Makarov remis la lacrima entre les mains de Mira et se tourna vers ses enfants : Préparez-vous et répartissez vous en deux équipes. La première ira avec Jet, sur le lieu de l'attaque du train, pour voir ce qu'il en est et si vous trouvez les autres.
Macao : Et si ils ne sont plus là ?
Makarov : Vous essaierez de trouver leur trace et de la suivre. Dans la précipitation, ils ont pu commettre une erreur et laisser une piste. Si vous ne trouvez rien, rendez-vous chez les Heartfilia. La deuxième équipe viendra avec moi. Nous nous rendrons à la demeure du père de Lucy, c'est de là que nous partirons pour entamer les recherches. Warren, tu viendras avec la deuxième équipe et tu nous serviras de quartier général en restant au manoir. A mon avis, le temps qu'on arrive, Luxus et les autres seront déjà partit à la recherche de Lucy.
Warren : Je comprends, avec ma télépathie, je pourrais vous aider à coordonner vos déplacements.
Makarov : Oui. Maintenant, tout le monde se bouge ! Je vous veux tous prêts à partir dans trente minutes ! Allez !!!
Tous : Aye !!!
Chacun partit rapidement chez lui, se changer et se préparer en vu de la mission de sauvetage qui les attendaient. Avant même la fin du délais impartit, tous étaient de retour. La guilde se divisa rapidement en deux groupe, et afin d'arriver le plus rapidement possible à destinations, ils louèrent des voitures magiques. Makarov s'installa aux commandes du premier véhicule et passa le petit bracelet qui puisera dans sa magie afin de faire avancer la voiture. Elfman se mis aux commandes du second véhicule, c'est lui qui conduirait pendant que Jet leur indiquerait la route à suivre.
Makarov se tourna vers l'autre équipe : Faites attention à vous mes enfants ! Et... son regard se durcit soyez sans pitié !
Tous : Aye !
La voiture conduite par le Maître démarra sur des chapeaux de roues et disparu rapidement au loin.
Elfman se tourna vers Jet : Prêt ?
Jet : Allons-y ! Il faut prendre la direction d'Akalifa.
Elfman : C'est parti ! Accrochez-vous !
Le deuxième véhicule démarra presque aussi rapidement que le premier afin de se rendre le plus vite possible sur le lieu de l'attaque.
Dans le manoir.
Luxus : Natsu, tu as dit qu'ils avaient emmené Lucy. Comment ont-ils fait ?
Natsu le regarda en fronçant les sourcils : Comment ça ?
Luxus lui agrippa les épaules : De quelle manière il l'a emmené avec lui ? Il l'a tenait dans ses bras ?
Natsu réfléchi et secoua lentement la tête : Non, elle était enfermé dans une sorte de bulle bizarre.
Erza : Qu'est ce que ça peut faire ?
Luxus soupira de soulagement : Il n'a pas pu la toucher.
Grey : De quoi tu parles ?
Luxus se tourna vers les trois mages : Vous savez que Lucy, étant ma compagne, elle est immunisé contre mon pouvoir ?
Grey : Oui, et ?
Luxus : Et, si mes éclairs ne la blesse pas, ils peuvent se promener sur elle et par là même, la protéger.
Erza : Mais, au bout d'un moment, ton éclair ne risque pas de se dissiper ?
Natsu intervint : Non, c'est volontairement qu'il l'a envoyé sur Lucy, c'est dans le but de la protéger des attaques directes. A moins qu'il ne réabsorbe l'éclair en lui, celui-ci restera sur elle.
Grey : Tu veux dire que malgré le fait qu'elle soit entre les mains de nos ennemis, ils ne pourront pas lui faire de mal ?
Luxus se crispa : Non, ça veut seulement dire qu'ils ne pourront pas la toucher directement. Elle reste vulnérable aux... il se stoppa et regarda son bras droit avant de reprendre en regardant ses camarades d'un air horrifié attaques magique.
Erza : Qu'est ce qu'il se passe ? Pourquoi tu regardes ton bras comme ça ? T'as rien.
Luxus : C'est pas moi, c'est elle. Il grogna de colère en se passant la main sur le flanc gauche. Il faut y aller, tout de suite !
Grey le retint : Attends, qu'est ce qu'il ce passe ?
Luxus le regarda, des éclairs dans les yeux : Elle souffre, je le sens. Ils doivent la torturer !
Natsu : Concentre toi, si tu ressens ce qu'elle ressent, tu dois pouvoir voir à travers ses yeux. Vos âmes sont liées, même à une grande distance, tu dois être capable d'entrer en contact avec elle.
Luxus le fixa quelques instants, puis ferma les yeux et concentra toute son attention sur sa compagne et ce qu'elle ressentait. Au bout d'un certain temps, une image se dessina devant ses yeux, elle était flou. Il compris rapidement qu'elle était en train de pleurer. Il tenta d'entrer en contact avec elle, mais la douleur et la peur la paralysait totalement. Il revint à lui en jurant.
Erza le regarda, anxieuse : Alors ?
Luxus serra les poings : Ils s'amusent à la frapper avec des chaînes. Je vais les tuer !
Le blond sauta par le trou béant, rapidement suivi par Erza et Grey. Natsu n'était resté en arrière que le temps d'expliquer la situation au père de son amie, avec son odora, il pourrait aisément les retrouver.
Natsu : Le Maître devrait arriver rapidement avec une partie de la guilde.
Jude : Ou sont les autres ?
Natsu : Déjà partis, j'y vais aussi. Quand le vieux arrivera, racontez lui tout ce qui c'est passé et que je viens de vous dire.
Jude : Ce sera fait. Jeune homme, je compte sur vous pour que vous me rameniez ma fille, vivante.
Natsu lui fit un grand sourire : Promis !
Jude regarda le mage de feu sortir à travers la nouvelle ouverture dans le mur de son salon et disparaître dans la nuit noire. Il appela toute son équipe de serviteurs et leur expliqua la situation. : Préparez toutes les chambres, je ne sais pas combien de personnes vont arriver, ni même quand, et faites chercher plusieurs médecins spécialisés dans les blessures magiques, mieux vaut être paré à toutes les éventualités.
Le chef des serviteur s'inclina, puis se tourna vers ses subalternes, distribuant ses ordres rapidement afin de satisfaire son patron.
Dans la forêt, Natsu venait de rejoindre les autres. Ils firent une halte rapide histoire de reprendre leur souffle.
Luxus : Qu'est ce que tu faisais ?
Natsu : J'ai prévenu le père de Lucy de l'arrivée des autres. Dit, pourquoi tu n'utilises pas la foudre pour te déplacer ?
Luxus : J'ai pas récupéré toute ma puissance, pour l'instant je suis cloué au sol.
Erza : On doit aller dans quelle direction ?
Luxus ferma les yeux le temps de se concentrer : Il faut aller vers le nord.
Natsu : Comment elle va ?
Luxus gronda : Elle souffre et elle se sent coupable. Je crois qu'elle a essayé de s'interposer pour protéger quelqu'un.
Erza : On va les sauver.
Grey : J'ai juste une question, quand on arrivera là-bas, on s'organise comment ?
Natsu : On défonce tout pendant que Luxus ira trouver Lucy et les autres.
Erza : A mon avis, on devrait plutôt tenter de rentrer discrètement. Une fois à l'intérieur, on trouve Lucy, Gajeel et Lévy et ensuite... une aura noire l'entoura on leur fait payer !
Luxus l'observa quelques instant, pesant le pour et le contre : Je suis d'accord. La priorité, c'est de tous les sortir de là sains et saufs.
Grey : C'est parti !
Ils repartirent tous au pas de course en direction du quartier général de José Porla.
Dans la grande demeure, malgré l'heure plus que tardive, l'agitation régnait.
Lorsque Makarov arriva avec son équipe, il était à peine plus de quatre heure du matin, pourtant tout le monde était encore debout dans le manoir. A peine le véhicule arrêté, Jude sortit sur le palier pour les accueillir.
Jude : Vous devez être Makarov, le Maître de Fairy Tail ?
Makarov serra la main qu'on lui tendait : C'est moi. Ou sont-ils ?
Jude lui raconta toute l'histoire comme lui avait demandé Natsu en entraînant tout le monde à sa suite dans le salon ou ils purent tous constater les dégâts.
Makarov : Ou sont ceux qui vous ont attaqué ?
Jude : J'ai contacté un amis du conseil, les chevaliers runiques sont passé les prendre dans la demi heure qui suivait. Ils sont tous enfermés, en attente d'être jugé.
Dans une pièce sombre et froide, Lucy était recroquevillée sur elle-même, tentant de passer outre la douleur qu'elle ressentait. Et dire qu'ils avaient fait ça juste pour la repousser et atteindre Gajeel. Elle s'en voulait terriblement, elle n'avait pas pu protéger son ami encore inconscient. Et avec les menottes anti-magie qu'elle lui avait vu, il ne pourrait se défendre.
Elle entendit renifler et qu'on l'appelait doucement. Elle se redressa difficilement et s'approcha des barreaux de se qu'elle identifia rapidement comme une cellule.
Lucy murmura : Lévy ? C'est toi ?
Lévy se colla aux barreaux : Lucy ?! Tu vas bien ?
Lucy : Je suis désolé, je n'ai pas pu les empêcher de l'emmener. Je suis désolé Lévy.
Lévy : Tu n'y es pour rien, sans tes clefs tu ne pouvais rien faire. Merci quand même d'avoir essayé de t'interposer. J'ai vu ce qu'il c'est passé, ils n'y sont pas allé de mains morte avec leurs chaînes bizarres. Comment tu te sens ?
Lucy : J'ai mal partout, mais rien de cassé. Et toi ? Tu crois qu'avec ta magie tu pourrais nous faire sortir d'ici ?
Lévy lui montra ses poignets liés : Non, ils m'ont mis des menottes qui annules la magie. Je ne sert à rien. Qu'est ce que c'est que cette lumière qui se promène sur toi ?
Lucy observa l'éclair que Luxus lui avait envoyé se promener sur son corps : C'est Luxus, juste avant qu'on se fasse attaquer. Je crois que c'est pour ça qu'ils ne m'ont pas lié les poignets, ils ne peuvent pas me toucher sans se faire électrocuter.
Lévy fit un sourire en coin : Pratique.
Lucy : C'est vrai, mais c'est pas ce qui va nous aider à sortir d'ici et à secourir Gajeel.
Lévy laissa échapper un petit cri en se tenant le ventre.
Lucy s'affola : Lévy ! Qu'est ce qu'il y a ?
Lévy avait les larmes aux yeux : C'est pas moi, c'est Gajeel. Je crois qu'ils le passent à tabac.
Lucy : Merde ! Mais qu'est ce qu'on peut faire ?!
Lévy : Je ne sais pas, mais il faut qu'on trouve quelque chose.
Lucy : Pourquoi est ce qu'ils font ça ?
Lévy : C'est José Porla qui les dirige, il veut se venger pour la dissolution de sa guilde. Je crois qu'il a l'intention de se servir de nous pour faire souffrir la guilde.
Lucy se triturait les mains : Tu crois ?
Lévy : Lucy, j'ai une question indiscrète, mais est-ce que tu as développé certains pouvoirs depuis ton union avec Luxus ? Comme de pouvoir parler par la pensée ? Ca nous serait bien utile.
Lucy soupira et secoua la tête : On ne peut communiquer par la pensée que quand nous sommes en contact physique tous les deux. A distance, je peux ressentir ses émotions, mais pas savoir à quoi il pense. Pourtant...
Lévy fronça les sourcils : Quoi ?
Lucy : Tout à l'heure, quand ils sont venu prendre Gajeel, j'ai eu l'impression de sentir sa présence. Je ne sais pas ou il est exactement, mais je peux te dire qu'il est inquiet et surtout dans une colère noire. Il me cherche et il n'est pas seul. C'est les seules certitudes que j'ai.
Lévy : C'est toujours mieux que rien. Les secours arrivent.
Lucy : Oui, ils vont venir nous sauver tous les quatre.
Lévy fronça les sourcils : Quatre ? Il y a toi, Gajeel et moi. Qui est le quatrième ?
Lucy rougit et passa les mains sur son ventre : En fait...
Lévy la regarda horrifiée : Ho mon dieu. Pas ça ! Lucy, il faut que tu entres en contact avec Luxus par n'importe quel moyen et qu'il vienne le plus vite possible !
Lucy : Il fait tout ce qu'il peut.
Lévy : Non, Lucy, tu ne m'as pas comprise. Je ne suis là que pour faire souffrir Gajeel. Celui qui nous a attaqué l'a dit, tu étais la cible de choix. Pour l'instant, ils s'occupent de Gajeel, mais quand ils en auront fini avec lui, c'est à toi qu'ils vont s'en prendre. Ils savent à quel point cela nous blessera, et par la même occasion c'est une nouvelle torture pour Gajeel. Lui montrer ce qui m'attends. Ils n'ont pas pu entraver ta magie, tu dois trouver une solution pour te sauver d'ici le plus vite possible !
Lucy était choquée : Non ! Je ne peux rien faire sans mes clefs, tu le sais.
Lévy allait riposter quand la porte au fond du couloir claqua violemment contre le mur et que deux hommes pénétrèrent dans le couloir en traînant le dragon de fer inconscient par les bras. Les deux inconnus se postèrent devant la cellule de Lucy.
Homme1 : Recule si tu ne veux pas recevoir le même traitement que tout à l'heure, blondasse.
Lucy ne dit rien, mais recula doucement, ne lâchant pas le corps ensanglanté de Gajeel des yeux.
Le second homme ouvrit la porte et ils jetèrent violemment le mage dans la cellule avant de refermer et de s'en aller en riant à gorge déployé.
Lévy était accrochée au barreaux de sa cellule pendant que Lucy se précipitait vers le blessé.
Lévy était en panique : Lucy ! Comment il va ? Dit moi comment il va ?!
Lucy : Calme toi, il respire, c'est tout ce que je peux te dire.
Lévy : Il faut que tu le soignes !
Lucy : Je ne peux pas le toucher, Lévy ! Il risquerait de se prendre un coup de jus, et dans son état ce n'est vraiment pas l'idéal.
Lévy se mit à sangloter : Je sais, mais il faut faire quelque chose. Je t'en prie, Lucy, aide le.
Lucy déchira le bas de sa robe en plusieurs bandes afin d'en faire des bandages de fortune et s'approcha de Gajeel en priant pour qu'il ne se reçoive pas une décharge quand elle le toucherait.
Doucement elle s'approcha du blessé et en retenant son souffle, le toucha délicatement à un des rares endroits encore indemne. Quand elle se rendit compte que rien ne se passait, elle respira librement, se saisis d'un verre d'eau qui traînait sur un plateau qui avait dû être amené pendant son inconscience et commença à laver et panser ses diverses blessures.
Lucy : Il est bien amoché, mais apparemment il n'a rien de cassé.
Alors qu'elle avait presque fini, Gajeel commença à s'agiter : Lévy...
Lucy : Chut. C'est Lucy. Ca va aller. Lévy est juste en face. Elle va bien, ne t'inquiète pas.
Gajeel lui saisis le poignet et ouvrit difficilement les yeux : Lucy ?
Lucy lui caressa doucement le front, comme elle le ferait pour un enfant malade : Reste calme. J'ai presque fini.
Gajeel inspira un grand coup et se crispa sur son poignet : Tu dois partir d'ici ! Emmène Lévy avec toi et sauvez-vous.
Lucy serra les dents, il exerçait une trop forte pression sur son avant bras, mais avant qu'elle ai put lui faire remarquer, il se pris une petite décharge qui lui fit lâcher un grondement en même temps qu'il libérait son poignet.
Gajeel râla en l'observant : C'est quoi cette merde. Je te voulais pas de mal, t'es dingue ?!
Lucy s'excusa et lui expliqua d'ou venait cet éclair : Apparemment, tant que tu ne me fais pas de mal tu peux me toucher puisque tu es de Fairy Tail, mais dès que je ressent de la douleur, il passe à l'attaque.
Gajeel : Désolé, j'aurais dû savoir que ça pouvait pas venir de toi. Comment va Lévy ?
Lucy observa quelques instants son amie qui pleurait de soulagement, avant de répondre : Je crois qu'elle est un peut choquée de tout ce qu'il se passe, mais elle est indemne.
Gajeel : Il faut que vous vous sauviez le plus vite possible.
Lucy soupira en soignant sa dernière coupure : C'est impossible. Je n'ai pas mes clefs, ils me les ont prises et Lévy a des menottes anti-magie.
Gajeel fronça les sourcils : Ils n'ont pas bridé ta magie à toi ?
Lucy lui fit un petit sourire un coin : On ne peut pas me toucher, je te le rappel. Elle soupira en se laissant tomber sur les fesses. Mais ça n'a aucune importance, sans mes clefs, je suis inutile de toute façon.
Gajeel se redressa difficilement et s'appuya contre le mur en observant Lévy qui pleurait toujours de soulagement de le revoir vivant : Hé crevette ! Ca va aller. On va s'en sortir.
Lévy se contenta de fermer les yeux en souriant faiblement, incapable de prononcer un mot. Elle se tourna vers la blonde et hocha la tête en signe de remerciement.
Lucy frissonna et se frotta les bras, sa robe était vraiment légère : Ne me remercie pas, c'est tout à fait normal.
Lévy fronça les sourcils : Tu as froid ?
Lucy murmura : Un peut, c'est rien, ça va passer.
Gajeel lui tâta le front : Tu es brûlante de fièvre.
Lucy : C'est vrai que je ne me sent pas très bien, mais ne vous inquiétez pas.
Lévy : Ou en est Luxus ?
Lucy : Il est toujours autant en colère, mais il se rapproche.
Gajeel respira un grand coup et bloqua sur la blonde en lâchant : Hé merde ! Viens près de moi.
Lévy et Lucy choquées : Quoi ?!
Gajeel : Tu es enceinte, je peux le sentir à ton odeur. Le fœtus a besoin de la chaleur corporel de son père pour se développer, mais vu les circonstances, et si tu ne veux pas risquer de perdre l'enfant, on a pas tellement le choix. Même s'il est encore minuscule, il peut déjà se rendre compte de l'absence de son géniteur, mais il devrait quand même assimiler ma présence à celle d'un dragon. J'espère gagner du temps en attendant que ton homme arrive.
Lucy tourna les yeux vers la bleue, très mal à l'aise de cette situation.
Lévy : Vas y. Même Luxus comprendrait. Et puis, nous sommes liés tous les deux, je sais bien que je n'ai rien à craindre de toi.
Lucy se mordillait les lèvres en se collant à Gajeel : Désolé.
Lévy : Ne t'excuse pas. Par contre, je veux bien être marraine.
Lucy sourit : J'espère bien.
Gajeel : Ca va mieux ?
Lucy soupira et commença doucement à s'assoupir sans répondre.
Lévy observa son compagnon : C'est normal qu'elle s'endorme comme ça ?
Gajeel : Elle en est au début de sa grossesse, le fœtus puise dans sa ressource de magie pour se développer. C'est pour ça que normalement la présence du père est très importante, surtout au début, ça permet de partager un peut le poids qui pèse sur les épaules de la mère.
Lévy : Tu veux dire que le fœtus puise dans ta magie pour soulager Lucy ?
Gajeel : Si on était du même sang elle est moi, il pourrait, mais c'est pas le cas. En ressentant l'absence de son père, il risque de s'agiter et de puiser trop dans les ressources de Lucy pour essayer de se développer le plus vite possible pour pouvoir survivre.
Lévy : Tu veux dire qu'il pourrait épuiser ses ressources de magie et du même coup les tuer tous les deux ?
Gajeel hocha la tête : En la gardant contre moi, je lui apporte ma chaleur corporel, il ressent ma présence. Il sait que je ne suis pas son père, mais pourtant il m'assimile quand même à lui puisque nous sommes tous les deux des dragons slayers. Du coup il se calme et pompe la magie à un rythme normal.
Lévy ricana : En gros, tu sers un peut de couveuse. Combien de temps ça peut fonctionner ?
Gajeel : Très drôle. J'en sais rien du tout. Assez longtemps pour que son compagnon arrive, j'espère.
Dans la forêt, aux abords de la voix de chemin de fer.
Jet : C'est là, arrête la voiture !
Droy était encore dans les vapes, mais il n'y avait plus de traces de Lévy ou de Gajeel.
Alzack et Biska se chargèrent de faire monter le mage des plantes dans la voiture pendant que les autres inspectaient les environs. Ils ne trouvèrent rien. Apparemment, leurs attaquants étaient bien organisés, ils n'avaient pas laissé une seule trace susceptible de les trahir.
Elfman les rappela : Laissez tomber, on trouvera rien, il faut qu'on rejoigne le Maître chez le père de Lucy. On verra là-bas s'ils ont du nouveau.
Tout le monde remonta et ils partirent en direction du manoir des Heartfilia. En route, Warren entra en contact avec eux.
Warren : Alors, vous avez trouvé quelque chose ?
Jet : Rien, pas même une trace de pas. Et vous ? Du nouveau ?
Warren : Luxus, Erza, Natsu et Grey étaient déjà partis quand on est arrivé. J'ai essayé de contacter Luxus, mais je crois qu'il est trop en colère pour que je réussisse à pénétrer son esprit. Avant d'essayer avec Erza et les autres, on voulais savoir si vous aviez du nouveau.
Elfman : On a rien trouvé. On vous rejoints chez le père de Lucy.
Les quatre mages se rapprochaient du lieu de détentions de leurs amis quand Erza s'arrêta brusquement.
Grey se tourna vers elle : Qu'est ce qu'il se passe ?
Erza : Warren. Vous avez du nouveau ? Vous en êtes ou ?
Warren : On est chez le père de Lucy. Vos agresseurs ont déjà été emmené par le conseil. Ceux qui sont venu avec le Maître s'apprêtent à partir à votre suite, les autres sont en route. Dans quelle direction je dois leur dire d'aller ?
Erza : Vers le nord.
Luxus : Dit leur de se dépêcher, on est bientôt arrivé.
Makarov intervint : Mes enfants, faites attention à vous, et sortez les de là.
Luxus : Tu me prends pour qui ?!
Makarov : Fils, si tu te retrouve dans l'obligation d'utiliser « tu sais quoi », n'oublie pas d'y mettre tous tes sentiments. Les bons comme les mauvais.
Luxus plissa les yeux : Ne t'inquiète pas. J'ai bien retenu tes leçons.
Erza : Maître, vous n'allez pas venir prêter main forte ?
Makarov : Vous aurez toute l'aide dont vous aurez besoin, ne vous inquiétez pas. En cas de besoin, n'hésitez pas à nous contacter chez le père de Lucy. Il a fait venir toute une équipe de médecins pour le cas ou il y aurait des blessés.
Luxus : Tu as prévenu la vieille folle ?
Makarov fronça les sourcils : Non, pourquoi ?
Luxus : Fais là venir. Lucy est enceinte, blessée et je ne sais pas dans quel état on va la retrouver avec notre séparation alors qu'elle est au début de la grossesse. Polyusica saura quoi faire, elle.
Makarov : Mais...
Luxus : Il est hors de question que je remette ma compagne entre des mains incapables ! Ramène là le plus vite possible !
Le jeune homme repartit au pas de course à peine sa phrase fini. Les autres le suivirent.
Dans le grand salon des Heartfilia.
Warren : Maître, elle est enceinte ?!
Makarov serra les poings : Contact Polyusica et explique lui la situation. Ensuite, contact Elfman. Pour nous rejoindre, ils vont devoir passer près de chez Polyusica. Dit leur de s'arrêter la prendre en chemin et de venir le plus vite possible.
Warren : Vous n'allez pas y aller ?
Makarov : Non, il faut qu'ils se débrouillent seuls. Ils en sont tout à fait capable. Cette fois, je me dois de rester dans les coulisses pour tout organiser au mieux.
Entre temps, l'équipe de Makarov était déjà repartie avec le véhicule en direction du Nord, sur les traces de leurs compagnons. Ils allaient le plus vite possible, et étaient encore à une bonne dizaine de minutes de leur destination quand les quatre autres mages arrivèrent enfin devant le grand bâtiment occupé par José Porla et ses zbires.
Erza : Tâchons de trouver une entrée discrète et c'est partie !
Les trois garçons acquiescèrent.
Dans une des pièces du grand bâtiment.
José riait encore de la correction que ses subalternes avaient donné à ce traître. Et ce n'était que le début. Il se leva et s'adressa au chef des ses hommes avec un sourire mauvais : Va me chercher la blonde, c'est son tour.
Chef : Bien, Maître