CHAPITRE 8

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Dylan commence à cuisiner. Il a mis de la musique et les deux on danse en riant. Je dois remercier la pilule pour avoir fait partir mon mal de tête sinon j'aurais été beaucoup plus désagréable. Il me fait tourner sur moi-même avant de me coller à lui et de danser un slow. La musique n'est pas vraiment la meilleure pour danser un slow, mais je ne me sens à l'aise pas dans ses bras. Je ne vais pas gâcher le moment.

"T'es vraiment belle Lex." Dit-il en me serrant fort contre lui. Je rougis un peu et je cache ma tête dans son cou. Je sais que ce n'est pas le moment de lui parler de la soirée d'hier, mais ça me brûle les lèvres de savoir.

"Qu'est-ce qui s'est passé hier soir?" Dis-je en me décollant un peu de lui.

"Tu ne te rappelles de rien?"

"Jusqu'à ce que tu partes voir des gens." Dis-je en baissant la tête. J'anticipe les conneries que j'aurais  pu faire.

"Quand je suis revenu au bar tu n'étais plus là et j'ai paniqué un peu, car je sais que les gens à leurs soirées ne sont pas tous fréquentable. J'ai demandé au barman où tu étais et il m'a pointé la table de beerpong. J'espérais que t'aille fait tes propres verres, mais quand j'ai vu la tête des garçons, je savais qu'ils avaient mis une cochonnerie dans tes verres. Alors je t'ai gardé près de moi jusqu'à ce que tu sois fini. J'avais espoir qu'ils n'aillent rien mis, mais c'était plus rêver en couleur qu'une possibilité. Je t'ai ramenée chez moi, car je me voyais mal cogner chez toi pour aller te porter droguer à tes parents. Je t'es laissé dormir dans la chambre et je me suis installé dans le divan." Dit-il en retournant les crêpes de côté.

"J'aurais dû t'écouter, je suis désolée."

"L'important c'est que rien ne te sois arrivée." Dit-il avant de déposer un baiser sur mon front et de me donner une assiette de crêpes. Vous voyez comment il est génial? Avec Sam, je m'aurais engueulé avec pendant une heure. J'imagine que c'est ça contôyer du monde mature. On peu discuter sans en faire tout un drame.

"Tu crois que ma mort va être lente et douloureuse ou rapide et dramatique?" Dis-je en lui montrant le nombre d'appels manqués sur mon téléphone.

"Ouf, lente et douloureuse." Dit-il en riant un peu.

"Ils vont devoir se faire à l'idée que j'ai une vie. Ils veulent toujours que je sois dans ma chambre entrain d'étudier. Une religieuse à une vie plus palpitante que la mienne." Dis-je en riant.

"Ils font ça parce qu'il t'aime. C'est mieux ça que des parents qui se foutent de toi." Dit-il en souriant pour essayer de me montrer le positif.

Il a raison, plusieurs jeunes n'ont pas la chance d'avoir l'attention de leurs parents, mais en avoir trop aussi n'est pas positif. Il faut un équilibre entre les deux. C'est comme s'ils ne me font pas confiance et qu'ils doivent tout savoir sur mes moindre faits et gestes.

"Tu travailles aujourd'hui?" Demande-t-il en me volant une crêpe dans mon assiette.

"Non, je n'ai pas beaucoup d'heures, toi?"

"Oui, mais seulement à quinze heures. J'irai te porter avant le travail."

"Je peux prendre l'autobus pour t'éviter un détour." Dis-je en souriant un peu.

"Non, je veux m'assurer que tu sois rentrée en sécurité avant de te faire tuer." Dit-il en riant.

"Je te remercie de ton inquiétude."

Je lui fais un sourire et je continue de manger. On parle et on déconne ensemble. C'est tellement facile avec lui. Je peux lui raconter mes annecdotes les plus pattes gauches et il va me raconter les siennes sans aucune gêne.

Il parle au téléphone depuis dix minutes et je vois la pile vaisselle qu'il va devoir laver. Je vais la faire pour lui, il m'a fait à dejeuné, la moindre des choses est de nettoyer.

Il revient alors que j'ai les mains dans l'eau en train de nettoyer les assiettes. Il sourit un peu et il vient essuyer la vaisselle.

"Tu n'étais pas obligée de faire la vaisselle tu sais?" Dit-il en souriant un peu.

"Je suis habituée, c'est moi qui fait la vaisselle à la maison."

"Tu voudrais pas rester au travail avec moi? C'est plus agréable quand tu es là que lorsque je suis seul." Dit-il en me donnant un petit coup de coude tout en souriant.

"Je ne sais pas si tu voudrais m'endurer toute une journée. Je suis moins sage que j'en ai l'air." Dis-je en riant.

"J'aimerais passer ma journée avec toi. On pourrait aller au restaurant après si tu veux t'éviter ta mort." Dit-il en riant.

"Je devrais me changer par contre. Disons que mon linge d'hier n'est pas des plus confortables."

"On peut partir plus tôt et t'en trouver à ta boutique."

"Alors j'accepte!" Dis-je enthousiasmée.

On arrive à sa boutique, on est va m'acheter des jeans et un chandail, je veux payer, mais Dylan  insiste pour payer puisqu'il dit que c'est de sa faute vu qu'il m'a sorti hier. Il finit par me voler ma carte bancaire et il paye avec la sienne en me redonnant ma carte une fois la transaction faite. Au moins, Richard a appliqué mon rabais employé sur les vêtements. Je me sens mal de le laisser payer mon linge, je ne veux pas paraître d'une pauvre. Je peux me payer un jeans et un chandail ce n'est pas la mer à boire. Quoiqu'il en soit, il travaille sur un cellulaire tout en parlant avec le client et moi. Il a une facilité à intéragir avec le monde. Il est tellement sociable et gentil que tout le monde l'aime.

"Vous êtes chanceux jeune homme d'avoir une partenaire de travail aussi jolie qu'elle." Dit le monsieur en nous regardant amusé par notre comportement.

"Oh non, je travaille dans une boutique de linges du centre d'achats." Dis-je en souriant. Ce monsieur est vraiment drôle, depuis tantôt il pose des questions électroniques à Dylan puisqu'il ne connait rien là-dedans.

"Oh! Alors c'est ta petite amie?"

"Je travaille fort pour que ça le devienne monsieur." Dit Dylan en lui tendant le téléphone fraîchement réparé. Je ne peux m'empêcher de sourire en repensant à sa phrase. Je ne veux pas aller trop vite, la dernière fois que j'ai été trop rapide, ça la fini en conflit. Je ne veux pas revivre ça, surtout avec Dylan.

Le monsieur paye en disant des conseils de drague à Dylan qui lui ne fait que rire. Disons que le vieil homme n'est plus vraiment de notre époque en matière de séduction, mais il reste qu'une fille n'a pas besoin de grandes techniques pour tomber amoureuse. Une fois le monsieur parti Dylan se retourne vers moi et il prend ma main avant de déposer un baiser sur le dessus.

"Bonjour jolie demoiselle, il me tarde de vous dire à quel point je vous trouve belle." Dit-il en imitant les conseils du vieil homme.

"Je vous remercie, vous êtes vraiment charmant." Dis-je en riant.

"Puis-je avoir l'honneur de vous amener au cinéma demain soir?"

"Si je suis toujours en vie très cher, ce sera avec plaisir que j'accepterai." Il me sourit et il me fait tourner sur moi-même avant de me prendre dans ses bras.

"Il avait raison le vieux, sa technique marche à tout coup." Dit-il en riant.

Butterfly Où les histoires vivent. Découvrez maintenant