Depuis le temps, on aurait pu penser que l'envie
de pleurer se serait tarie. Mais non. Le pire, ce sont les soirs où les larmes ne coulent pas, alors que je suis tellement enveloppée dans la douleur que ce serait la seule chose qui pourrait m'apaiser.Le pire, ce sont les soirs où je suffoque sous le poids de ton absence, les soirs où je suis lucide à un point effrayant, les soirs où je me dis que c'est définitivement fini, qu'aucun scénario ne me permettra de remonter jusqu'à toi. Le cinéma et ses heureux hasards n'appartiennent qu'au domaine de la fiction. Dans la vraie vie, quand on perd quelqu'un, ce n'est pas pour le retrouver plus tard.
Le pire, ce sont ces soirs où je me prends la vérité en pleine gueule, quand la lumière est éteinte et que plus personne n'est là pour me forcer à me donner une contenance.
Je pensais que c'était fini. Que j'avais définitivement tiré un trait sur toi, fermé le chapitre de ce qu'on aurait pu être en même temps que la page internet. Mais je n'arrive toujours pas à comprendre ce que je ressens - quand je ressens encore quelque chose.
Parfois, j'arrive presque à me convaincre que tout va bien - que tout va mieux. Mais regarde, pas plus tard qu'hier, j'ai pleuré à en inonder mes draps. Ce que j'ai pleuré, je n'en ai aucune idée. Je t'ai peut-être pleuré toi, comme un proche mort sur la route ; t'as tout autant disparu de ma vie. J'ai peut-être pleuré notre amitié, qui a disparu avec toi. Ou alors, c'est l'amour que je t'ai porté, que je pleurais. Ouais, c'était probablement ça. Ou peut-être que je pleurais parce que je me trouvais stupide d'y avoir jamais cru, même si c'était le temps d'un infime moment.
Pleurer, ça fait du bien. Ça évacue tous les non-dits, ceux qu'on ne prononce pas parce qu'on ne sait pas les exprimer et ceux qu'on s'empêche de hurler pour éviter de se détruire totalement.
Pleurer, ça fait du bien. Mais ça ne change rien à l'effet que tu continues à me faire. Ça ne change rien à l'état médiocre dans lequel je suis. Ça ne change rien à l'implacable et l'inacceptable vérité qui est que tu n'es plus là.
Mais la vérité c'est que..
Bordel..
C'est trop dur.
Je n'en peux plus, darling. Je te jure.Je vois tous les jours des garçons qui méritent tous les regards, mais mes yeux restent perdus dans le vague, puisque tes messages ne sont plus à portée de vue. J'ai l'impression de vivre seulement pour te regretter, et bordel, c'est douloureux.
Et chaque fois que je les regarde, je peux leur trouver toutes les qualités du monde, aimer la manière dont ils sourient, les rides qui se forment au coin de leurs yeux, et les cheveux qui retombent avec grâce sur leur front, leur voix virile, leur humour, leur parfum, la couleur de leur peau ou la douceur ferme qui semble se dégager de tous leurs gestes, mais je ne peux faire taire la voix qui hurle en moi qu'ils ont beau être tout ça, ils ne sont pas toi.
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HARD TO LOVE BUT LOVING SO HARD
De TodoT'as apparu dans ma vie comme une étoile filante dans le ciel, et t'étais déjà parti que je réalisais enfin ce que toi comme l'étoile vous étiez : trop rapides, trop éclatants, trop beaux pour être approchés. Brûlants d'un feu qui me consume aujourd...