Dis-moi, darling. Est ce que tu l'aimes ? Est ce que je me fais des films ? Pourquoi ai-je le pressentiment que ce n'est pas seulement l'école qui t'a éloigné de moi ?
Putain, tue-moi. Empêche moi de ressentir ça. S'teuplait. Dis moi que tu l'aimes, que tu la veux au plus profond de toi et que tu ferais tout pour elle. Tue-moi pour m'obliger à comprendre que je ne suis rien. Tue-moi, parce que même si je sais que c'est impossible, eh bien je voudrais entendre ces deux petits mots sortir de ta bouche et s'adresser à moi et non pas à elle.
Je sais que je ne suis personne. Je sais que je ne compte pour personne, alors que tout le monde compte sur moi pour les aider à voir au clair dans leurs sentiments. Je sais que je ne suis personne pour ceux que je côtoie, et je sais que je ne suis personne pour toi non plus. Et c'est ça le plus douloureux. Je pourrais être un insecte à leurs yeux que je m'en ficherais. Mais pour toi... pour toi, darling, j'aurais aimé être autre chose. J'aurais aimé être quelqu'un que tu aurais chéri. Que tu aurais aimé, même.
J'aurais aimé être la personne à laquelle tu aurais pensé du soir au matin. Celle à laquelle tu rêverais, celle que tu voudrais serrer dans tes bras, celle pour laquelle tu aurais parcouru la moitié du globe, celle à qui tu aurais offert ton amour, celle qui t'aurait fait sourire au milieu des larmes. Celle qui aurait valu tout l'or du monde à tes yeux. J'aimerais te hurler « AIME-MOI, PUTAIN ! »
Mais je sais que l'amour ne se commande pas, et si je n'ai pu tomber amoureuse de ceux qui m'aimaient, peu importe combien j'essayais, eh bien je sais que tu ne peux tomber amoureux de moi. Et j'ai envie aujourd'hui de fermer les yeux sur ton existence, de mener la politique de l'autruche, de tenter de me persuader — comme je le fais depuis tant de mois — de t'oublier, pour qu'un jour, à force de ne plus chercher à entendre parler de ton absence en checkant notre conversation que tu ne continueras jamais, en me réveillant, je me rende compte que ça ne me ferait plus rien de la regarder.
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HARD TO LOVE BUT LOVING SO HARD
RandomT'as apparu dans ma vie comme une étoile filante dans le ciel, et t'étais déjà parti que je réalisais enfin ce que toi comme l'étoile vous étiez : trop rapides, trop éclatants, trop beaux pour être approchés. Brûlants d'un feu qui me consume aujourd...