Luxus se tourna vers sa compagne et vit son sourire se décomposer lentement. Il la pris dans ses bras. : On pourrait partir demain, qu'est ce que tu en penses ?
Lucy : Tu es sûre que tu veux y aller ? Franchement, c'est pas nécessaire.
Luxus : Oui je suis sûre. Je veux faire les choses bien.
Lucy : Dans se cas, pourquoi ne pas y aller aujourd'hui ? Au moins se sera réglé.
Luxus : Non, tu étais de nouveau malade dans le train. Je préfère que tu te reposes aujourd'hui, nous partirons demain.
Lucy se blotti dans ses bras : Demain donc. Je vais rentrer, j'ai besoin de dormir un peut.
Luxus se leva : Je t'accompagne.
Les deux blonds quittèrent la guilde. Mira se tourna vers les compagnons de voyage des deux autres.
Mira : Lucy c'est senti mal pendant le trajet ?
Erza acquiesça : A l'allée comme au retour.
Grey intervint : Luxus a dû lui refiler son mal des transports, pas de quoi s'inquiéter.
Mira : Tu crois que c'est ça ? ses yeux se mirent à pétiller. Elle ne serait pas plutôt enceinte ?
Erza : J'en doute, Natsu aurait senti l'odeur de l'enfant.
Grey : Pas nécessairement. Son odeur a changée récemment, du coup...
Natsu : Non, Erza a raison, je l'aurait senti si l'odeur de Lucy avait encore changée.
Grey : Tu crois ? Après tout, vous n'avez pas vraiment été proche dernièrement à cause de Luxus.
Mira bouda : C'est pas drôle. Moi, je veux être tata.
Happy pouffa : Ne t'inquiète pas, va. Vu le nombre de fois ou ils jouent aux cartes tous les deux, tu n'attendras sûrement pas longtemps.
Mira le regarda étonnée, pendant que les trois autres viraient aux rouge vif.
Dans l'appartement, les deux blonds étaient allongés sur le lit et se faisaient face.
Luxus : Qu'est ce qui ne va pas ? Tu n'as pas dit un mot depuis que nous avons quitté la guilde.
Lucy : En fait, je me demandais si... si tu me laisserais parler à mon père seul à seul avant d'intervenir.
Luxus : Pourquoi ? Tu as honte de moi ? Parce que je ne viens pas de ton monde ?
Lucy fronça les sourcils : Qu'est ce que tu racontes comme bêtises ?! Comment pourrais-je avoir honte de toi ?Je suis fière d'être celle que tu as choisi. Non, je voudrais juste mettre les choses au clair avec lui avant de lui apprendre la nouvelle.
Luxus : Hmm. Tu es sûre que le fait que je ne vienne pas de ton monde ne pose pas de problème ?
Lucy lui caressa la joue : De quel monde est-ce que tu parles ? Celui ou depuis la mort de ma mère j'étais toujours seule ? Celui ou je n'intéressait mon père que pour l'argent que je pourrais lui rapporter en épousant un homme riche ? Celui plein de dorures et qui pourtant n'était qu'une prison froide ? Lis dans mon cœur, tu verras que je t'aime comme tu es et pour qui tu es. Par contre, j'ai peur de la réaction de mon père. Je préfère te prévenir, il y a de fortes chances pour qu'il te refuse ma main.
Luxus la regarda profondément : Cela changerais quoi que ce soit pour toi ?
Lucy se colla à lui : Non, jamais. Qu'il approuve ou non m'est totalement égale. Je sais que tu es celui avec qui je veux faire ma vie. Tout ce qu'il pourra dire ou faire n'y changera rien. Peut importe mes origines ou même les tiennes. Aujourd'hui, c'est toi mon monde.
Luxus la serra dans ses bras alors qu'elle commençait à fermer ses yeux lourds de fatigue : Je te laisserais lui parler seul à seul. J'attendrais dehors, tu n'auras qu'à ouvrir la fenêtre quand tu voudras que je te rejoigne. Repose toi maintenant, une longue journée nous attends demain.
Dans une lugubre demeure, juste à la sortie de Magnolia, un homme tout vêtu de noir et le visage masqué se présenta devant son Maître.
Maître : Alors ? Qu'as-tu appris ?
? : Maître José, la fille c'est liée au petit fils de Makarov. Selon mes sources, ils vont bientôt se marier. Mais avant ils vont se rendre chez le comte Heartfilia.
José : Quelle rapidité. Mais cela m'arrange, quand partent-ils chez son père ? Partent-ils seuls ?
? : Demain. Apparemment oui.
José : Et pour ce qui est du traître ?
? : Il semblerait que Gajeel se soit également trouvé une compagne.
José : Bien. Très bien. Nous agirons donc pendant leur retour. Veilles bien à tout coordonner. Je veux que les attaques se fassent en même temps.
? : Maître, si je puis me permettre, je comprends pour Gajeel, mais pourquoi s'en prendre au petit fils de Makarov et à son amie ?
José : Ce n'est que le début. Ils seront l'instrument de ma vengeance contre ceux qui ont réduit ma guilde à néant. Fais en sorte que tout soit parfait ! Aucune erreur n'est permise, c'est clair ?
? : Très clair, Maître. Nous réussirons.
L'homme en noir sortit du bâtiment et s'enfonça dans la forêt, à la recherche de ses compagnons d'armes pendant que José Porla se réjouissait à l'avance de la souffrance qu'il allait infliger à ses ennemis.
Le matin, les deux blonds se rendirent à la gare et trouvèrent Natsu, Erza et Grey sur le quai.
Luxus : Qu'est-ce que vous faites là vous ?
Grey : Bonjour à toi aussi. T'es toujours aussi agréable le matin ? Je sais pas comment fait Lucy pour te supporter.
Lucy : Grey !
Erza intervint : On vient avec vous.
Lucy : Quoi ? Pourquoi ?
Erza : Natsu as eu un mauvais pressentiment. On vous accompagne, un point c'est tout.
Lucy regarda le mage de feu qui pris la parole : Ne me demande pas de détails. Je sais pas pourquoi, mais je sens qu'il faut qu'on reste avec vous.
Lucy avait senti depuis le matin la tension qui habitait son compagnon et se tourna vers lui.
Avant même qu'elle ai dit quoi que ce soit, il parla : Qu'ils viennent. J'ai aussi un mauvais pressentiment quand à ce voyage.
Lucy : Pourquoi ne pas le reporter alors ?
Luxus : Non. Nous y allons aujourd'hui et ils nous accompagnent.
Ils montèrent tous dans le train et se préparèrent à un voyage qui durerait plusieurs heures.
Quand ils arrivèrent enfin à destination, ils descendirent et marchèrent en direction de l'immense demeure des Heartfilia.
Erza : Ils est immense ce village, mais il n'y a pas beaucoup de maisons.
Lucy sourit : Ce n'est pas un village, c'est le jardin.
Grey : Pardon ?!
Lucy indiqua les habitations : Ce sont les maisons des domestiques.
Natsu : Tu es une princesse en fait, c'est ça ?
Lucy rit : Pas du tout. Mais c'est vrai que mon père est très riche.
Luxus lui embrassa la tempe et murmura à son oreille : Tu es ma princesse.
Il vit sa compagne sourire joyeusement, puis tout à coup son sourire se fit mélancolique alors qu'elle fixait une statut qui trônait au milieu d'un bosquet.
Lucy attrapa la main de son compagnon et le tira vers le monument : Viens, il y a quelqu'un que je voudrais te présenter.
Ils s'arrêtèrent devant la statut et il vit la plaque qui indiquait la date de naissance et de mort de Layla Heartfilia, la mère de sa compagne.
Lucy, tenant toujours la main du jeune homme, s'agenouilla devant la tombe de sa mère, caressa la plaque de marbre et commença à parler : Bonjour maman. Cela fait longtemps que je ne suis pas venu, pas vrai ? Je suis désolé d'être partie comme ça, mais je sais que tu me comprends. Tu aurais fait la même chose à ma place, j'en suis sûre. Je lui en veut beaucoup. Tu as vu ce qu'il a fait, n'est-ce pas ? Je ne peux pas lui pardonner le mal qu'il a fait à ma famille, tout ça pour l'argent, car je suis sûre qu'il n'est question que de ça. Mais, ce n'est pas pour ça que je suis là. Je te présente Luxus, mon fiancé. Une larme coula doucement le long de sa joue. Je vais faire un mariage d'amour, maman, comme tu l'as toujours souhaité pour moi. La seule chose qui manque à mon bonheur, c'est ta présence. Mais, tant que je vivrais, une partie de toi vivra avec moi, en moi. Je sais que tu es heureuse pour moi. Après aujourd'hui, je ne pourrais sans doute plus revenir ici, mais je penserais toujours à toi. Je t'aime maman. A bientôt.
Elle se releva et se blotti dans les bras de son amant en regardant le visage de la statut.
Luxus suivit son regard : Cet ange à un visage qui me semble familier.
Lucy : Il a été fait à l'image de ma mère.
Luxus : Elle était très belle, comme toi. Tu lui ressembles beaucoup.
Lucy rougit : Merci. Ses clés se mirent à briller et ses esprits apparurent. Qu'est ce que vous faites là ?
Cancer s'avança : Nous venons saluer votre mère ébi.
Tous les esprits s'inclinèrent vers la tombe et d'une même voix dirent : Mes hommages Dame Layla. Merci de nous avoir confier à votre fille. Elle vous ressemble beaucoup. Nous sommes très heureux d'être ses esprits. Soyez en paix, nous veillons sur votre trésor.
Luxus : Son trésor ?
Crux : Quand elle nous a appris qu'elle était enceinte, elle nous a dit « Bientôt, j'aurais un trésor à protéger. J'espère que vous m'aiderais. » il s'approcha de la blonde. C'était vous. Vous étiez son trésor le plus précieux.
Lyra : Elle m'avais demandé de lui apprendre des berceuses pour pouvoir te les chanter. Tu étais encore dans son ventre qu'elle te les chantait déjà.
Lucy rit les larmes aux yeux. : Elle me les a apprises à son tour, pour que plus tard je les chantent à mes enfants. Quand je les chantent, j'entends encore sa voix qui chante avec moi.
Lyra lui caressa les cheveux : Tu as la même voix que ta mère. Elle serait très fière de ce que tu es devenue.
Lucy : J'espère.
Aquarius : N'espère pas. On le sait.
Lucy sourit : Merci.
Aquarius : Je suis sûre aussi qu'elle aurait beaucoup aimé ce beau mâle que tu as.
Lucy fronça les sourcils : Bas les pâtes. Tu as déjà un petit ami, ne t'approche pas du mien si tu ne veux pas que je jette ta clé.
Taurus larmoyant : Mon nice body c'est trouvé un petit ami.
Luxus gronda.
Loki : Bon, il est temps pour nous de repartir, sinon nous allons trop puiser dans tes réserves.
Lucy : Vous êtes venu en faisant appel à ma magie ? Je ne sens rien pourtant ?!
Loki sourit : Ton potentiel à grandement augmenté depuis que tu es avec la pile électrique, princesse.
Luxus s'élança vers Loki, qui rit en disparaissant, vite suivit de tous les autres esprits de la blonde.
Natsu, Erza et Grey qui étaient restés en retrait s'approchèrent du couple.
Erza se tourna vers l'immense demeure au bout de l'allée : C'est ça ta maison, Lucy ?
Lucy observa quelques instants la maison qui avait des allures de château : C'était ma maison, oui.
Natsu : Bon, on y va ?
Grey : On pourra visiter ?
Lucy baissa les yeux : Je ne sais pas Grey, je ne sais pas du tout.
Luxus serra la blonde dans ses bras, tentant de lui communiquer sa force : Courage, c'est un mauvais moment à passer. Peut importe ce qu'il dira. Même s'il n'accepte pas, nous serons ensemble. Toi, moi et tout ceux de Fairy Tail. Nous sommes ta famille.
Lucy lui fit un sourire tendre : Oui.
Natsu lui sourit : C'est vrai, et un jour, vous fonderais une famille tous les deux. Si ton père ne veux pas faire parti de ce bonheur... Hé bien, tant pis pour lui. Nous, nous serons toujours là.
Lucy lui caressa rapidement le bras : Merci. A vous tous.
Ils avancèrent et devant la porte d'entrée, Lucy embrassa une dernière fois son compagnon avant de pénétrer dans le hall d'entrée de la grande demeure ou elle fut vite accueilli par les vieux domestiques qui l'avaient vu grandir. Il y eut beaucoup de larmes de joie et de cris jusqu'à ce qu'un domestique particulièrement hautain ne vienne gâcher ses retrouvailles.
Domestique se racla la gorge : Hum hum. Votre père vous attends, Mademoiselle Lucy.
Lucy se redressa : Merci, j'y vais de ce pas.
Domestique haussa un sourcil : Sauf votre respect, Mademoiselle, vous devriez vous vêtir correctement avant de vous présenter devant votre père. Cette tenue ne scié guère à une personne de votre rang.
Lucy souffla et se tourna vers ses anciennes femmes de chambre. Elle ne put dire un mot que les deux femmes l'emmenèrent rapidement se changer. Elles l'aidèrent à enfiler une robe et la coiffèrent d'un chignon.
Lucy était pensive devant le miroir : C'est vrai qu'avant je portait toujours ce genre de robe.
Femme de chambre 1 : Vous ressemblez de plus en plus à votre mère, Mademoiselle.
Femme de chambre 2 : C'est vrai, vous êtes aussi belle qu'elle. Il est juste dommage que cette robe ne vous ailles plus aussi bien qu'avant, elle me semble un peut petite, non ?
Lucy sourit : Ca ira très bien, ne vous inquiétez pas. De toute façon, je ne compte pas rester longtemps. Merci de votre aide.
Femme de chambre 1 : Dites, qu'est ce que c'est que cette marque à votre cou ? Vous vous êtes fait mordre par une bête sauvage ou quoi ?
Lucy rit : Une bête sauvage ? Je suppose que certains dirait que c'est le cas. Bon, je vais voir mon père. Je suppose qu'il est dans son bureau, comme toujours.
Femme de chambre 2 : Oui, Mademoiselle.
Lucy sortit de la pièce et se rendit devant le bureau de son père. Porter à nouveau ce genre de vêtement lui faisait bizarre, cela lui rappelait beaucoup son enfance. Arrivé devant les deux grandes portes en bois, elle inspira un grand coup, frappa à la porte et attendit qu'on l'autorise à entrer. Quand enfin elle entendit son père l'y autoriser, elle pénétra dans le grand bureau paternel, referma la porte derrière elle et s'avança jusqu'au bureau.
Lucy fit une révérence : Bonjour, père.
Jude tournait le dos à sa fille et dit d'un ton froid : Lucy... Te voilà enfin de retour. Je suis heureux de voir que tu as enfin retrouvé tes esprits.
Lucy : Certes père, je suis là.
Jude : Bien. J'espère que tu te rends compte de tout ce que ta fugue à pu me causer comme ennuis. J'étais près à engager une nouvelle guilde pour te ramener. Tu es revenue à la raison juste à temps. Tu vas aller dans ta chambre et ne plus en sortir.
Lucy : Pardon ?
Jude : Dans deux semaines tu épouseras le fils d'un ami à moi qui possède une grosse fortune. Cela permettra aux chemins de fer Heartfilia de s'étendre vers le nord. Bien sûre, la première année, tu devras donner naissance à un fils qui pourra hériter de ma fortune. Maintenant va dans ta chambre.
Lucy : Père, je crois qu'il y a une méprise.
Jude haussa un sourcil et se tourna enfin vers sa fille. Il bloqua quelques instants sur elle avant de réussir à parler : Pardon ?
Lucy : Je suis désolé d'être parti comme je l'ai fait, sans prévenir personne. C'est vrai, j'ai mal agit, mais je ne suis en aucun cas revenu pour rester. Je ne suis pas votre pantin, j'ai choisi de vivre ma vie comme je l'entends. Elle caressa tendrement le signe sur sa main. J'aime Fairy Tail, c'est ma famille. Je suis venu vous dire que si vous tentez encore quoi que ce soit contre ma guilde, alors nous serons ennemis et si besoin est, nous vous détruirons !
Jude s'énerva : Cesse de raconter des sottises et va dans ta chambre !
Lucy : J'aurais aimé que cela se passe autrement, mais rien n'a jamais été simple avec vous. Je ne suivrais pas vos ordres. Je n'épouserais pas le fils de votre ami. Je vais épouser l'homme que j'aime. Je sais que maman aurait était heureuse pour moi, je sais qu'elle m'aurait soutenu de tout son cœur. Elle m'a toujours dit de suivre mon cœur et de faire ce qui me rendrait heureuse.
Jude : Qu'est ce que tu racontes ? De quel homme parles-tu ?
Lucy : Si vous voulez le rencontrer, ouvrez donc la fenêtre.
Jude fronça les sourcils, mais ouvrit tout de même la fenêtre derrière lui. Aussitôt, un éclair déchira le ciel, entra par la fenêtre et tomba sur la blonde. Quand la foudre disparut, le père de Lucy la vit dans les bras d'un grand homme blond avec une cicatrice bizarre sur le visage, des écouteurs sur les oreilles et un grand manteau avec de la fourrure. Ils se regardaient tous deux et la jeune femme affichait un sourire tendre en caressant la joue de son compagnon.
Quand le jeune homme se tourna enfin vers le père de sa bien aimée, celui-ci resta pétrifié par le regard de pure haine qui lui été adressé mais se repris vite : Qui êtes vous ?
Luxus gronda : Le compagnon de votre fille.
Jude s'étouffa presque : Son...compagnon ? Lucy, c'est une plaisanterie, j'espère ?!
Lucy : Absolument pas, père.
Jude s'énerva : Cesse tes enfantillages, et va dans ta chambre ! Dans deux jours tu rencontreras ton fiancé, et...
Luxus gronda et laissa échapper des éclairs de colères, se qui coupa net la tirade de Jude : Je vous interdit de lui parler sur se ton ! Vous êtes peut-être son père, mais je n'oublierais jamais toutes les souffrances qu'elle a dû endurer par votre faute. J'ai entendu votre conversation tout à l'heure et Lucy dit vrai, si vous tentez encore de la reprendre ou même de vous en prendre à un seul mage de Fairy Tail, nous vous ferons payer cent fois la douleur que vous nous aurez infligé.
Jude : Tu veux de l'argent, c'est ça ? Mais si Lucy reste avec vous, elle ne touchera rien, je la déshériterais.
Luxus s'énerva encore plus et cria : Votre argent ne nous intéresse pas, pas plus que le sois disant pouvoir qu'il apporte. J'aime Lucy pour celle qu'elle est. Avant que vous ne tentiez de la reprendre, nous ne savions même pas que Lucy était une Heartfilia.
Jude : Lucy, si tu pars, je serais ruiné. Tu ne peux pas me faire ça, je suis ton père.
Luxus : Après l'attitude que vous avez eu envers elle, vous osez essayer de la faire culpabiliser ?! Vous ne pensez qu'à vous et à votre argent ! Son bonheur ne vous intéresse donc pas ? Vous vous fichez de la savoir mariée à un homme qu'elle n'aimera jamais, tant que vous avez votre fichu pognon ! Vous me dégoûtez !Vous êtes indignes d'être son père.
Jude : Je suis son père, et elle doit m'obéir ! Vous n'avez rien à dire jeune homme.
Luxus : Elle est ma compagne, par conséquent, j'ai plus que mon mot à dire ! il se tourna vers la blonde qui avait les larmes aux yeux de voir à quel point elle représentait aussi peux pour son propre père et la pris dans ses bras en murmurant. Je suis désolé ma belle. On aurait jamais dû venir ici, c'était une erreur. Je ne pensais pas que ton père ressemblait autant au mien. Pardon, sans le vouloir je t'ai fait du mal.
Lucy murmura : Ne t'en veux pas, mon amour. Il aurait de toute façon fallu mettre les choses au point un jour ou l'autre.
Jude : Lâche ma fille tout de suite.
Lucy se positionna devant son amant en gardant toujours sa main dans la sienne : Père, je suis désolé que vous le preniez comme ça, mais peut importe ce que vous direz, je ne changerais pas d'avis. Vous pouvez me déshériter, je n'ai jamais voulu de votre argent, pas plus que je ne veux me marier avec un homme que je n'aime pas.
Jude : Tu n'as jamais voulu de mon argent ? Mais... Tu voulais quoi alors ?
Lucy sourit tristement : Je voulais la seule chose que vous m'avez toujours refusé depuis la mort de ma mère.
Jude haussa un sourcil : Et c'est ?
Lucy avait les larmes aux yeux : Votre amour. Depuis que mère est morte, vous ne m'avez plus jamais regardé, ni même adressé la parole, sauf pour m'engueuler et me donner des ordres. Vous étiez toujours en déplacement, ou enfermé dans votre bureau, pendant que j'étais seule. Le jour ou ma mère est morte, j'ai également perdu mon père.
Jude : Je... Je faisait ça pour ton bien, pour que tu sois heureuse.
Lucy avait le poing serré de colère : Menteur !
Jude : Quoi ?
Lucy laissa une larme couler sur sa joue : Vous mentez, vous ne pensiez qu'à vous. Comment Vous vous sentiez, la tristesse que Vous ressentiez d'avoir perdu votre femme, Votre solitude, l'amour que Vous aviez perdu ! Vous, toujours Vous et rien que Vous ! Pas une seconde vous ne vous êtes demandé à quel point je pouvais être malheureuse. Je me souviendrais toute ma vie du jour ou je suis venu dans votre bureau car je vous avais préparé un goûter, vous vous en souvenez ? J'étais si heureuse, pour une fois que vous étiez à la maison le jour de mon anniversaire. Je pensais naïvement que nous aurions pu passer la journée ensemble, comme quand mère était là, c'était le seul cadeau que je souhaitait, la seule chose que je voulais, un peut d'attention et d'affection de la part de mon père. Vous vous en souvenez, père ? De la manière dont vous m'avez hurler de sortir sans avoir pu placer un mot ?
Jude : Je...
Lucy lui coupa la parole : Et vous vous souvenez que les domestiques ont dû faire venir le médecin en pleine nuit car j'avais fait un malaise ? Non, bien sûre, vous n'en avez jamais rien su.
Jude : Comment ?
Lucy : J'ai entendu deux domestiques en parler le lendemain, ils étaient devant ma chambre. Le premier à demandé si l'autre vous avait prévenu et le second a répondu « Pourquoi faire ? Il ne s'occupe pas d'elle de toute façon. Si je l'avais réveillé en pleine nuit pour ça, j'ose même pas imaginer sa colère. Elle est très mignonne, mais visiblement il ne l'aime pas, alors je risquerais pas de me faire virer pour ça. » Je n'avais pas dix ans et je savais que j'étais seule au monde. Ce n'est que plus tard que j'ai compris que la seule chose que je représentais pour vous était la possibilité d'agrandir votre empire.
Jude : Lucy...
Luxus intervint en serrant dans ses bras la blonde qui se blottit contre son torse et laissa couler quelques larmes en s'accrochant désespérément à lui. Il lui murmura à l'oreille : Chut. Ma chérie. Sa suffit. Nous allons partir. Ce n'était vraiment pas une bonne idée de venir. Il lui caressa le dos. Rentrons à la maison.
Lucy hocha la tête, la gorge trop nouée pour pouvoir articuler un seul mot avant de sombrer brusquement dans l'inconscience, trop chamboulé par toutes ses émotions en une seule journée.
Luxus saisi Lucy dans ses bras quand il la senti tomber et se tourna vers Jude : Nous partons et ne reviendrons pas. Mais...si un jour, vous changez, si... vous voulez faire parti de notre vie et peut être connaître vos petits enfants... Elle est pleine de colère et de rancœur pour l'instant, mais dans le futur, je suis sûre qu'elle saura vous pardonner...
Jude regardait ce jeune homme auquel sa fille semblait si attachée. Lui au moins semblait lui donner ce dont elle avait besoin. Décidément, il avait tout fait de travers. Elle avait raison, il avait été incroyablement égoïste. Sa chère Layla n'aurait pas mâché ses mots pour l'engueuler. Comme venait de le faire sa fille. Depuis quand avait-elle tant grandit ? Depuis quand ressemblait-elle tant à sa mère ?