Lucy somnolait contre Gajeel pendant que celui-ci et Lévy ne se lâchaient pas du regard, quand la porte au fond du couloir fut ouverte brusquement.
Trois hommes s'approchèrent des barreaux. Lévy se calla au fond de sa cellule en tremblant et Gajeel passa un bras protecteur autour des épaules de la blonde. L'enfant d'un dragon slayeur est une chose rare est précieuse, il se devait de la protéger en attendant que Luxus puisse prendre la relève.
Les trois inconnus ricanèrent.
Homme 1 : Je croyais que tu étais avec la petite bleue. Tu préfères la blonde finalement ?
Homme 2 : Alors je peux peut être m'amuser un peut avec l'autre, non ? J'aime bien les seins de la blonde, mais je cracherai pas sur l'autre quand même.
Gajeel gronda férocement en maudissant les menottes qu'il portait et qui l'empêchait d'exploser la tronche des salauds qui osaient menacer de s'en prendre à sa compagne.
Homme 1 : Ben quoi ? Tu voudrais garder les deux pour toi ?
Homme 2 : Tss tss tss. Il faut partager voyons.
Lucy ouvrit doucement les yeux.
Homme 1 : Alors, laquelle tu nous laisse pour qu'on s'amuse ? Je t'assure qu'elle prendra son pied.
Gajeel ressera son étreinte alors que Lucy écarquillait les yeux en comprenant ou voulaient en venir leurs tortionnaires.
Le troisième homme qui était resté à l'entrer de la cellule soupira, pendant qu'un des autres ouvrit la porte de celle de Lévy avant de se repositionner devant Gajeel.
Homme 1 : Le Maître veut qu'on lui ramène la blonde, mais après tout, nous aussi on a le droit de s'amuser.
Homme 2 se tourna doucement vers la cellule de Lévy en s'adressant à son acolyte : Elle est plutôt petite, mais je suis sûr qu'on pourrait bien s'amuser avec elle.
Les deux hommes eurent un rire gras en commençant à ouvrir leur ceinture alors que Gajeel grognait sans pouvoir bouger à cause de ses blessures.
Lucy comprit en même temps que Lévy. Non seulement ils avaient l'intention de la violer, mais en prime, ils entendaient le faire devant son compagnon et son amie.
La bleue tremblait comme une feuille.
Lucy se dégagea rapidement des bras de son ami, se leva et se positionna devant les deux violeurs avant que Gajeel ne puisse la rattraper.
Lucy : Ne la touchez pas !
Il y eut un moment de flottement pendant lequel personne ne savait trop comment réagir, puis les deux hommes rirent en s'approchant doucement d'elle.
Homme 1 : Tu préfères qu'on s'occupe de toi ?
Homme 2 : Fallait le dire tout de suite voyons. T'es sacrément bandante comme fille, tu veux pas enlever ta robe pour qu'on voie ce que tu caches dessous ?
Lucy eut un frisson de dégoût. Savoir qu'elle plaisait à ces hommes écoeurant la répugnait profondément. Elle ferma les yeux une seconde et appela Luxus dans sa tête mais n'eut aucune réponse. Elle sursauta violemment quand elle les rouvrit et se rendit compte que les deux hommes en avaient profité pour se rapprocher d'elle au point de presque la toucher.
D'un même élans ils lui saisirent les poignets dans l'intention de l'immobiliser afin de la déshabiller, mais ils tombèrent tous les deux ko à la seconde ou leur peau entra en contact avec la sienne.
Le troisième homme soupira encore et bouscula ses comparses pour les réveiller.
Homme 3 : Réveillez-vous bande d'imbéciles ! Vous ne devez pas la toucher, vous le savez. Crétins !
Homme 1 : Mais c'est pas juste. Elle a l'air trop bonne cette fille.
Homme 2 : C'est clair ! Laisse nous nous la faire !
Homme 3 soupira encore : D'abord, ce sont les ordres du Maître. Et ensuite, vous ne pouvez pas la toucher sans vous faire électrocuter, vous comptez faire comment pour la prendre ?! Ou alors c'est que vous êtes complètement masochiste.
Homme 1 : Je suis sûr qu'il y a une solution pour lui virer cet éclair qui la protège.
Homme 2 : Après tout, l'autre là, il l'avait dans les bras quand on est arrivé.
Homme 1 : C'est vrai, c'est qu'on peut passer outre sa protection !
Homme 3 : Bon, écoutez espèces d'abrutis finis, le Maître la veut tout de suite, alors vous arrêtez vos conneries et on se bouge ! Mais si vous voulez tant que ça pouvoir vous amuser avec elle, vous n'aurez qu'à lui demander. Il aura peut être une solution pour que vous puissiez la toucher. Après tout, ça ne ferait qu'en rajouter une couche quand son dragon la trouvera de savoir que vous avez réussi à vous la faire. Le Maître devrait apprécier cette idée. Il voudra peut être même y participer, c'est vrai qu'elle est jolie.
Les deux hommes bougonnaient dans leurs barbes, mais n'ajoutèrent rien alors que leur camarade se tournait vers la blonde.
Homme 3 : Maintenant, toi, tu te bouges. Tu es fortement attendu.
Lucy croisa les bras mais ne bougea pas.
Homme 3 fronça les sourcils : Tu vas m'obliger à utiliser la manière forte ma belle ? Parce qu'il pourrait être dommage qu'avec mon fouet je déchire tes vêtements. Quoi que...
Lucy fronça les sourcils mais ne bougea toujours pas.
Homme 1 : Bon, si tu attends qu'elle se décide, je vais peut être quand même aller m'amuser avec sa copine, moi.
Lucy se placa devant lui : Ne la touche pas !
Homme 3 : Si tu te décides à venir avec nous, ils la laisseront tranquille.
Lucy : Je vous suivrais à une seule condition.
Homme 3 haussa un sourcil et ricana : Une condition ? Et laquelle ? Parce qu'au cas où tu n'aurais pas remarqué, tu n'es pas vraiment en position de poser tes conditions.
Lucy : Mettez Lévy dans la même cellule que Gajeel.
Homme 1 : Et pourquoi on ferait ça ?
Homme 2 la déshabilla du regard : Si je fais ça pour toi, tu fais quoi pour moi ?
Lucy fit une grimace dégoûtée, mais ne lâcha pas des yeux celui qui semblait être le chef.
Homme 3 : Et pourquoi je ferais ça ?
Lucy : Gajeel est gravement blessé, il a besoin de soins constant. Et j'ai dans la vague idée qu'à mon retour, si je reviens, je ne serais pas vraiment capable de m'occuper de lui. De plus, s'il meurt dans ces conditions, votre Maître ne devrait pas apprécier, je me trompe ? Le connaissant, il doit vouloir faire les choses en grand, non ?
Homme 3 grogna, mais dû reconnaître qu'elle n'avait pas tout à fait tord. Tout à l'heure ils s'en étaient donnés à cœur joie sur le mage, et s'il venait à leur claquer maintenant entre les doigts, il était certain que Porla leur ferait la peau à eux. Aussi, sans un mot, il pénétra dans la cellule de Lévy, l'attrapa par les cheveux et la jeta aux pieds de Gajeel.
Rapidement, elle se redressa et se jeta dans les bras de son compagnon en pleurant, pendant que celui-ci continuait de fixer la blonde qui lui fit un sourire triste avant de suivre la tête haute ses futurs tortionnaires.
De l'extérieur, elle semblait tout ce qu'il y a de plus digne, mais à l'intérieur, elle appelait sans répits son compagnon. Elle avait peur pour elle, mais surtout pour l'enfant qu'elle portait. S'il leurs arrivait malheur à tous les deux, elle savait que son compagnon n'y survivrait pas.
Elle redressa le buste avant de pénétrer dans la pièce ou l'attendait Porla. Elle n'avait pas le choix, pour celui qu'elle aimait, elle devait tout faire pour survivre.
Porla se redressa à l'arrivée de la blonde et ricana. : Comme on se retrouve. Vous ne pouvez savoir à quel point je suis heureux de vous revoir.
Lucy : Le plaisir n'est pas partagé, je vous l'assure.
Porla : C'est qu'elle mordrait ! Ne fait pas trop ta fière ma petite, je ne peux peut être pas te mettre une baffe pour t'apprendre les bonnes manières, mais rien ne m'empêche d'utiliser un fouet.
Lucy : Ho, et vous pensez pouvoir faire pire que ce que Gajeel m'a fait à l'époque ? Vous vous surestimez beaucoup, vous ne croyez pas ?
Porla : Petite impertinente ! Mais je saurais te faire ravaler tes paroles. Il se tourna vers ses hommes. Pourquoi avez-vous mis autant de temps à me l'amener ?
Les deux premiers se mirent immédiatement à mentir pour sauver leur peau : Elle refusait de nous suivre Maître, et comme nous savions que vous ne vouliez pas qu'on vous l'abîme, on ne savait pas comment faire...
Le chef du groupe coupa court à leurs mensonges, définitivement lassé de la stupidité de ses subalternes : Elle a émis la condition que la petite bleue rejoigne la cellule du traître pour pouvoir le soigner avant de nous suivre.
Porla observa la blonde quelques instants, intrigué au plus haut point par son attitude : Pourquoi prends-tu autant soin de lui ? Il a bien failli te tuer la première fois qu'il t'a rencontré, et ce, dans le seul but de s'amuser un peut.
Lucy soupira : Et pourquoi devrais-je répondre à votre question ?
Porla commença doucement à s'énervé. Il ne semblait pas du tout lui faire peur à cette fille : Tu préfères quoi ? L'épée, le fouet, le chevalet peut être ? Cela fait longtemps qu'il n'a pas été utilisé. Il eut un sourire cruel. Tu réponds ou on commence à jouer ?
Il eut la satisfaction de la voir frissonner avant de répondre avec un léger sourire : Pour l'espoir.
Les quatre hommes froncèrent les sourcils.
Porla : Qu'est ce que c'est encore que ces bêtises ? L'espoir ? Mes fesses, oui. Encore des conneries gnian-gnian. Bien, puisque tu me prends pour un imbécile, nous allons commencer à jouer. Cela va peut être te délier la langue.
Lucy, bien que sachant la situation dangereuse, ne put s'empêcher de sourire : Je savais que vous ne comprendriez pas.
Alors que Porla et les deux subalternes fixaient la jeune femme avec un sourire malsain, le chef d'équipe fronçait toujours les sourcils, essayant de comprendre ou elle voulait en venir. Il était sûr qu'elle n'avait pas menti et qu'elle avait employé ce mot dans un but bien précis. Mais lequel ?
Après avoir enfin trouvé une ouverture par laquelle se glisser, la petite équipe de secours avançait lentement dans le dédale de couloirs du quartier général ennemi quand soudain Luxus s'arrêta.
Erza : Qu'est ce qu'il y a ? Tu as senti un danger ?
Luxus : Il faut qu'on se dépêche, Lucy est de plus en plus stressée. Je crois que... Tous ses muscles se contractèrent d'un coup et il siffla entre ses dents.
Natsu s'approcha : Qu'est ce qu'il ce passe ? Qu'est ce que tu as ressenti ?
Luxus avait le regard choqué quand il leva les yeux vers le jeune homme : La morsure du fouet.
Les trois amis grimacèrent. Grey, qui était resté un peut en avant, poussa une porte légèrement entre ouverte et observa le long couloir qui s'offrait à sa vue.
Grey interpella ses camarades : Psst. Je crois qu'il y a des cellules par ici, c'est peut être là qu'ils sont.
Natsu s'approcha : Laisse moi renifler. Il pris une grande inspiration avant de sourire à ses amis. Gajeel et Lévy sont ici. Dépêchons-nous de les sortir de là et d'aller chercher Lucy.
Luxus grognait au fur et à mesure qu'il ressentait les souffrances qu'endurait sa compagne. Il sentait chaque morsure du fouet sur la chaire tendre du corps de sa compagne. Il la sentait peut à peut perdre pied.
Natsu et Grey aidaient Gajeel à tenir sur ses jambes pendant qu'Erza aidait Lévy. Le dragon slayeur de fer faisait un rapide compte rendu des événements aux nouveaux venus. Ils rejoignirent Luxus au moment ou Gajeel évoquait le fait que deux des hommes avaient eu l'intention de violer les jeunes femmes.
Luxus se redressa violemment et laissa échapper un QUOI tonitruant.
Grey : Chut ! On va se faire repérer !
Luxus tourna vers lui un regard de pure haine et laissa enfin échapper les éclairs qui ne demandaient qu'à sortir depuis qu'il avait ressenti la tension qui habitait Lucy et commença à avancer. : Peut importe qu'ils sachent qu'on est là, je vais tous les tuer jusqu'au dernier.
Gajeel et Natsu l'interpellèrent. : Attends-nous !
Erza : Et nous alors ?
Gajeel : Sortaient d'ici et emmenaient Lévy avec vous.
Grey : Mais...
Natsu : Non, vous ne pouvez pas venir. Ils s'en sont pris à la compagne enceinte d'un dragon slayer, c'est à nous de lui faire payer. Allez attendre les autres dehors et si vous en voyez qui essais de s'échapper, faites leur la peau.
Sur ces mots, les trois dragons slayers commencèrent à courir en suivant les instructions de Luxus sur la direction à prendre.
Au moment ou Erza, Lévy et Grey sortaient du bâtiment, Luxus s'arrêta net et tomba à genoux, devant Natsu et Gajeel, une main tenant son épaule.
Ne voyant pas de sang, les deux autres comprirent rapidement qu'il s'agissait de Lucy.
Natsu s'accroupi devant un Luxus aux yeux écarquillés : Que lui ont-ils fait ?! Elle n'est pas...
Luxus était horrifié et ne pu que murmurer : Tir à l'arc. Ils se servent d'elle comme d'une cible.
Les éclairs que produisait le mage s'intensifièrent à tel point que Natsu et Gajeel durent reculer. Ses deux amis n'eurent même pas le temps de bouger que le blond était parti comme un dément. Avant qu'ils aient vraiment réalisé sa disparition, ils entendirent une immense explosion à l'étage supérieur et s'y précipitèrent.
Quand Luxus eut explosé la porte, ce qu'il vit faillit le rendre complètement fou. Lucy, sa douce compagne était allongée en position fœtale sur le sol, sa robe déchiré par endroits étendus tout autour d'elle, baignant dans une marre de son propre sang. De nombreuses coupures et ecchymoses marbré son corps et une flèche était planté dans son épaule. Elle respirait faiblement et pleurait doucement. Il la rejoignit rapidement et s'agenouilla à ses côtés. Il n'osait pas la toucher de peur de lui faire mal sans le vouloir.
Elle ouvrit lentement les yeux en sentant une présence près d'elle et des sanglots de soulagement la prirent quand elle reconnue le jeune homme.
Luxus lui caressa tendrement les joues, effaçant ses larmes : Chut. Je suis là. Ca va aller. Tout va s'arranger.
Lucy réussie à murmurer entre deux sanglots : Je t'aime.
Luxus commença à paniquer : Ne dit pas ça comme un adieu. Moi aussi je t'aime, et je t'interdis de me quitter. Je ne suis rien sans toi, je...
Un rire cruel l'interrompit et en levant les yeux, il put voir Porla et trois hommes sortir des décombres de la porte et du mur qu'il avait fait exploser.
Le jeune homme gronda : TOI !
Porla souriait à pleines dents : Beurk, autant de guimauve, c'est à vomir. Alors, tu aimes ce qu'on en à fait ?
Luxus rugit : JE VAIS VOUS TUER !!!!
Natsu et Gajeel entrèrent dans la salle au moment ou Luxus sautait littéralement sur les quatre hommes. Le blond allait tellement vite qu'il était presque impossible de suivre ses mouvements.
Il assomma sauvagement Porla et le Chef et attaqua les deux hommes qui étaient les plus proches de Lucy, qui n'était autre que ceux qui avaient voulu la violer. Pour ceux-là, aucune pitié, aucune miséricorde, ils allaient mourir et surtout, ils allaient souffrir avant de connaître la délivrance.
Il ramassa une épée qui traînait au sol, encore rouge du sang de sa belle et commença par leur taillader les tendons des chevilles afin d'être sûr qu'ils n'iraient nul part.
Les deux hommes hurlèrent en tombant au sol.
Les deux autres dragons slayeurs s'approchaient de Lucy afin d'essayer de lui porter secours quand Luxus s'interposa accroupi comme une bête en rugissant. : ELLE EST A MOI !!!
Ils s'arrêtèrent.
Le blond ne lâchait pas Natsu des yeux et épié ses moindres mouvements.
Natsu souffla : Gajeel, vas y. Il ne me laissera pas l'approcher, mais toi il devrait le tolérer.
Gajeel ne dit pas un mot et recommença à avancer vers la jeune femme. Quand il fut auprès d'elle, il l'allongea correctement et par le fait, se rendit compte que la seule partie de son corps encore intact était son ventre. Ne pouvant se défendre, elle avait tenté à tout prix de protéger son enfant. Il secoua la tête en serrant les poings et s'adressa à Natsu. : Il lui faut un médecin et vite, sinon elle et l'enfant ne survivront pas.
Natsu plongea son regard dans celui complètement fou du dragon slayer de foudre : Je vais chercher la Vieille. Je reviens le plus vite possible, en attendant, il jeta un regard aux quatre hommes fait ce que tu as à faire.
Luxus se tourna vers ses futurs victimes : Dépêche-toi ! puis il eut un sourire mauvais. Cent fois la douleur infligée. Il s'adressa à Gajeel avant de retourner à sa vengeance. Bouche-lui les oreilles, je ne veux pas qu'elle entende ça.
Puis il sauta directement sur le dos d'un de ses adversaires, lui brisant la colonne vertébrale alors qu'il poussait un grand cri de douleur. Luxus se pencha à son oreille et souffla : Ne te plaints pas, ton ami souffrira bien plus. Puis il lui saisi le menton d'une main, l'autre derrière la tête et donna un violent coup vers la droite, lui brisant net la nuque.
Le mage de foudre se redressa, regardant déjà sa prochaine victime qui avait les yeux exorbités : A ton tour.
Natsu se précipita vers la maison du père de son amie, c'est là que devait se trouver la Vieille. A cinq cent mètres du repère ennemi, il entendait encore les hurlements de douleur des deux hommes qui avaient voulu lever la main sur sa meilleure amie.
Lui aussi était en colère, lui aussi voulait venger la jeune femme et il aurait voulu pouvoir s'en approcher pour voir réellement son état, mais dans l'état de rage ou été Luxus, il aurait été impossible de lui faire entendre raison sur quoi que ce soit. Pour l'instant, il était plus animal que homme. Si Lucy venait à mourir, il était fort probable qu'il entre dans une rage meurtrière ou le seul moyen de l'arrêter serait de le tuer.
Luxus ramassa à nouveau l'épée qu'il avait laissé tomber plus tôt et la planta dans l'épaule de l'homme à terre, le clouant au sol alors qu'un cris de douleur lui déchirait la gorge avant de tomber dans les pommes.
Le blond le laissa là, se vidant doucement de son sang et se tourna vers Porla et le chef qu'il avait assommé plus tôt.
Quand le chef se réveilla, ce qu'il vit ne le rassura pas. Son Maître était attaché au chevalet, une corde enroulé à chaque extrémité ainsi qu'une autour du coup et hurlait de douleur alors que le compagnon de la blonde tournait doucement la roue, l'écartelant lentement et douloureusement.
Luxus criait : Tu savais à quoi t'attendre ! Tu le savais parfaitement ! On ne touche pas à un membre de Fairy Tail ! On ne touche pas à notre Famille ! Et surtout, on ne touche pas à ma Compagne et mon futur Enfant !
Le blond donna un coup des plus violent sur la roue, tirant encore sur les cordes et finissant par brusquement arracher la tête de Porla qui roula au sol et fini près de son ancien subalterne qui recula dans un sursaut.
Luxus se tourna vers son dernier adversaire et commença à avancer vers lui quand Gajeel s'interposa.
Gajeel parla d'un ton apaisant : Ca suffit. Je sais ce que tu ressens, mais il faut que tu arrêtes.
Luxus cria : Ils lui ont fait du mal, ils doivent payer !
Gajeel hurla : Je sais, mais regarde autour de toi ! C'est un carnage ! Tu crois qu'elle apprécierai ça ?! Tu es dans les secrets de son cœur, tu crois qu'elle aurait voulu tout ça ?! Tu devrais être en train de t'occuper d'elle, et au lieu de ça, tu me la laisses pour assouvir ta vengeance ?! il se calma et repris d'un ton posé. Je vais finir, toi, va faire ton devoir.
Luxus n'arrivait pas à se clamer malgré les propos pleins de bon sens de son ami : Mon devoir est de la protéger !
Gajeel soupira : C'est vrai, c'est elle qui doit être ta priorité, peut importe les circonstances. Elle est gravement blessée, elle a perdu beaucoup de sang et elle vient de s'évanouir, mais elle a besoin de ta présence près d'elle. Même si tu ne peux pas la soigner, au moins tu calmeras le fœtus et il devrait éviter de trop puiser dans les ressources de Lucy, sinon, elle ne sortira jamais de cette maison en vie. Je vais m'occuper de lui. Il parla d'une voix ferme. Toi, va t'occuper de ta compagne, dragon slayer.
Le blond souffla afin de s'aider à ce calmer et se dirigea vers la blonde alors que Gajeel se tournait vers son futur adversaire.
L'homme tomba à genoux devant lui et souffla : Elle est enceinte ?
Gajeel grogna : Qu'est-ce que ça peut te faire ?
Homme : C'est ça, l'espoir dont elle parlait ?
Gajeel : De quoi tu parles ?
Homme : Porla lui a demandé pourquoi elle prenait soin de toi et elle a répondu « pour l'espoir ».
Gajeel ricana : L'espoir hein ! Oui, ça lui ressemble bien.
Homme se mit à pleurer doucement : L'espoir d'une vie nouvelle, oui, je comprends. Il s'abaissa de manière implorante. Je suis désolé.
Gajeel : T'excuser ne changera rien, tu vas payer.
Homme se redressa et écarta les bras en laissant couler librement ses larmes : Je sais. Il ferma les yeux après un bref coup d'œil à la jeune femme. Fais vite s'il te plait.
Gajeel lança son plus puissant hurlement du dragon, transperçant l'homme de part en part.
L'homme tomba au sol, agonisant alors que le dragon de fer s'approchait.
Homme murmura : Dis-lui que je m'excuse. Je n'avais pas le choix.
Gajeel fronça les sourcils.
Homme : Un certain Yvan a fait tuer ma femme et mon enfant à naître pour s'assurer mon obéissance. Je suis resté avec Porla dans l'intention de me venger en faisant capoter leurs plans et au lieu de ça, je n'ai fait qu'y participer. Pardon. J'espère qu'elle vivra. Sur ces mots il poussa son dernier soupir et ferma les yeux définitivement.
Gajeel se redressait quand Natsu et Polyussica entrèrent en trombe dans la salle et se précipitèrent vers Lucy.
La Vieille lui administra rapidement les premiers soins et quand elle fut sûre que sa vie n'était plus en danger et se redressa en ordonnant à Luxus de la porter à l'extérieur où une voiture les attendait. Alors que les deux blonds et la Vieille sortaient, Natsu arrêta Gajeel en posant une main sur son épaule.
Natsu : Qu'est ce qu'il s'est passé ici ?
Gajeel souffla et lui raconta rapidement toute l'histoire. : Viens, il faut qu'on y aille. Lucy à encore besoin de soins et Lévy doit être morte d'inquiétude.
Natsu : Mmm. Et qu'est ce qu'on fait pour tout ça ? Si le conseil voit ça, ils vont vouloir l'enfermer. Ils ne comprendront pas que c'est en fin de compte la bête en lui qui avait pris le dessus. Pour eux ça ne fera aucune différence.
Gajeel observa encore une fois la scène qui s'offrait à ses yeux. Ce n'était pas seulement un carnage, c'était une vraie boucherie. : Crame tout.
Natsu : Quoi ?
Gajeel : Fais tout cramer et tirons-nous d'ici. Le feu va tout détruire, et sans preuve, pas d'accusation.
Natsu le fixa quelques secondes : Va retrouver les autres. J'arrive.
Gajeel était presque sorti du bâtiment quand il entendit Natsu crier : Hurlement du dragon du feu.
En un rien de temps les flammes se répandirent jusqu'aux fondations de la bâtisse qui se mit à vibrer avant de s'écrouler alors que Natsu rejoignait ses amis. Pour être bien sûr de tout détruire, il lança encore une attaque sur les décombres encore en feu et se tourna vers les autres.
Natsu remit les clés de Lucy entre les mains de Luxus : Elles étaient sur Porla. Il se tourna vers ses compagnons. Rentrons.
Ils grimpèrent tous dans la voiture et partirent en trombe vers la grande demeure Heartfilia.
Quand ils arrivèrent, au bout de dix minutes, grâce à Natsu, ils portèrent immédiatement la jeune femme dans sa chambre et fit sortir tout le monde à part Luxus avant de la déshabiller et de commencer les soins.
Le jeune homme était prostré aux côtés de sa compagne en lui tenant la main.
Polyussica : Cesse d'être aussi apathique ! Elle a besoin que tu sois fort pour l'instant. Alors tu as plutôt intérêt à reprendre du poil de la bête sinon je te fais sortir. Si c'est pour être dans cet état, il vaut encore mieux qu'elle ne te voie pas quand elle s'éveillera.
Luxus grogna mais se redressa : Elle va bientôt se réveiller ?
Polyussica : Y en a encore pour un moment. En attendant, tu pourrais peut être aller te laver, parce que je suis pas sûr que te voir plein de sang lui fera du bien.
Le jeune homme se dirigea vers la salle de bain : Si je ne suis pas revenu quand elle se réveille, appel-moi.
Polyussica : Dépêche-toi plutôt.
Quand il ferma la porte derrière lui, il se laissa glisser contre et laissa enfin libre court à ses larmes. Il avait eu tellement peur de la perdre.
Dans le bureau du père de Lucy, Makarov et Gajeel discutaient.
Quand le jeune homme lui eut raconté toute l'histoire, y compris les derniers mots de l'homme qu'il avait tué, il vit le visage du Maître virer au blanc.
Gajeel : J'avais donc raison de supposer qu'il s'agissait du père de Luxus alors ?
Makarov serra les poings : Fais venir Erza, Natsu, Grey, Mirajane et les Raijins ici. Ne leur dit pas pourquoi, je leur expliquerai. Que Luxus n'en sache rien pour l'instant, il doit se consacrer à Lucy. Il est grand temps de mettre un point final à la haine que me porte mon fils.
Le dragon de fer sortit sur ces mots, humant l'air afin de rapidement retrouver les personnes qu'il devait amener dans le bureau. Il sentait que cette fois, le dragon de foudre ne pourrait être raisonné que par sa compagne. Il fallait vite qu'elle guérisse.