Imagines et Préférences (multifandoms)

Imagine Newt pour @Newt_Thomas_BS

Il faisait nuit au Bloc et j'étais dans mon endroit, le haut de la tour d'observatoire. J'aimais la nuit, c'était calme et reposant. C'était le seul moment où je me sentais bien et où je pouvais être tranquille. Enfin en ce moment j'étais souvent tranquille, ancrée dans ma solitude. Avant, même la journée je me sentais bien, à mon arrivée au Bloc il y a quatre mois et une semaine, j'avais noué des liens forts avec Jeff et Clint car je travaillais avec eux en tant que Medjack, Frypan et Newt. J'étais même petit à petit tombée amoureuse de ce dernier mais malgré notre forte amitié cela se voyait qu'il n'éprouvait pas la même chose, et j'étais de toute façon bien trop timide pour tenter quoi que ce soit. Cependant, il y a une semaine, une autre fille avait fait son arrivée. Bien qu'au début je fus heureuse de ne plus être la seule présence féminine, j'avais bien vite remarqué qu'elle faisait tout pour me mettre mal, comme si de son côté elle ne souhaitait qu'une chose, être la seule fille. Et ça marchait, elle était devenue sarcleuse et passait donc tout son temps avec Newt qui ne venait même plus me voir ou me parler, il ne me disait même plus bonjour. Mais ce n'était qu'un début, en effet elle était d'une beauté incroyable, un corps élancé et fin, des formes là où il en fallait, des cheveux blonds brillants et des yeux bleus océans à couper le souffle. Son physique faisait que dès qu'elle rentrait dans une pièce les garçons la fixait, comme si il n'y avait qu'elle, je n'existais plus. De même quand elle se blessait et qu'elle venait à la cabane des Medjacks, elle demandait toujours après Jeff et Clint qui, une fois qu'elle était avec eux, ne la lâchaient pas d'une semelle et ne me parlaient que pour me dire de ranger les médicaments. J'en avais réellement plus que marre, seul Frypan était resté comme avant, il n'aimait pas non plus la blondasse de service nommée Charlotte. Je passais donc le plus clair de mon temps avec lui mais ça ne me suffisais plus... Je n'avais plus l'impression d'être à ma place ici et sachant que je ne pouvais pas sortir une seule solution s'offrait à moi... 

Je m'approcha des barrières qui me séparais du vide et je souffla. Je repensais à Newt qui avait déjà fait une tentative de suicide car il avait perdu espoir. À ce moment je lui avais promis que je serais toujours là pour lui et qu'il n'avait pas à s'en faire, que tout irait bien tant qu'on serait tous ensemble. Mais voilà, eux ils m'avaient laissée tomber, lui m'avait laissée tomber. Ce fut avec cette pensée sombre que je passa de l'autre côté des barrières en bois. Plus qu'un pas... 

-Désolée d'être aussi faible Fry, murmurai-je, les larmes dévalant mes joues, en ayant une dernière pensée pour mon seul ami, désolée d'avoir était aussi insignifiante.

D'un coup ayant un élan de courage je sauta. Soudain, alors que j'atteignais enfin le sol, une vive douleur me traversa m'arrachant un terrible cri puis le trou noir...

Étais-je morte ? Si oui pourquoi entendais-je des voix ? De plus elles me paraissaient familières. Alors que j'essayais de bouger, une souffrance intense m'en empêcha,  j'étais sûr d'une chose, je m'étais loupée. Ne pouvant mobiliser mes muscles je me concentra sur mes sens, les voix se mirent alors à bourdonner violemment dans ma tête avant de devenir claires. Je reconnus alors une d'elles...Newt. 

-Jeff, fit le blond avec une voix qui me paraissait désespérée, dis moi que Laurette est tirée d'affaire !

-Oui, répondit le Medjack, du moins physiquement elle s'en sort avec une jambe cassée, comme tu as eu toi, mais mentalement si elle a fait ça, c'est que ça ne va pas...

-C'est de ma faute, entendis-je Newt murmurer, je suis un putain de tocard, je l'ai laissé tomber alors qu'elle avait besoin de moi !

-On a tous merdé Newt !

-Arrêtes Jeff, si j'avais pas passé autant de temps avec la nouvelle au lieu de Laurette...

À ce moment j'entendis la porte s'ouvrir et une voix que j'espérais ne plus jamais avoir à entendre parvir à mes oreilles.

-Tu regrettes le temps qu'on a passé ensemble mon Newtie ? 

-Charlotte, reconnu-je la voix de Jeff, ce n'est pas le moment je te demande de...

-Oui, le coupa Newt, je regrettes chacun de ces putains de moments que j'ai passé avec toi au lieu d'elle ! De base je voulais juste voir si elle était jalouse... Je n'ai même pas remarquer que je lui avait fait du mal à ce point là... 

À ce moment, avec tout les efforts dont j'étais capable, j'ouvris les yeux. Au début la lumière m'aveugla, et je dû papillonner des paupières plusieurs fois mais ensuite je pus voir la scène clairement. Cependant personne ne remarqua mon réveil. 

-Alors tu tiens plus à elle qu'à moi ?

-Je l'aime. 

Ses mots me firent l'effet d'un arc-en-ciel dans tout mon corps, ces quelques paroles avaient fait monter en moi une vague de frissons. J'étais tout simplement heureuse bien que je me trouvais maintenant stupide d'avoir sauté. Alors que je me remettais de mes émotions je vis Jeff emmenait la blondasse dehors pendant Newt se retournait doucement vers moi. Quand il vit que j'étais réveillée son regard s'illumina. 

-Je t'aime aussi, lui dis-je doucement.

Le blond se rapprocha de moi avec délicatesse, croyant sûrement à un rêve, puis il posa le bout de ses doigts sur mes joues, les caressant doucement. Je le vis verser quelques larmes avant de tendrement poser ses lèvres sur les miennes. Notre premier baiser. Il était doux, agréable mais avec un arrière goût salé dû aux larmes. À bout de souffle il se décolla de ma bouche et pressa son front contre le mien, tenant toujours mes joues.

-Je suis tellement désolé Laurette, souffla-t-il, ne refait plus jamais ça.

Je le regarda puis hocha la tête en souriant avec amour et regret. Soudain une connerie me vint en tête alors je ne pu m'empêcher de la lui faire partager. 

-Au moins maintenant on forme une belle paire de boiteux ! 

Il rigola doucement puis me serra fort dans ses bras. Je ne m'étais jamais sentie autant à ma place.

**** 

Voilà ton imagine @Newt_Thomas_BS !! En espérant qu'il te plaise !! :)

Bisous, Gabrielle !