"Jimin,
Ça fait 162 jours. 162 jours depuis que j'ai planté ma vie. Peut-être même depuis que j'ai failli planter la tienne.
Je ne sais pas pourquoi je continue de t'écrire tous les jours, comme ça. J'attends peut-être que tu sortes de tes gonds...
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Moi :
Hey Jimin
Moi :
Tu te moques de moi ?
Tu crois que je le dis en l'air quand je te demande de prendre soin de toi ?
Tu ne penses pas que tu me le dois ?
On en a parlé, pourtant, des milliers de fois.
« Fais gaffe à toi », je te disais, « Personne ne peut mieux le faire que toi », je répétais.
Et toi tu acquiesçais, puis tu m'embrassais en souriant, comme si ça ne comptais pas vraiment.
Moi :
Et tu ne dormais pas.
Et tu ne mangeais pas.
Et tu dansais, comme si ta vie en dépendait.
Mais si toi, tu ne comptes pas, qu'est-ce qui est important ?
Moi :
Jimin, sérieux !
C'est le dernier truc que tu m'as promis.
Avant de t'endormir contre moi, tu as juré que tu prendrais soin de toi.
Et le lendemain, t'étais parti.
On n'a pas pu se revoir, ensuite. Il ne me restait que ton odeur sur les draps et cette promesse.
Ça fait 171 jours qu'il ne me reste que ça
Ne me la prends pas.
[...]
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Moi :
Un jour sans toi... Je vais devenir taré, putain...
