Epilogue.

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Deux ans plus tard.

Le soleil resplendit. Les rayons illuminent le petit jardin à côté de la maison de Tie. Le bois brun clair embellit tout. 

Assise sur une chaise noire, devant la petite table noire, j'observe le paysage. D'ici, nous pouvons observer le voisinage. On ne peut pas dire que les habitations sont jolies, la seule étant assez bien, est celle de mon petit ami. Grâce à l'argent que nous avons illégalement, bien sûr. Cependant, nous ne pouvons pas beaucoup rénover cet endroit car au sinon, la police va se douter qu'il y a un problème, si elle ne le fait pas déjà maintenant. Mais c'est-à-dire que les autorités dans cette ville ne se concentrent pas énormément sur les criminels moins importants. Ils ont à peine abandonné ma recherche. 

J'ai dû partir quelques mois avec Tie, une fois qu'il fut rétabli, au Canada. En rentrant, nous avons découvert que Rose et Craig s'étaient avoués leurs sentiments. Le seul problème, c'est qu'ils n'arrêtent pas de s'embrasser, encore pire que mon petit ami et moi. 

A propos de mon géniteur, il essaie de me contacter une fois par mois depuis un an. J'imagine qu'il veut me donner un minimum d'espace tout en montrant qu'il est là et qu'il veut me reparler. Mais c'est trop tard. Tie ne donne pas vraiment son avis là-dessus car il veut me laisser faire sans m'influencer. Je l'admire, car si une telle chose lui arrivait, je lui donnerai évidemment mon avis. 

-Bordel ! Jack tu n'as rien d'autre à faire qu'emmerder ton monde ?

Un sourire se dessine sur mon visage.
Kate a vraiment une voix agréable à entendre.

-Non c'est tellement bien. Je ne changerai d'occupation pour rien au monde.

-Kayla ! Kayla! Elle est où celle-là maintenant ?

Je m'empêche de rigoler. Je les entends de la porte ouverte à quelques pas de moi. Je la laisse me chercher, ce serait moins drôle au sinon.
Si elle était un peu plus intelligente, elle verrait que je suis presque  à côté d'elle mais elle regarde vers le salon qui est à l'opposé de moi. Ne se demande-t-elle pas d'où vient le courant d'air dans son dos ? Apparemment, non.
Elle part voir du côté des chambres, j'imagine, en la voyant aller par-là, avec Jack sur ses pas.

Tie sort me rejoindre avec son sourire en coin. Il m'embrasse et vient s'asseoir sur la chaise située à ma gauche.

-Tu ne veux pas aller signaler ta présence ?

-Ce serait moins drôle.

Il rit. Il est tellement beau. Il pose sa main sur la mienne et serre cette dernière. 

-Ah! T'étais là! Je te cherchais alors que t'étais juste à côté de moi au début! S'écrie Kate.

Je m'affaisse un peu sur ma chaise. Cela n'a pas duré aussi longtemps que je le voulais. 

-C'est pas ma faute s'il te manque une partie de ton cerveau. 

-Ou alors mon intelligence est dirigée ailleurs, c'est tout. 

-Dirigée vers quoi, dis-moi?

Elle réfléchit mais ne trouve rien.

-Déjà, ce n'est pas la question. Je voulais me plaindre parce que l'imbécile situé à ma gauche n'arrête pas de me suivre et de m'ébouriffer les cheveux, et de me taper sur les fesses, et de me traiter d'idiote, et de-

-Kate. Rappelle-moi ton âge.

-C'est l'hôpital qui se fout de la charité. Tu te souviens qui, hier, a crié devant une promotion sur les cookies et les muffins? 

-La nourriture, c'est ma vie, tout le monde le sait. D'ailleurs, je dois aller aujourd'hui m'acheter ces cookies, sinon je tombe en dépression.

Les trois individus sur la terrasse me regardent en se retenant de rire. Je leur fais signe qu'ils peuvent rigoler s'ils le veulent. Ce qu'ils fond. 

I will destroy you. (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant