La joie d'aimer (ou pas)

Chapitre cinquième: Bon chien chien

Comme on est samedi, je me ballade dans le parc. Je m'assoie au bord du lac et je pense à James. Il occupe toutes mes pensées et je commence à en avoir marre.

Soudain un bruit me fait revenir à la réalité. Je me retourne. C'est un gros chien noir qui vient vers moi. C'est le chien qui m'a sauvé l'autre fois. Il y a des chiens à Poudlard? Il se colle à moi et se couche sur mes jambes. Faut pas se gêner!! Je le caresse, son poil est tout doux. On a envie de lui faire un câlin. Je me met à lui parler. Il ne me comprend pas alors autant en profiter.

-Tu sais, ma vie est compliqué. J'aime un garçon complètement débile mais hyper craquant. Bon, il aime ma meilleure amie mais ce n'est pas si grave si?

Silence... le cleb me regarde d'un air blasé.

-Pourquoi la vie est-elle si dur?!! S'il vous plait marraine fée, je veux aimé quelqu'un qui m'aimera en retour! Pourquoi James Potter est-il si inaccessible?! Et puis l'autre con de Sirius qui me saoule!

Le chien aboua et grogne.

-Quoi?! Pourquoi tu grogne?! En faite tu es Sirius Black et tu m'espionne c'est ça?! ... bon... faut que je me calme, pauvre chien... je l'engueule sans raison...

Je me lève et et pars en courant vers le château. C'est l'heure de manger alors je me dirige vers la Grande Salle. En entrant, Dumbledore me souris et me fait un clin d'œil. Ce type est vraiment malade. Je m'assoie à côté de Lily et elle remarque tout de suite que je ne vais pas bien. Charlotte nous rejoins et me demande.

-Tu vas bien?

Je lui sourit simplement et elle me prend par l'épaule.

-Non ça va pas, dit moi tout...

Je fais un signe négatif de la tête et finis mon repas en silence. C'est l'heure du courrier et à ma grande surprise, je reçois une lettre. Je l'ouvre précipitamment. C'est ma mère.

«Salut ma puce, j'espère que tu vas bien. Il fait beau chez vous? Accroche toi bien et sois forte ma puce. Ce que tu vas lire va sûrement te faire un choque. Oncle Oscar est mort dans la nuit de douze au treize. Mais pas de mort naturelle, on l'a assassiné. Je suis désolé de t'apprendre cette nouvelle par lettre et aussi brutalement mais on ne se voyait pas avant les vacances de février alors je me suis dis que tu préférerai l'apprendre au plus tôt. Sois courageuse ma fille...
Ta maman qui t'aime.»

J'écarqille les yeux et relis plusieurs fois la lettre. Il est mort... assassiné en plus... par qui? Des larmes coulent sur ma joue alors que je regarde dans le vide. Je sors de la salle à toute allure et me réfugie dans un couloir. Je me laisse glissé contre un mur et met ma tête danse mes mains. Je sursaute en sentant le chien de tout à l'heure contre mes jambes. Je lui caresse la tête pour m'apaiser.

-Tu sais pourquoi je pleure? Non évidemment tu ne peux pas savoir... eh bien mon oncle est mort... on savait qu'il allait mourir puisqu'il était à St.Mangouste mais... on l'a... assassiné...

Je sors difficilement ces mots de ma bouche.

-C'était un homme si bon... joyeux... comment pouvait-on vouloir sa mort?
Le chien me regarde avec des yeux rond. On dirait presque qu'il a pitier de moi.

-Non, s'il te plait... je horreur qu'on est pitier de moi.

Le chien me lèche la joue. Beurk! Je m'essuye la joue d'un revert de main mais je ne peux m'empêcher de rigoler. Le cleb vient s'allonger à côté de moi. Je finis par m'endormir, exténué par mes sanglots. Oui, je m'endors partout et dans toutes les situations.

J'entend des bruits, on me touche l'épaule.

-Lou, réveille-toi, me chuchote une voix à l'oreille.