Butterfly

CHAPITRE 28

Je me réveille de ma courte nuit et je regarde mon cellulaire. Dylan ne m'a rien écrit, c'est bizarre. Il m'envoie toujours des messages lorsqu'on n'est pas ensemble. Je lui envoie un message pour savoir comment il va. Il ne devrait pas prendre beaucoup de temps à répondre, sauf si il est à l'hôpital. Il ne peut pas avoir son cellulaire, mais les visites ne sont pas vingt-quatre heures. Pourquoi il ne m'a pas écrit ? Il doit savoir pour hier après-midi. Oh merde, il ne veut plus de moi. Je me lève rapidement et je le regrette rapidement vis-à-vis la douleur entre mes jambes. Oh mon dieu, j'ai oublié ça. J'essaye d'appeler Dylan en même temps que je me prépare, mais il ne me répond pas une seule fois. Je ressors par ma petite fenêtre et je prends le premier autobus qui m'amène chez Dylan. J'espère qu'il chez lui, sinon je vais aller voir à sa boutique électronique. J'ai vraiment besoin de le voir. Il va me comprendre, il va être là pour m'épauler et me faire oublier dans un certain sens ce qui s'est passé. Lorsque j'arrive chez lui je vois sa voiture à sa place de stationnement habituel. Il m'ignore depuis ce matin. Oh non, pitié, il ne peut pas être fâché contre moi. Il ne peut pas me laisser pour ça. Je sonne à sa porte et il finit par ouvrir. Il me donne un de ses regards noirs qui me fait frissonner jusqu'à ma moelle épinière. Je veux aller dans ses bras et je veux qu'il me serre fort comme il le fait normalement, mais ce n'est vraiment pas le bon moment.

"Pourquoi tu as ignoré mes appels ?" Dis-je avec une voix faible.

"Je ne sais pas, c'est peut-être le fait que tu ailles couché avec mes cinq  meilleurs amis. Je ne te croyais pas comme ça Lex. En plus, tu ne me dis rien. Une chance que j'ai eu un vrai ami qui me les a montrées."

"Il t'a montré quoi ?"

"Des photos où on te voit faire un gang bang avec mes meilleurs amis. Je t'ai donné tout ce que tu voulais et même plus, tu me remercies de cette façon sérieusement Lexie ?"

"Je te jure Dylan je ne me rappelle de rien, je ne voulais pas coucher avec eux. Sarah m'a donné un truc pour me calmer et après ça j'ai perdu la tête. Je suis tombée endormie, je ne me rappelle de rien." J'ai les larmes aux yeux, je ne veux vraiment pas qu'il me laisse pour une connerie comme ça.

"Parce que là tu vas mettre ton infidélité sur le dos de Sarah ? Tu n'es plus une enfant, si tu ne peux pas supporter l'alcool n'en prend pas."

"Babe, crois-moi... Je ne voulais pas coucher avec eux. Je ne les connais même pas, c'est toi que j'aime, tu le sais. Je m'en fous complètement d'eux. Je veux être avec toi et seulement toi."

"Comment tu veux que j'aille confiance en toi ? Tu n'agis pas de la même façon que tu parles." Dit-il en étant maintenant plus triste que fâché.

"Non, Dylan je te jure ! Je n'ai jamais autant aimé une personne dans toute ma vie. Je ferais n'importe quoi pour toi tu le sais!" Mes larmes dévalent mes joues à vives allure.

"Ne pleure pas, tu le sais que je ne peux pas supporter le fait de te voir triste. T'es tellement plus belle quand tu souris."

"Je suis tellement désolée Dylan, si tu savais comme je me sentais mal. Je ne voulais pas que tu te fâches après moi si je te le disais et en plus tu étais enfin réuni avec ta mère. Je ne voulais pas gâcher ton moment pour ça. Je ne me rappelle de rien. Je ne pouvais rien te dire puisque dans ma tête c'est un énorme trou noir. S'il te plaît pardonne-moi, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime... " Il me tire dans ses bras et il me serre fort. C'est exactement ce que j'ai besoin en ce moment. Je prends une grande respiration de son parfum et je cache ma tête dans son cou.

" Je t'aime aussi ma belle, mais tu dois tout me dire. N'est pas peur de me déranger, tu es ma priorité, jamais tu ne me dérangeras d'accord." Il relève ma tête et il essuie mes larmes avec ses deux pouces.

"Je suis vraiment désolée, si je pouvais revenir en arrière je le ferais. Ne me laisse pas."

"Non, ne t'en fais pas, je t'aime plus que ma propre vie. T'es la seule femme dans ma vie."

On rentre dans son condo et on va dans le salon s'installer devant un film collé en amoureux. Je ne veux plus quitter ses deux bras musclés, mais malheureusement je vais devoir le faire. Je travaille ce soir, je dois retourner au club et je dois faire mes danses. Je ne sais pas ce que je vais mettre, je suis couverte de bleus. Je ne peux pas mettre une tenue légère. Je vais demander des conseils à Sarah, elle va savoir quoi faire. Dylan me regarde longtemps avant de m'embrasser amoureusement. Je souris un peu contre ses lèvres et je continue de l'embrasser. Il tente de se mettre entre mes jambes, mais je lâche un gémissement de douleur. Je ne peux pas écarter les jambes, je vais mourir tellement ça fait mal. Dylan me reprend dans ses bras en flattant mon bas de ventre. Ses mains chaudes me faisaient un bien fou. Il a des mains magiques.

"Je suis désolée." Dis-je en baissant la tête.

"Babe, je te l'ai dit que c'est correcte. Tu n'as pas à t'en faire. Je t'aime autant qu'avant. Déstresse un peu d'accord ?"

"Je vais devoir aller travailler ce soir. Je vais faire quoi avec tous mes bleus à cacher."

"Je n'en sais rien tu demanderas à ton patron."

"Sarah va pouvoir m'aider non ?" Je lève un sourcil un peu intriguée par le fait qu'il ne pense pas à Sarah.

"Hum... Je ne crois pas que ça soit une bonne idée. Tu as couché avec son petit ami, elle t'en veut à mort. Tu vas devoir lui parler."

"Oh non, tu n'es pas sérieux. Je me sens encore plus mal, je dois trouver la bonne façon de lui parler. Elle va vouloir me tuer, mais je la comprends, j'ai couché avec son copain. Je suis la pire amie."

"Ça va, Sarah n'est pas rancunière, mais tu vas devoir lui parler et être honnête avec elle. " Il joue dans mes cheveux avant de déposer un baiser sur mon crâne. Je suis un vrai monstre, j'ai couché avec le copain de mon amie et en plus j'ai trompé Dylan. Comment il a fait pour me pardonner. Il te l'a dit, il t'aime et puisqu'il m'aime il ferait n'importe quoi pour moi. Je lui en suis vraiment reconnaissante.

Je rentre dans notre salle pour danseuse et je vois Sarah devant un miroir en train de se maquiller. Je m'assois à côté d'elle et elle ne daigne même pas de tourner son regard vers moi. Elle est vraiment en colère après moi. Je crois bien que je dois commencer la conversation. Je vais tout simplement m'excuser le plus sincèrement et espérer qu'elle me pardonne.