Dans la chambre, Luxus soupira, il avait entendu l'approche du vieux et du père de Lucy. Il était conscient que le père de sa compagne était fou de colère, mais d'abord, il ne voulait pas laisser la jeune femme, Polyussica était partie soigner Lévy et Gajeel en lui ordonnant de ne pas la quitter des yeux et ensuite, cela ne regardait en rien cet homme. De plus, la blonde commençait à s'agiter dans son sommeil, elle n'allait sans doute pas tarder à se réveiller et il voulait que son visage soit la première chose qu'elle voit en ouvrant les yeux.
On frappa à nouveau et Luxus se décida à ouvrir.
Makarov et Jude Heartfilia entrèrent dans la chambre.
Luxus murmura : Quoi ?! Vous croyez que c'est le moment de faire une scène parce que Lucy est enceinte ?!
Jude haussa le ton : Comment... Oui, je suis là pour ça. Comment avez-vous pu mettre ma fille enceinte alors que vous n'êtes même pas mariés ! Vous êtes inconscient ma parole ! Jamais je n'admettrais une telle chose !
Luxus croisa les bras en bombant le torse mais continua de murmurer : Et que comptez-vous faire ? Si vous essayez de nous séparer, vous mourrez. Et si ce n'est pas le cas, Lucy ne vous le pardonnera jamais. De toute façon, nous ne pouvons êtres séparés très longtemps sans risquer la mort. Avec le bébé, cela serait bien pire pour elle. Et baissez le ton, je ne veux pas qu'elle soit réveillée par des cris, après ce qu'elle vient de vivre, elle a besoin de calme.
Jude murmura en serrant les dents de colère : Je suis sûr que vous exagérez. Mais vous pourriez très bien ne pas garder celui-ci et en concevoir un autre après le mariage.
Luxus le saisis rapidement par la gorge et le plaqua contre le mur en le soulevant facilement : Vous ne savez pas ce que vous dites. Si vous osez redire encore une seule fois ce genre de chose sur notre enfant, je vous tuerais, peut importe que vous soyez le père de Lucy.
Jude avait beaucoup de mal à respirer, mais parvint tout de même à murmurer : Pour Lucy se serait sans doute mieux de...
Luxus gronda en claquant la tête de Jude contre le mur pour le faire taire : Vous n'avez aucune idée de ce qui est le mieux pour elle. Vous l'avez délaissée pendant tellement d'années que vous ignorez même quel genre de femme elle est devenue, alors ne me dites pas ce dont elle a besoin. Lucy veut cet enfant autant que moi. Regardez la, la seule partie de son corps qui n'est pas blessée, c'est son ventre parce qu'elle l'a protégé. Si vous tenez à elle un minimum, ne lui parlez jamais de cette conversation, cela lui briserai le cœur. Imbécile ! Vous ne méritez pas d'avoir une fille comme elle !
Lucy choisit ce moment pour ouvrir les yeux et parla d'une voix très faible et enrouée d'avoir trop crié : Luxus ?
Le jeune homme lâcha son futur beau-père qui tomba au sol et se précipita au chevet de sa compagne. Il l'aida à s'asseoir et l'embrassa tendrement sur les lèvres, puis les joues, les yeux, le front, chaque partie de son visage y passa, la faisant sourire doucement. : Je suis là ma puce. Tout va bien. Lévy et Gajeel vont bien. Nous sommes de retour chez ton père. Jamais plus ces hommes ne te menaceront.
Lucy retint la main qu'il passait tendrement sur sa joue : Que leur est-il arrivé ?
Luxus détourna le regard : Je...
Lucy lui posa les doigts sur les lèvres pour l'empêcher de continuer et le regarda dans les yeux quelques instants avant de murmurer les larmes aux yeux : Cent fois la douleur infligée. Je comprends.
Luxus lui serra les doigts en baissant les yeux : Je suis désolé, pardonne-moi.
Lucy sourit : Mon amour, je comprends vraiment, je ne dis pas ça pour te faire plaisir. J'aurais réagi comme toi si la situation avait été inversée, donc je n'ai absolument rien à te pardonner. Je suis juste triste pour ces hommes, mais par-dessus tout je suis soulagé que ça se finisse bien pour nous.
Luxus ne sourit pas, trop choqué par le fait qu'elle aurait fait la même chose que lui dans ces circonstances.
Lucy remarqua le regard vide se son amant et paniqua : Luxus ? Tout va bien, dit moi ?! Le bébé ?! elle se mit à sangloter désespérément. J'ai perdu le bébé c'est ça ?! Je suis désolé. C'est ma faute. J'aurais dû mieux le protéger. Pardon.
Luxus la pris dans ses bras et la serra fortement contre son torse : Le bébé va bien mon cœur. Tu l'as bien protégé, ne te reproche rien, tu as fait tout ce que tu as pu. Tu as été très courageuse. J'étais juste un peut choqué de ta réaction, je dois t'avouer que j'avais un peut peur que tu désapprouves ce que j'avais fait.
Lucy enfin calmée se détacha de son étreinte et lui caressa tendrement le visage : Mon amour, j'étais prête à tuer Evergreen si elle essayait de s'interposer entre nous alors que nous n'étions même pas encore marqués. Qu'est ce qui te fait croire que je réagirais mieux envers une personne qui aurait tenté de te tuer ?! Crois-moi, j'aurais voulu le faire moi-même. Ces hommes avaient menacé mes amis, ma famille, mon amour et mon enfant. Si j'avais réussi à utiliser tes éclairs, comme cette fois dans la piscine, c'est moi qui les aurais détruits. Elle l'embrassa tendrement. Personne n'a le droit de faire souffrir les gens que j'aime.
Jude et Makarov avaient assisté à toute la scène et le grand blond n'en revenait pas du rapide changement de comportement du jeune homme. Il observa sa fille attentivement, son futur gendre avait raison, sa fille désirait cet enfant. En tant que père il se devait de la soutenir dans ses choix et puis, il allait devenir Grand-père. Jude sourit à cette idée finalement plus que plaisante, tout à l'heure il avait vraiment réagi sans réfléchir.
Makarov se racla la gorge pour signaler leur présence.
Les deux jeunes gens tournèrent un visage surpris vers eux. Le vieux Maître sourit, au premier mot conscient de la blonde, son petit-fils avait oublié jusqu'à l'existence des deux hommes dans la pièce.
Lucy fit un grand sourire à Makarov en lui tendant les mains, l'invitant à s'approcher : Maître !
Makarov s'approcha et la pris doucement dans ses bras : Je suis heureux que tu ailles bien ma petite fille.
Lucy lui rendit son étreinte faiblement : Oui, je vais bien grand-père. Elle se tourna vers son père qui n'avait pas bougé d'un cil et le salua d'un hochement de tête. Père.
Jude : Je suis heureux de voir que tu vas mieux ma fille. Je... Je... Félicitation pour ton futur enfant.
Lucy sourit en se caressant le ventre : Merci père. Je... J'espère que vous ferez partie de la vie de votre petit enfant.
Jude eut un grand sourire : J'en serais plus que ravi. Il se frotta la gorge distraitement. Si je peux me permettre, j'espère qu'il te ressemblera.
Lucy fronça les sourcils en regardant son compagnon qui mine de rien regardait par la fenêtre en jouant les innocents. Elle sourit : Au contraire, Père, que ce soit un garçon ou une fille, j'espère que cet enfant sera aussi beau, fort et courageux que son père.
Luxus lui sourit tendrement : Crois-moi, si notre enfant tient plus de toi, il n'aura absolument rien perdu au change, bien au contraire.
Makarov rit : Espérons juste qu'il ne sera pas aussi butté que Luxus et ça devrait aller !
Luxus allait répliquer quand il entendit le doux rire fatigué de Lucy. Il l'aida à s'allonger : Repose-toi encore, tu en as besoin.
Jude entraîna Makarov vers la sortie : Nous vous laissons. Jeune homme, prenez soin d'elle.
Luxus murmura alors que la porte se fermait : Plus que sur ma propre vie.
Lucy lui saisit la main : Ne dit pas ça. C'est toi ma vie, Luxus, toi, et cet enfant. Tu dois prendre autant soin de toi que de moi.
Luxus s'allongea aux côtés de sa compagne qui s'endormait lentement : Jusqu'à la fin de mes jours, Lucy, et au-delà. Je t'en fait la promesse. Maintenant, dors mon cœur. Je veille sur ton sommeil.
Lucy se blottit contre lui : Dors aussi mon amour, tu en as autant besoin que moi. Ne crois pas que je n'ai pas vu tes bandages. Repose toi et fait confiance à notre famille pour veiller sur nous.
Dans une des nombreuses chambres, Erza, Mira et Evergreen discutaient chacune allongée sur un lit.
Erza soupira : C'est un sacré bordel cette histoire.
Mira : C'est vrai. Mais bientôt, tout sera réglé et nous pourrons tous reprendre une vie normale.
Evergreen : Dites, vous croyez vraiment qu'il faut en informer Luxus et Lucy avant que tout ne soit réglé ?
Erza : Qu'est ce que tu veux dire ? Il faut qu'ils sachent, non ?
Mira : Je me demande si Ever n'a pas raison. Pour l'instant, il s'occupe de Lucy, mais tu as entendu aussi bien que moi la manière dont il a perdu le contrôle face aux hommes qui s'en sont pris à elle. Imagine sa réaction quand il apprendra que tout ça c'est à cause de son père qu'il déteste déjà au plus haut point ? Tu ne crois pas qu'il risquerait de perdre le contrôle définitivement ?
Erza : Lucy saura le calmer, j'en suis sûre.
Evergreen : Personnellement, je ne pensais pas uniquement à la réaction de Luxus. On sait tous qu'il réagira des plus mal, c'est certain. Non ce qui m'inquiète, c'est la réaction de Lucy justement.
Erza : Comment ça ?
Evergreen : Elle est très protectrice avec lui. Elle me l'a dit elle-même quand nous avons eu notre petite explication, elle refuse qu'il souffre encore. Hors, là, apprendre que tout ce qui est arrivé à la femme qu'il aime est la faute de son père et que, si elle n'avait pas été avec lui, elle n'aurait jamais eu à vivre tout ça, vous ne croyez pas que ça va lui faire du mal ?! Donc, d'après vous, comment elle va réagir, elle ?
Erza et Mira se regardèrent en grimaçant.
Erza : Elle a pas vraiment tord.
Mira : C'est vrai, mais à mon avis, ils n'apprécieront pas plus d'avoir été tenu à l'écart de cette affaire. Ils risquent tous les deux de nous en vouloir si on décide de ne rien leur dire.
Evergreen : Mais est-ce que ça ne serait pas un mal pour un bien ? Ne vaudrait-il pas mieux qu'ils nous en veuillent par la suite plutôt que de risquer de les perdre dans cette histoire ?
Erza : C'est vrai que si Luxus s'énerve, Lucy peut le calmer et inversement, mais si les deux s'emportent, comment on va faire ? Vous je sais pas, mais moi je ne suis pas vraiment immunisé contre la foudre, même avec ma nouvelle armure.
Mira : C'est pas faux. En un rien de temps on serait tous électrocutés et dans les vapes. D'un autre côté, ils font une tellement bonne équipe qu'ils nous seraient grandement utiles lors de l'affrontement. Elle soupira. Honnêtement, je ne sais pas ce qui est le mieux. On devrait en parler avec le Maître.
Erza : Tu as raison. On lui en parlera quand on aura capturé notre indic. Pour l'instant, on ferait bien de se reposer les filles, on doit partir à la nuit tombée et il ne nous reste que quelques heures.
Chacune s'installa confortablement et se laissa doucement emporter vers le sommeil.
Pendant ce temps dans le jardin, Fried, Natsu et Grey inspectaient les environs proches de la cabane qui allait leur servir de cellule pour au moins quelques heures.
Natsu : Y a rien de louche dans le coin.
Grey : L'espace autour de la cabane est bien dégagé, on ne risque pas de se faire attaquer par surprise. Fried, t'en est ou des runes ?
Fried rengaina son sabre : C'est bon. Quand les filles l'amèneront, les runes ne laisseront passer dans un sens ou dans l'autre que les personnes portant le sceau de la guilde.
Natsu : Donc notre boulot sera juste... de quoi au juste ? Parce qu'apparemment, aucun étranger ne pourra ni entrer ni sortir.
Grey ricana : Se sera d'éviter les intrus cerveau cramé. Personne ne peut entrer dans les runes, mais si quelqu'un se rend compte de ce qu'il ce passe et en averti Yvan on sera dans la merde.
Natsu : Comment tu m'as appelé, caleçon givré ?!
Fried leva les yeux au ciel : Dites, ne vous battez pas ici, il ne faut pas attirer l'attention sur cet endroit.
Les deux compères n'écoutaient pas un mot et continuaient de se chamailler, ils allaient en venir aux poings quand Fried su exactement comment les séparer.
Fried : Si vous faites capoter le plan, Erza va vous faire la peau.
Ha les mots magiques, aussitôt les deux amis arrêtèrent tous mouvements, le visage transpirant d'angoisse.
Grey : Bon, si t'as fini, on devrait peut être rentrer alors.
Natsu : Oui, et je voudrais aller voir si Luce est réveillée.
Il commencèrent à se diriger vers la grande maison.
Fried : Tu crois que cette fois Luxus te laissera l'approcher ?
Natsu sourit : Ben oui, il est de nouveau lui-même donc c'est bon.
Grey : Lui-même ? Comment ça ?
Natsu : Il était complètement déchaîné, son instinct animal avait totalement pris le dessus. Il ne m'a pas laissé approcher de Lucy là-bas parce que je suis célibataire, c'est rien.
Fried et Grey froncèrent les sourcils et penchèrent la tête sur le côté, attendant clairement de plus amples explications.
Natsu soupira : Pour Luxus, tel que nous le connaissons, je suis le meilleur ami de Lucy et rien d'autre. Par contre, pour un Luxus plus, comment dire, animal, je suis un ennemi potentiel parce que je suis célibataire et que je pourrais convoiter sa compagne. Vous voyez le truc ?
Grey : Il avait peur que tu veuilles lui prendre Lucy ? Il l'a marqué, c'est pas logique ce que tu racontes.
Natsu : Je viens de te dire qu'à ce moment là, il était plus animal qu'humain, ne cherche pas de logique à son comportement. Si Gajeel avait été à la place de Luxus, il aurait réagi de la même manière. Elle était trop vulnérable pour qu'il cour le moindre risque, c'est normal, je comprends.
Grey : Moi je comprends pas tout. T'aurais rien tenté avec elle...
Fried lui posa la main sur l'épaule : Cherche pas, c'est des histoires de dragons et de possession tout ça. Il se tourna vers Natsu. Qu'est ce qu'il se serait passé si tu avais tenté de l'approcher quand même ?
Natsu grimaça : Vu son état, il aurait sûrement essayé de me tuer, et y serait peut être même arrivé avant de retrouver ses esprits et de se rendre compte de ce qu'il faisait.
Grey : Te tuer, carrément ?
Natsu fit un sourire en coin : Tu comprends vraiment pas. Pour lui, j'étais un danger de plus pour Lucy, alors oui, il m'aurait tué sans hésitation.
Fried : C'est pour ça que tu as laissé Gajeel y aller ? Tu avais peur de devoir le combattre ?
Natsu : Peur de le combattre ? Non. Mais Lucy était notre priorité et énerver encore plus Luxus qu'il ne l'était déjà n'était vraiment pas une bonne idée. Elle avait besoin de soin, et laisser Gajeel s'en occuper à ma place était la seule solution, alors j'ai préféré me rendre utile d'une autre manière.
Ils arrivèrent à l'entrée de la maison et se séparèrent. Grey et Fried partirent retrouver les autres dans le salon pendant que Natsu suivait l'odeur de Lucy pour trouver sa chambre. Une fois devant, il frappa légèrement et patienta quelques instants. Il allait partir quand il entendit un faible « entrez ».
Natsu pénétra dans la chambre, ferma la porte derrière lui et se tourna vers le couple enlacé. Luxus était éveillé et le regardait fixement. Il murmura : Tu es venu prendre de ses nouvelles ?
Natsu murmura également : Oui. Comment elle va ? Elle s'est déjà réveillée ?
Luxus : Quelques instants, oui. Je crois que ça va, elle a juste besoin de beaucoup de repos.
Natsu acquiesça : Et le bébé ?
Luxus : Il va bien. C'est aussi à cause de lui que Lucy a besoin de repos, il a pas mal pompé dans sa magie.
Natsu : Pour essayer de se développer plus rapidement, je suppose. Qu'à dit la vieille à ce sujet ?
Luxus : Comment ça ?
Natsu : Lucy n'en n'est pas à un mois de grossesse et pourtant je peux voir d'ici que son ventre a commencé à enfler et l'odeur du fœtus est plus présente.
Polyussica entra dans la pièce à ce moment : C'est exact, le bébé c'est développé bien plus rapidement qu'il n'aurait dû. Vu l'avancement, je dirais que Lucy en est à deux mois de grossesse.
Luxus : Tant que ça ?
Natsu : Tu m'étonnes qu'elle a besoin de repos ! Il a pas dû y aller de main morte. Heureusement que Gajeel était dans la même cellule qu'elle, sinon on ne serait peut être pas arrivé à temps.
Chaques muscles du blond se contractèrent à cette idée plus que cauchemardesque pour lui.
? : Natsu, arrête de raconter ce genre de choses s'il te plait.
Natsu fit un grand sourire : Luce ! Tu es réveillée !
Lucy sourit et ouvrit enfin les yeux : Je suis réveillée, et je vais bien, à part que d'après ce que j'ai entendu, je vais accoucher dans sept mois et non neuf. Elle jeta un regard craintif à la soigneuse. Je dois dire que j'angoisse énormément.
Luxus se repris en entendant la confession de la blonde : Tu n'as pas à t'inquiéter, nous serons tous là pour te soutenir.
Lucy sourit mais continua à regarder la vieille femme : Est-ce que... Est-ce que vous voudrez bien être présente le jour de l'accouchement et vous en occuper ? S'il vous plait ?
La vieille femme fixait la blonde sans dire un mot et son compagnon sentait la peur enfler en elle, aussi il se tourna vers la vieille : S'il vous plait, aidez Lucy à mettre au monde notre enfant.
Polyussica le regarda complètement halluciné. Ce morveux parlait gentiment et demandait un service sans pour une fois une once de cet air hautain qu'il arborait auparavant. : Je serais là.
Lucy voulut se lever pour embrasser la femme tellement elle était heureuse, mais d'un geste la soigneuse l'arrêta : Garde tes câlins et autres marques d'affection pour tes amis et ta famille jeune fille, je n'en fait pas partie.
Lucy sourit en secouant la tête : Bien sûre que vous en faites partie. Vous êtes de Fairy Tail.
Polyussica ricana : Ha oui ? Détrompe-toi, je ne fais pas partie de ta guilde de fou.
Lucy se laissa attiré dans les bras de son compagnon : Vous croyez ? Pourtant, vous êtes toujours là quand on a besoin de vous. Depuis leur plus tendre enfance vous avez soigné chacune des personnes de cette guilde, et aujourd'hui encore vous avez fait le déplacement jusqu'ici, qui est pourtant loin de chez vous, et n'avez pas ménagé vos efforts pour tous nous soigner. Si vous n'êtes pas des nôtres, alors que faites-vous là ?
Polyussica : Je ne suis pas sans cœur, mais ne va pas me prendre pour ta mère, comme tu prends Makarov pour ton père.
Lucy sourit alors que Luxus grondait devant le ton qu'avait employé la femme pour parler à la blonde qui était encore faible : Le Maître est plus comme un grand-père pour moi. Vous, vous seriez plus comme une tante, un peut revêche mais avec un cœur en or, toujours prête à aider sa famille.
Polyussica : Tsss. Si j'étais de votre famille, vous seriez sans doute bien mieux élevé, il vous à manqué à chacun des coups de balais quand vous étiez plus jeune.
Lucy rit : C'est sans doute vrai ! J'ai bien compris que vous n'étiez pas à l'aise avec les sentiments, mais je voulais que vous sachiez que pour moi, et je sais que je ne suis pas la seule, vous faites partie de la famille. Alors, du fond du cœur, je vous remercie pour tout ce que vous faites pour nous... tata.
Polyussica avait un air choqué et Lucy riait aux éclats pendant que Natsu et Luxus tentaient de leur mieux de contenir leur hilarité, sans grand succès.
La vieille sortit de la chambre en claquant la porte alors que les éclats de rires se faisaient plus fort. Elle vérifia que le couloir était bien désert avant de s'accorder, depuis des années, un petit sourire.
Makarov apparut comme par magie : Tu souris ?! Il c'est passé quelque chose ?
Polyussica fit la grimace : Cette fille est aussi folle que le reste de ta guilde, elle est tombée au bon endroit ! Puis elle partit, laissant son vieil ami sur ces mots.
Makarov entra dans la chambre d'où on pouvait encore entendre des rires : Ca va les enfants ? Qu'est ce qu'il y a de drôle ?
Natsu : Ca va. T'as vu tata ?
Makarov fronça les sourcils d'incompréhension : Tata ?
Les rires reprirent de plus belle.
Natsu : Ben oui, tata Polyussica ! Lucy lui a dit qu'elle était comme une tante pour nous tous.
Makarov ouvrit grand les yeux avant de suivre ses enfants dans leur rire. : C'est pour ça qu'elle souriait ?
Luxus frissonna : Elle souriait ? Ca fait peur.
Lucy lui frappa le bras : Arrête, elle est très gentille. Je suis contente si ça lui a fait plaisir, d'autant plus que je pensais chaques mots.
Makarov : Je n'en doute pas ma petite fille.
Natsu intervint en la voyant bailler : Tu devrais encore te reposer, Luce.
Lucy : C'est vrai, mais avant, je voudrais aller prendre une douche.
Luxus : Tu es encore faible, tu devrais attendre un peut.
Lucy rougit : Tu pourrais m'aider... J'ai besoin de me laver de... tout ça.
Makarov sourit : Vas-y ma petite, Luxus va venir te rejoindre, il faut juste que je lui parle quelques instants seul à seul.
Natsu aida la jeune femme à se lever et à se rendre jusqu'à la salle de bain, elle lui donna un baiser sur le front avant de fermer la porte et il sortit de la chambre.
Luxus fixait la porte par laquelle sa compagne venait de disparaître : Qu'est ce que tu veux ?
Makarov sourit : Je sais que tu es inquiet, aussi, je tâcherais de faire vite, mais c'est assez délicat ce que j'ai à te dire. En fait, il s'agit de... de...
Luxus souffla : De ma pourriture de géniteur.
Makarov était soufflé : Comment...
Luxus : J'ai entendu ce que l'autre a dit à Gajeel avant de mourir.
Makarov : Et tu...
Luxus : Ne te trompe pas, je suis plus que furieux, mais je dois en priorité m'occuper de Lucy. Par contre, tu peux être sûre qu'il va mourir, que ce soit de ma main ou de celle d'un membre de ma famille, mais ce n'est plus qu'une question de temps avant que sa misérable existence ne prenne fin. Tu as prévu quoi en représailles de ce qu'il a fait ?
Makarov soupira : Ce soir, Erza, Mira et Evergreen vont aller chercher un homme qui sais ou ce trouve ton... il se racla la gorge Yvan. Une fois qu'on l'aura localisé, on mettra un plan d'attaque en place. Ce sera une attaque rapide et précise, je veux que plus rien ne menace notre famille quand nous repartirons.
Luxus le regarda droit dans les yeux, plus déterminé que jamais : Je veux en être, c'est à Lucy qu'il s'en est pris, je compte bien lui faire payer.
Makarov : Tu pourrais tuer ton propre père ?
Luxus répondit du tac au tac : Tu pourrais tuer ton propre fils ?
Makarov : Il n'est pas mon fils, pas après tout ce qu'il t'a fait.
Luxus : Et il n'est pas mon père. Une partie de son sang coule dans mes veines, mais ce n'est pas ça qui me défini. Je ne serais jamais comme lui et je pense qu'il est grand temps qu'il le comprenne.
Makarov : Lucy voudra aussi participer à cette bataille.
Luxus soupira : Je sais, et elle sera à mes côtés, c'est là qu'est sa place. Ensemble, nous serons imbattables.
Makarov sourit : Tu as vraiment beaucoup changé. Je suis très fier de toi, mon petit. Va prendre soin de ta compagne, et mets là au courant, je vous tiendrais informé dès que j'aurais du nouveau.
Luxus sourit alors que son grand-père sortait de la chambre : Elle est déjà au courant.
La porte de la salle de bain s'ouvrit sur une Lucy en serviette, des éclairs parcouraient son corps et dans un regard à glacer le sang elle dit : Mon amour, bientôt, nous allons débarrasser la terre d'un mal.
Luxus la porta dans la douche, lui retira sa serviette, se dévêtit, la rejoignit en allumant l'eau et l'embrassa en se collant contre son corps : Tous ensemble, nous vaincrons.
Le soleil venait de disparaître derrière l'horizon.
Erza ouvrit la porte-fenêtre donnant sur le balcon et revêtit son armure des ténèbres : Mira, Ever, debout, il est l'heure pour nous d'entrer en action.
Mira se changea en Satan Soul en s'approchant : Allons accomplir notre mission.
Evergreen fit apparaître ses ailes en posant les pieds sur le balcon : Que la chasse commence.
Dans la nuit, trois sombres silhouettes s'envolèrent silencieusement vers une maison bien précise juste à la sortie d'un petit village