Jour 167 - 25 mars

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Moi : 

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Moi : 

Jimin,

Moi :

Je crois que c'est la première fois, ce soir, que je n'ai pas le temps de t'écrire convenablement. Je viens de sortir du travail, j'attends le métro, je profite de ce moment pour rédiger mon message. 
D'ordinaire, je serais rentré tranquillement à la maison où j'aurais passé ma soirée dans le calme, mais ce soir, mon colocataire de l'enfer me traîne je ne sais où et je n'ai pas eu d'autre choix que de le suivre. Ça fait des siècles que je ne suis pas sorti avec des amis. Les dernières fois étaient avec vous. Je ne l'ai pas dit à Sam, mais quelque part, je sais que cette soirée ne pourra pas me faire de mal. J'arrêterai peut-être de penser à toi, juste quelques heures. 

Moi :

Cette histoire me rend dingue. Te voir partout à la télé, sur les écrans, entendre vos chansons toute la journée, dans chaque commerce, je n'en peux plus. Ça finit par m'écœurer. J'ai l'impression de contempler ton bonheur, la facilité avec laquelle ta vie, à toi, continue, alors que la mienne part en lambeaux. 

Moi :

Pourquoi rien ne semble avoir changé ? Pourquoi es-tu le même qu'avant que je ne te rencontre ? Tu ne souris pas moins, tu ne parais pas plus abattu. Rien. C'est comme si je n'étais jamais entré dans ta vie, comme si on ne m'en avait jamais sorti de force. Parfois, je me réveille le matin et je me demande si j'ai rêvé te tenir dans mes bras. Tu sais, ces songes qui restent sur ta peau longtemps après que l'alarme de ton téléphone ait sonné. Tu es l'un deux, tu ne quittes pas mes sens. 

Moi :

Ça fait 167 jours que je t'ai dans la peau.

Moi :

Un jour sans toi, un jour de trop.

Un jour sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant