« The choice. »

XXIII

Le 14 décembre 2012,
Ville de Lyon

Sarah,

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*   *

Eliane, ricanant — Elle a mérité !

Nous trinquons à cette grande victoire.
Après tout, Yolaine est en partie responsable des sorties et voyages excessifs de mon mari. Autant se déplacer, sa ne vient que de cette Yolaine.

Eliane — Raconte-moi encore.

Je déposais donc mon verre de vin blanc et racontait donc l'action à ma réelle amie, Eliane.

— J'ai saisis un objet épais non-loin de leur scène, dans leur secte là. J'ignore comment t'expliquer, j'étais prête à m'en aller sans rien dire puis ensuite c'est comme-ci une voix me disait de ne pas partir sans rien faire de scandaleux. Une force, une envie... Ce besoin de la détruire, de lui briser quelque chose ... C'était juste jouissif.

Eliane — Oh !

Je la regardais avec un désir, une soif de encore faire du mal.

— Quand j'ai attraper le chandelier, je murmurais des paroles dans mon coeur. Subitement, c'est comme-ci quelqu'un accompagnait mon mouvement. Une fois le coup porté, je me sentais encore mieux. Je me sentais rassasié.

Plus je racontais de nouveau ce récit épique, plus l'envie en moi montait. J'avais acquéris une soif du mal immense, j'avais faim de malmener les gens autour de moi.

Pour Yolaine, ce n'était qu'un début.

Le reste est à suivre.

Eliane — Que comptes-tu faire de plus ?

Je buvais un coup de mon vin blanc,

— Je vais y réfléchir ... Après tout, faire du mal ça se prépare.

Eliane et moi riions en chœur et nous trinquons de nouveau.

*
*  *

Le 15 décembre 2012.
Ville de Lyon,
Hôpital de La Croix-Rousse

David,

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*  *

J'étais encore au chevet de ma soeur Yolaine, l'horloge affichait vingt-heures. Malgré que les visites étaient finies, une infirmière m'a autorisé à rester jusqu'au lendemain.

Que Dieu la bénisse.

Yolaine — David, rentre te reposer s'il te plaît.

— Yolaine, depuis qu'il est treize heures tu me dis ça. J'ai bougé ?

Elle ricanait,
Son rire me fait énormément de bien.

— Elle va encore te faire une crise...

Je soupirais,
Au niveau où j'en étais, je ne supportais plus de voir ni sentir Sarah. Ce qu'elle a fait est inacceptable.

Yolaine  — David ?

— Oui.

Yolaine — Pardonne-là comme le Seigneur lui, nous a pardonné de nos péchés quand nous étions encore des ignorants. Et même, étant conscient, il nous pardonne quand même et efface nos fautes et nos erreurs. À combien plus fortes raisons tu ne ferais pas pareil pour ta soeur dans le Seigneur, qui est à la fois ta femme ?