CHAPITRE 39

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Je rentre dans le club pour commencer mon heure de travail. J'ai eu sept clients aujourd'hui, j'ai de la difficulté à marcher je n'exagère même pas. Dylan m'a acheter un petit ourson en peluche. Il m'a dit que lorsque je serai à bout, je n'aurais qu'à serrer l'ours contre moi. Je n'ai aucune idée pourquoi il m'a dit de faire ça, mais il doit bien y avoir une raison. Je ne vais pas tarder à la savoir. Il me reste un mois à tenir, je devrais en être capable. L'argent rentre à grande vitesse, la dette ne doit plus être grande. Peut-être vingt-cinq mille ? Trente mille au maximum. Dylan à réussi à se faire augmenter au travail, ça nous a beaucoup aider à ramasser l'argent rapidement.

"Hey Lex, comment tu vas ?" Je me retourne pour voir Heather arriver avec un beau sourire aux lèvres. Je me demande ce qu'il se passe pour qu'elle soit autant joyeuse.

"Hey, ça va et toi ? Tu me sembles beaucoup plus enjoué que les jours précédents."

"Oh, tu sais, mon père m'a donné quelque chose pour que je sois moins stressée. Sur la boîte c'est marqué pilule du bonheur. Je dois avouer que ça marche merveilleusement bien !" Dit-elle avec un sourire fendu jusqu'aux oreilles. Je lui prends la main et je la tire dans les vestiaires le plus rapidement possible. Elle ne peut pas commencer à prendre de la drogue à cet âge là voyons. Elle va gâcher sa vie. Je dois la faire sortir de là au plus vite.

"Heather, ton père t'as donné de la drogue. Tu ne peux pas prendre ça. C'est extrêmement mauvais pour toi. Tu ne devrais pas te trouver dans un endroit comme celui-là. Profite de ta jeunesse. Tes parents vont trouver une solution pour régler la situation." Dis-je en prenant ses mains dans les miennes.

" Tu n'en prends pas toi ? "

Je ne réponds pas. Je ne peux pas lui mentir en disant que j'en n'ai jamais pris. J'en ai pris aujourd'hui puisque je savais que j'allais me faire brasser dans tous les sens. Je n'en prends pas à tous les jours, seulement quatre fois des fois cinq fois semaine, mais on ne parle pas de la même situation aussi.

"Ce n'est pas bon. Lâche le club, tu vas ruiner ta vie."

"Comme tu ruines la tienne en ce moment. Tu crois vraiment que Dylan t'aime ?" Elle le dit en me regardant directement dans les yeux.

"Oui, il m'appelle toujours sa Queen, il m'achète pleins de cadeaux, il me complimente touj..."

"Il t'amène dans les endroits les plus chics de Montréal, il te fait sentir unique, il te fait sentir belle et apprécié, il t'écoute lorsque tu en as besoin. Je le sais Lex, c'est tous les mêmes types."

"Quoi ? Non, Dylan n'est pas comme les autres. Il est différent."

"En quoi est-il différent de ce que je t'ai décrit ? Je ne le connais pas ton Dylan, mais j'ai réussi à te faire une description parfaite de lui. Tu ne trouves pas ça étrange un peu ? Penses-y Lex. Dis-lui ce soir que tu veux arrêter tous ça pour voir sa réaction. Tu me donneras des nouvelles de la réaction de ton prince charmant. " Dit-elle en se levant et en rentrant dans le costumier. Elle a raison, comment elle a pu le décrire sans le connaître. Peut-être que son petit ami est comme ça avec elle. Ce n'est peut-être pas une histoire familiale qu'elle vit, mais plutôt une situation comme la mienne. Je ne peux pas la laisser tomber. Son copain ne doit pas vraiment l'aimer pour la laisser faire ça... Dylan fait pareil, mais avec mon homme ce n'est pas pareil c'est pour l'aider. Elle aussi Lex, il est temps que tu parles à Dylan sérieusement de la situation. Je me parle mentalement avant d'aller m'habiller et de monter sur scène.

Sur le chemin du retour, j'appréhende ma conversation avec Dylan. Je ne veux pas qu'il pense que je ne l'aime plus. Je veux simplement voir sa réaction. Il va peut-être comprendre et il va accepter puis on va chercher une autre solution. Il est très compréhensif, je n'ai pas à être stressée.

Butterfly Où les histoires vivent. Découvrez maintenant