Jour 168 - 26 mars

189 38 17
                                    

Moi :

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Moi :

Jimin,

Moi :

Tu veux bien que je raconte ma soirée ?

Moi :

À peine arrivé à la maison, Sam m'a attrapé le poignet pour qu'on reparte. Je n'ai eu le temps que de jeter mes affaires de boulot dans un coin et me voilà de nouveau dans le métro. 

Moi :

Il n'arrêtait pas de parler, très vite. Il me racontait une anecdote, me posait une question, rebondissait sur ma réponse et reprenait son monologue. Des mois de discussions semblaient jaillirent hors de lui.

Moi :

Peut-être étaient-ce les discussions que nous n'avions jamais tenues ? Dieu sait qu'il devait y en avoir !

Moi :

J'ai rencontré Sam à peine quelques jours après être arrivé en Corée . Il m'a fait visiter l'appartement tout de suite et nous avons discuté. Beaucoup. Le courant est passé immédiatement. J'avais le sentiment d'avoir trouvé un ami plutôt qu'un logement. Ce jour-là, on a fini par passer l'après-midi au café d'en bas, celui où je travaille à présent. Il m'a parlé de lui, de son pays d'origine qui lui manquait, de sa passion pour la mode, celle qui le faisait rester à Séoul malgré qu'il ne s'y sente pas toujours très bien. Il m'a demandé d'où je venais, qui j'étais, ce que j'aimais... Et alors que j'essayais de lui répondre, j'ai pris conscience que je ne savais pas. La seule chose dont j'étais certains, c'était d'où je venais. Pour le reste, aucune de mes réponses ne me paraissait satisfaisante. Finalement, je ne connaissais rien de plus sur moi que ce que tout le monde pouvait affirmer :

Moi :

« Je m'appelle Kim Taehyung, j'ai 25 ans, je suis né en Corée du Sud, mais je n'y suis pas resté longtemps. Lorsque j'avais 6 ans, mon père a trouvé du travail en Espagne, dans le sud, à Séville. C'est le père de Kook qui l'a embauché. J'ai passé ma vie entière là-bas. Je parle couramment les deux langues, ainsi que l'anglais. J'ai toujours été un très bon élève, l'école et le travaille sont important à mes yeux. Ne pas réussir n'est pas envisageable. Je suis une petite fourmi, rien ne me réconforte autant que d'achever une tache importante, d'anticiper un besoin, de garnir un compte bancaire pour se préserver de la disette. Bref, j'ai besoin de sécurité. Je veux des plans, des programmes, un temps d'adaptation, de prévision. J'ai été élevé comme ça, c'est ce que je suis. L'image qui me colle à la peau.
J'aime ma famille, mes amis, quelques groupes de musiques, certains films... ».

Un jour sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant