Chapitre neuvième: Le conseil des Pouffssoufles.

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Je déambule dans les couloirs. Je m'ennuie. Nous sommes Vendredi soir. Les couloirs sont tous différents les uns des autres. Ce château est un vrai labyrinthe. Je m'y suis déjà perdu, même avec mon sens de l'orientation sur-développé. Enfin bref... Je tourne à l'angle d'un couloir. Deux élèves de jaunes et de noir vêtus disparaissent sous mes yeux dans le mur. Je rêve ou même leurs tête étaient des couleurs de leur maison ? Je passe à l'endroit où ils ont disparurent. Il n'y a qu'un homme préhistorique chevauchant un grizzly peint sur une toile. Il me toise de haute en bas, comme un scanner.

-Toi pas entrer ! Que Pouffssoufles !

Je le toise à mon tour. Je veux savoir ce qu'ils font derrière ce tableau !Remarque... vaut mieux pas savoir. Mais je suis trop curieuse ! Je cours dans les couloirs à la recherche d'un blaireaux qui pourrait répondre à mes question. Au quatrième étage, j'en trouve un. Je l'aborde.

-Salut ! Dit moi, qu'est ce que vous faites derrière le tableau de l'homme préhistorique ?

Il recule. Décidément, je ne sais vraiment pas aborder les gens moi... Mais je VEUX savoir ! Je lui fait mon plus beau sourire.

-Mêle toi de tes fesses ! S'écrie t-il.

Un Pouffssoufle agressif ? C'est la première fois que je vois ça ! Mais rien ne m'arrêtera ! Et l'amitié triomphera ! (#Pokémon) Il part en courant et je n'essaie même pas de le rattraper. Je cherche pendant des heures un blaireau dans tout les recoin du château. Il est 21h00 et je commence à perdre espoir. Je m'assoie par terre, au milieu d'un couloir.

-Mais qui voilà ? Ce ne serait pas ma chère et tendre Lou Castello ? demande James Potter.

-J'en ai marre ! Depuis toute à l'heure, je cherche des Pouffssoufles qui pourrai me dire se qu'ils font derrière le tableau du cromagnon au troisième étage, mais j'en trouve plus ! Parce qu'en faite, j'ai vu 2 blaireaux rentrer dans ce tableau et celui-ci a refusé de me laisser entrer ! Sous prétexte que seul les Pouffssoufles peuvent entrer et du coup, je cherche un blaireau pour qu'il me fasse entrer !

Ok, je crois que j'ai trop parlé. Le visage des maraudeurs s'illuminent. De grands sourire se collent à leurs visages.

-Bon... On va te laisser, parce qu'on a du boulot ! Salut ! S'écrie Sirius.

Cette précipitation me laisse perplexe. Ne me dit pas qu'ils vont essayer d'entrer aussi ? Je ne pose pas de question plus longtemps. Je vois une chose jaune traverser le couloir perpendiculaire au mien. Je cours dans sa direction. Cette fois, je ne pose pas de question. Je prend un livre dans mon sac et l'assomme avec. Bon... maintenant, j'ai un corps sur les bras. Je l'emmène dans une salle abandonné. J'échange nos uniformes. Le problème, c'est que c'est un garçon, et je suis une fille normalement (Je dis bien normalement). C'est pas grave, ça rajoute à mon déguisement ! En plus, l'uniforme masculin me va très bien et vu la planche à pain que je suis, on risque pas de me démasquer. Je laisse un petit mot pour ma victime, au cas où il se réveille.

« Je te donne mon uniforme si tu veux ! Salut, salut ! »

Je me plante devant le tableau des blaireaux. Le cromagnon plisse les yeux et après une longue seconde, il annonce :

-Toi pouvoir passer !

La tableau laisse la place à un trou dans le mur. Je m'y engouffre. C'est un long couloir, sans lumière. Il y a beaucoup de bruit de l'autre côté. Ils font une fête ? Je marche d'un pas rapide pour voir d'où viens le bruit. J'arrive enfin dans la pièce et ouvre de grand yeux comme des galions. Je suis au beau milieu d'un amphithéâtre jaune et noir immense. Comme une assemblée. Il y a un grand bureau au centre. Il y a tellement de monde qu'on ne voit pas à plus de trois mètres devant soit. Parlons de la déco aussi. Comment dire... MAIS C'EST QUOI CE BORDEL??!!! Il y a des imitations de toute les œuvres d'arts connues. La statue de la liberté en blaireau, le David, le tableau de Michel Ange avec un blaireau que touche le doigt de Dieu avec sa patte ou encore, trois tableau alignés. Sur la première, il y a un blaireau qui se bouche les oreilles, sur le seconde, il met ses pattes devant ses yeux et le dernier, il met ses pattes sur sa bouche. J'essaie d'étouffer mes rires, mais sans succès. Je vois trois garçons entrer dans la salle. Tous sous leurs capuches. Des cheveux dépasse de la capuches de l'un d'eux. Je ne connais qu'un seul homme que je pourrai confondre avec un porc-épic ! JAMES POTTER ! Ils ont osés utiliser la même technique que moi !Il me le payeront cher ! Très cher !

La joie d'aimer (ou pas)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant