Assassination Classroom After Story

Prologue : Venu des Akabane

Par Nagisa Shiota

Chaque 13 mars, nous derniers élèves de la classe Épave du collège Kunugikaoka, nous réunissons dans l'ancien bâtiment, désormais notre, afin d'honorer la mémoire de notre professeur : Koro-sensei. Mais chaque année, deux personnes importantes à ma scolarité dans cette classe sont absents à cause de leur carrière politique ou artistique. Leur absences me font mal mais je les comprends.

Entre les tournages et les interviews pour Kayano et entre ces conférences politiques et son rôle de père pour Karma, ils ont à peine du temps pour eux. Mais ils arrivent tout de même à combler leurs absences de diverses manières.

Quant à moi, chaque semaine je donne des cours à ma classe dans le bâtiment où nous étions devenus une classe d'assassin où notre victime était notre professeur. Aujourd'hui, la nouvelle classe d'assassin est la Troisième E du collège Otona Minarai. La Troisième avec le plus de difficultés que se soit au niveau scolaire qu'au niveau comportement du collège a pour objectif : Tuer leur professeur principal avant la fin de l'année. Et pour leur apprentissage, je me fais aider de presque toute la 3-E de l'époque. Presque, parce que maintenant Karma Akabane et Kaede Kayano ne vienne presque plus.

En ce premier week-end du mois septembre, nous sommes en plein nettoyage du bâtiment et deux silhouettes familières se présentent à nous.

Karma : Salut tout le monde. Je ne vous ai pas trop manqué j'espère ?

Kayano : Bonjour tout le monde.

Karma et Kayano sont venus.

Agent : M. Le Président,  vous êtes sûr...

Karma : Je sais ce que je fais. Et je croyais vous avoir demandé de surveiller Nura.

Agent : Bien sûr.

La Nura dont il parle est sa fille. Elle est née au cours de sa première année d'université. Mais malheureusement, 10 ans après, la mère de Nura s'est fait tuer. Karma en a vraiment souffert mais a dû tenir bon pour sa fille.

Karma : Bonjour Shiota-sensei.

Moi : Tu sais, mes élèves m'appellent par mon prénom. Mais ça me choque un peu que vous soyez là. D'habitude vous êtes toujours occupé.

Kayano : On va dire que c'est pour une raison bien précise qui nous tiens vraiment à cœur.

Karma : Et ça fait 15 ans qu'elle est ma priorité.

Moi : Tu veux parler de ta fille ?

Karma : Nagisa, est-ce que l'on peut parler ?

Kayano : S'il te plait ?

Moi : Oui, bien sûr.

Nous nous dirigeons dans la nouvelle salle des professeurs de la classe 3-E du collège Otona Minarai qui fut l'ancienne salle des professeurs de la 3-E du collège Kunugikaoka. Mais leurs visages sérieux et inquiets m'intrigue.

Karma : Comme tu l'as deviné, c'est au sujet de Nura. Tu le sais, ma femme et la mère de ma fille est morte il y a 5 ans de cela. Et j'en ai vraiment souffert. Mais elle, davantage.Et ça c'est ressenti à la fois dans ses résultats scolaire et dans son comportement. En clair, elle est passé d'une gentille et adorable petite gamine à une adolescente... Comment dire ?

Kayano : Une Karma 2.0.

Karma : Karma 5.0 plus tôt. Elle ne passe même pas, ne serai-ce qu'une semaine dans un collège qu'elle se fait déjà renvoyée.

Moi : Et tu veux que je m'occupe d'elle ?

Kayano : Oui. Mais fais attention. Elle est plus rusée, plus rapide, plus agile et plus forte que n'importe qui.

Karma : Elle a la soif de meurtre en elle.

Moi : Vous n'exagérez pas un peu pour une gamine.

Malheureusement pour moi, ils disaient vrai. Et ce n'est qu'après avoir prononcé ces paroles
que je me rendit compte de la valeur de leur mise en garde. Un couteau passa à une vitesse hallucinante devant mon visage, et ce, à même pas 1 cm de mon visage. Par la suite une jeune fille d'environ ma taille entra dans la salle avec un air menaçant, ainsi qu'un révolver à la main et dans la bouche, un chewing-gum qu'elle s'amuse à mastiquer.

Moi : Je suppose que tu es Nura Akabane ?

Nura : Oui. Et tu dois être Nagisa Shiota ?

Karma : Je t'ai déjà dit de ne pas le tutoyer.

Nura : C'est lui qui a commencé à me tutoyer. Je n'y peux rien.

Je vois Karma dans son visage ténébreux. Le même qu'il avait lorsqu'il s'apprêtait à tuer quelqu'un. Et dire que lorsque Nura avait entre un et six ans, elle suppliait ses parents pour que je la garde.

Je posa rapidement ma main sur son épaule afin de le rassurer.

Moi : Laisse-moi lui parler. Oui, c'est bien moi. Maintenant j'ai une question pour toi. Je peux te la poser ?

Nura : Vas-y.

Moi : Est-ce que cela te plairait de n'avoir pour unique objectif cette année, de tuer ton professeur ?