L'Australien - 25 mars

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 L'Australien :

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 L'Australien :

Yoh Taehyung !

Tu travailles aujourd'hui ?

Il y a une énorme boite qui traîne depuis une semaine dans le salon.

C'est un colis. Pourquoi tu ne l'as pas ouvert ?

C'est horrible, ça me nargue, j'ai envie de fouiner.

T'étonnes pas si en rentrant il est ouvert, hein !

Tu n'avais qu'à pas le laisser traîner.   

 Moi :

Noooon ! N'y touches pas, c'est un colis de ma mère.  

L'Australien :

En plus !? Mais t'attends quoi ? Il doit être rempli de trucs délicieux à grignoter !

 Moi :

Je sais, c'est juste que j'ai peur d'avoir le mal du pays. 

 L'Australien :

Ah, ça, je comprends.

Dis, ce soir je sors avec quelques amis, tu ne veux pas venir avec nous ?

 Moi :

Oh merci, mais je pense que je vais rentrer me coucher, je suis vanné.

 L'Australien :

Taehyung !

Ça ne peut plus continuer !

Tu m'inquiètes, vieux.

Je ne sais pas ce qu'il t'arrive, mais je vois bien que ça ne va pas.

Tu perds du poids à vu d'œil, tu ne manges rien, tu dors tout le temps...

Où est passé mon coloc énergique qui avait des étoiles dans les yeux en emménageant ici ?

Il s'est passé quelque chose ?

C'est en rapport avec ton boysband, là ?

Je dois péter la tronche de quelqu'un ?

Et arrête de me mentir, ça m'énerve.

De toute façon, c'est simple, ou bien tu me racontes, ou bien je fais un rapport détaillé à ta mère.

Et je précise en plus que tu n'as pas nettoyé la salle de bain, alors que c'était ton tour.

 Moi :

Je suis au travail, Sam

 L'Australien :

Cool, moi je suis dans le canapé.

Chacun ses problèmes.

 Moi :

Non mais...

L'Australien :

Alors ? Tu te décides ?

Moi :

Je ne peux pas te raconter, même si je le voulais.

Ce n'est pas contre toi, il y a juste des choses que je ne peux pas dire.

L'Australien :

Bon écoute, arrêtons de tourner autour du pot.

Je sais que t'as complètement craqué pour un des mecs avec lesquels tu bossais. Je ne sais pas si c'était réciproque, mais ça crevait les yeux que t'étais en pleine romance. On aurait dit un ado attardé quand tu rentrais à la maison. T'avais de la guimauve qui dégoulinait de partout. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas la voir. Donc, si t'as peur que je vous juge parce que vous étiez deux hommes ou que je fasse une sale réputation à ta célébrité chérie, arrête immédiatement. J'suis pas assez débile pour m'offusquer de deux mecs qui se tripotent, et j'ai autre chose à faire que de colporter des ragots.

L'Australien :

Mais j'en ai ma claque de te voir dépérir dans mon appart. J'ai l'impression de vivre avec un cadavre en décomposition. Ça me saoule et ça m'inquiète. Alors ce soir, toi et moi, on va aller boire quelques verres et, au mieux tu vides ton sac, au pire tu renoues avec ta vie sociale. C'est clair ?

Moi :

Euh... J'ai le choix ?

L'Australien :

Non.

Et ce serait chouette que tu achètes des croquettes pour Billy en rentrant, stp

Moi :

Mais c'est ton chat !

L'Australien :

Peut-être, mais t'as pas nettoyé la salle de bain.  

Un jour sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant