Chapitre 17 : Joyeux Noël

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Par Nura Akabane

Je suis à la maison avec Nagisa, Kaede, mon père te le reste de la classe E de l'époque pour fêter la noël et en même temps l'anniversaire de mon cher et tendre père. On fait tellement de jeux, que se soit jeux de société que jeux vidéos. C'est très amusant, mais je ne fais que perdre et j'en ai marre. Dans la vraie vie, je suis super doué. Mais aux jeux, c'est totalement le contraire. Je me dirige vers le balcon pour prendre l'aire et vois Nagisa qui regarde le ciel. Je m'approche doucement de lui.

Nagisa : Le ciel est magnifique, ce soir.

Moi : Depuis quand tu es là ?

Nagisa : Ça va faire un moment.

Pendant un court instant, le silence s'installa entre nous et une pensée me vint.

Moi : Dis, Nagisa. Des fois Koro-sensei ne te manque pas ?

Nagisa : Oui. A chaque fois que je regarde la lune ou que je me retrouve devant chacune de mes classes.

Moi : Ca veut dire que tu es tout le temps déprimé.

Nagisa : Plus ou moins. Quand ça arrive, je me demande à chaque fois : "Qu'est-ce que Koro-sensei m'aurai dit ou fait ?". Et après, ça va mieux. Tu sais, pour moi votre classe est vraimen très importante et je prends mon objectif très à cœur.

Moi : Et c'est quoi cet objectif ?

Nagisa : Vous faire avoir votre diplôme et vous aidez à entrer dans le lycée de votre choix.

Moi : C'est un très bel objectif. Mais tu penses vraiment que je peux devenir la meilleure ?

Nagisa : J'en suis sûr. Tu as les capacités pour. Mais tu manques de volontés. Et c'est mon rôle de te motiver.

Moi : C'est la première fois que j'ai un professeur comme ça.

Nagisa : Tout le monde me le dit. Mais en quoi suis-je différent ?

Moi : Bein la première chose, les autres exigent que se soit nous qui nous adaptons. Mais toi, tu t'adapte à chacuns de tes élèves.

Nagisa : Si je demandais à tous mes élèves d'avoir le même avancement, personne ne pourrai jamais se démarquer.

Moi : Vous êtes remarquable Sensei.

Nagisa (en rougissant) : Hum... Non pas du tout.

Il est tellement adorable comme ça. Il est même limite beau. Mais qu'est-ce que je...

Kaede : Nagisa ! Nura !

Nagisa : On y va ?

Moi : J'arrive.

Il s'en entra à l'intérieur pendant que je me tourne vers les étoiles et regarde le ciel.

Moi : Ma petite maman. Saches que je t'aime énormément et que je m'engage à être la meilleure pour toi. Pour papa. Et... pour Nagisa. Parce que je crois que je l'aime.

Kaede : Nura.

Moi : Kaede ? Ça fait longtemps que tu es là ?

Kaede : Un moment quand même.

Moi : Donc, tu m'as entendu ?

Kaede : Oui. Alors toi aussi tu l'aimes ? Ce n'est pas étonnant.

Moi : Comment ça ?

Kaede : A part tes parents, il est la première personne à montrer que tu es importante pour lui.

Moi : Maintenant que tu le dis.

Kaede : Dis, tu parles souvent à ta mère ?

Moi : Oui. Quand j'apprends quelque chose sur moi ou quand je suis triste. Elle savait me réconforter.

Kaede : Je n'en doute pas. Tu viens ? Ton père va souffler ses bougies.

Moi : J'arrive.

On se dirigea à l'intérieur et je rejoins mon père qui me prit dans ses bras.

Papa : Ma puce. C'est mon anniversaire pourquoi tu ne souris pas ?

C'est vrai que je suis entré avec une tête d'enterrement. Et à ce que je vois, tout le monde me regarde avec inquiétudes. Tous sauf Nagisa qui lui me regarde avec son sourire rassurant collé au visage. On ne peut être que joyeuse en regardant cette petite frimousse. En tout cas, moi ça me fait sourire. Je le sais maintenant. C'est de don sourire que je suis tombée amoureuse. Et cette pensée, je souris et même je rougis instantanément.

Papa : Je peux savoir pourquoi tu rougis ? Serai-ce à cause de moi ?

Attention. Le papa arrogant a fait son entrée. Il toujours le mots pour me sortir de mes pensées. Des fois il m'exaspère mon père. Mais sans lui, je ne serai pas en vie. Alors je l'aime.

Moi : Bien sûr que non.

Papa : Ça veut dire que c'est pour un garçon ? Non non non non non non non non. C'est pas possible.

Moi : Tu te rends compte que tu deviens ridicule là ?

Papa : Ridicule ou pas, je ne l'accepterai pas. Tu es trop jeune ma chérie.

Moi : Papa, juste arrête.

Papa : D'accord.

La soirée s'est déroulée dans la bonne humeur bien que je n'arrêtais pas de regarder Nagisa de loin.

**Le soir**

Je suis couché sur mon lit, à regarder le plafond et en pensant à mon merveilleux professeur.

Papa : Bon sincèrement, tu penses à qui ?

Moi : Nagisa.

Papa : Et pourquoi lui ?

Moi : Dis-moi. Comment tu as su que tu aimais maman ?

Papa : Et bien, je pensais tout le temps à elle. Je voulais passer du temps avec elle. J'essayais de tout savoir sur elle. Et surtout, je ne supportais pas qu'elle soit avec un autre. Pourquoi cette question ?

Moi : Je pense que je suis tombée amoureuse.

Papa : Quoi !?

Moi : Tu as très bien entendu papa.

Papa (avec une pointe de haine) : Et je peux savoir qui a osé hanter les doux rêves de mon petit ange ? Ce n'est pas ce Ijikoruno j'espère ?

Moi : Papa, calme-toi. Non ce n'est pas lui et tu exagères quand tu dis que je suis un ange. Je suis une Akabane je te rappelle. Et aucun Akabane n'est un ange.

Papa : D'accord. Mais c'est qui ?

Moi : Mon Sensei.

Papa : Tu veux parler de Nagisa ?

Moi : Oui.

Papa : Notre Nagisa Shiota ?

Moi : Oui. Ce même Nagisa.

Papa : Et pourquoi tu l'aimes ?

Moi (agacé) : Papa.

Papa : Quoi ? J'ai besoin de savoir, moi.

Moi : Parce que, non seulement il n'est pas comme les autres prof que j'ai eu. Mais en plus, il n'est comme la plupart des mecs sont.

Papa : Et quel est la chose que tu aimes le plus chez lui ?

Moi : Son sourire.

Papa : Tu sais que je vais le tuer ?

Moi : Non. Tu ne peux pas.

Papa : Et pourquoi ça ?

Moi : Parce que c'est grâce à lui que je travaille en classe. Et c'est moi qui doit le tuer.

Papa : Au moins, tu n'as pas oublier ton objectif.

Moi : Bien sûr que non.

Assassination Classroom After StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant