J'ai attendu quinze jours avant de lui proposer de la raccompagner. D'habitude c'est Kala qui s'en charge car Noor n'a pas sa propre voiture. Elle a accepté, j'ai esquivé les foudres de Kala en prétextant devoir faire chauffer le fourgon.
J'ai pu la regarder marcher et afficher son petit sourire timide.
Je me suis rendu compte qu'à travers une porte où dans l'obscurité elle devient moins farouche. J'ai écouté ses indications pour le trajet. Je redoutais le moment où elle me dirait « on est arrivé ».
Le moment venu, j'avais envie de continuer à rouler jusqu'au petit matin, juste pour la sentir à côté de moi.
Depuis que je l'ai vu danser, je me suis rendu compte qu'elle n'était pas simplement une collègue mais une femme.
Quand elle m'a remercié et s'est tourné vers moi pour me dire au revoir, mes yeux devaient crier ce que je voulais terriblement et c'est arrivé. J'ai commencé à m'embraser quand sa main s'est posée sur ma cuisse. J'ai levé les yeux vers son regard si clair. Hésitante, elle a approché son visage du miens. Délicatement, j'ai écarté les mèches de cheveux de son visage. La peau de sa joue était extrêmement douce dans la paume de ma main, bien immense comparée à son joli visage. En fermant les yeux, elle a reposé son visage au creux de ma main.
Plus aucun doute, je me suis rapproché et j'ai attendu qu'elle fasse le reste.
Nos nez se frôlent, nos souffles se mêlent et enfin ses lèvres se posent sur les miennes et m'incendient tout entier.Ce soir là, ses petites fossettes totalement adorables m'ont accompagné jusqu'au coucher.
Cette sensation du premier baiser, ça fait un mois que je la vis et elle me fait planer comme si c'était mon tout premier.
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SURFACE
RomanceImpossible de la louper, aussi libre que l'air, elle est aussi attirante que saisissante. Pour preuve, il est sa victime depuis le premier soir. Il ne veut pas la mettre en cage, tout simplement être avec elle. Ironie du sort, elle a inconsciemment...