« The choice. »

XXIV

Le 16 décembre 2012,
Ville de Lyon
Hôpital de La Croix-Rousse.

David,

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De légères acclamations occupèrent la place dans cette petite chambre d'hôpital. Yolaine et moi avions passez un long moment dans la prière, afin de me préparer pour la mission que je m'apprête à aller effectuer sur Paris.

Yolaine — Que l'Eternel soit glorifié.

— Yes.

Yolaine, baillant — Ton départ est prévu dans combien de temps ?

Je regardais l'horloge de la chambre.

— Dans vingt minutes je m'en vais.

Yolaine — Bien, je te propose d'aller te débarbouiller dans la salle de bain juste à côté. Ensuite, je te laisserais partir.

Je riais,

— Une véritable maman.

Yolaine me souriait simplement.
Je me levais, et m'en allait prendre possession de la petite salle de bain qui était à la disposition de Yolaine, afin de totalement me débarbouiller. C'est seulement après quinze minutes que je ressors de cette salle de bain, vêtue et propre, malgré que je sens le savon pour femme. Sa ne reste pas plus désagréable que ça. Alors que je rangeais mes dernières bricoles, je ne cessais de repenser à la mission que l'Eternel m'a confié. Je me posais un tas de questions, auxquelles les réponses ne venaient pas. Comment vais-je être utilisé ? De quelle manière vais-je être utilisé ? Comment vais-je procéder ? Devrais-je débuter par une prière et finir par un message ? J'ignore totalement comment tout ceci vas se passer, mais je remet tout entre les mains du Très-Haut. Je vais laisser l'Eternel me surprendre et me conduire, que l'Esprit Saint me conduise du début jusqu'à la fin de cette mission.

— Yolaine, tu sais ...

Je me retournais doucement sur ma soeur, Yolaine, quand je l'aperçut endormie sur ses deux oreilles accompagné de petits ronflements. Un léger sourire se dessinait sur mon visage, je ne pouvais croire que c'est aujourd'hui, Yolaine qui se retrouve sur un lit d'hôpital et privée de la vue physique.

Comment peut-on manquer cruellement d'amour ?

Je soupirais et restait confiant, l'Eternel se lèvera pour ma soeur, Yolaine. Je mis ma veste en jean et terminait de fermer ma valise. Avant de saisir ma valise, je m'approchais de Yolaine et lui fit un léger baiser sur le front et arrangeait sa couverture afin qu'elle soit plus à l'aise dans son sommeil. Je saisissais ma valise et me dirigeais vers la sortie.

Yolaine, éveillée — David ?

Je me retournais.

— Laisse-toi conduire par l'Esprit, cesse de t'inquiéter.

Je lui souriais et m'en allait en claquant la porte doucement. Je marchais le long du couloir de l'hôpital, ma valise en main. Je m'en allait, oui, en mission. Je marchais avec assurance, et avec un énorme sourire car la gloire de Dieu s'apprêtait à être démontrée d'une manière extraordinaire.

Allons faire de toutes les nations tes disciples, Seigneur.

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Le 16 décembre 2012.
Ville de Colombes,
Hôpital Louis-Mourier,

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