The Walking Dead Luce Reed

Chapitre 16

Quand on frappe à la porte, j'essuie rapidement les larmes qui ont coulées sur mes joues.

_ Oui !

_ C'est Maggie, . . . je peux entrer, me demande – t – elle avec douceur.

_ Oui, bien sûr, dis – je en essuyant mes dernières larmes.

_ Ça va ? Me demande – t – elle avec une sollicitude non feinte.

_ Oui, pourquoi cela n'irait pas, j'ai retrouvé Daryl sain et sauf et notre fille se porte comme un charme, pourquoi n'irais – je pas bien, dis – je en pleurant de nouveau. Excuse moi, ce n'est pas ta faute, si . . .

Maggie m'enlace en faisant attention de ne pas déranger Beth pendant son repas. Quand Beth regarde Maggie, cette dernière a un hocquet de surprise.

_ Ses yeux ? M'interroge – t – elle.

_ Oui, elle a hérité de nos deux regards, on ne peut pas la renier, ni lui ni moi, dis – je avec un sourire en repensant à notre vie dans la cabane. Cette vie qui me manque terriblement.

_ Tu sais, reprend Maggie, il faut lui laisser du temps, cela va s'arranger. Quand il t'a vu, on a tous bloqué face à sa réaction, jamais nous n'avions Daryl aussi tactile et souriant. Cela n'arrive jamais. Il est beaucoup plus réservé normalement. Personne ne le touche réellement. Il avait un peu baissé sa garde avec ma sœur mais cela n'a rien à voir avec toi. Il est . . . rayonnant, . . . heureux en fait. Et nous n'avons pas l'habitude de voir cette facette de lui que . . . toi tu as l'air bien connaître, me répond – t – elle sincèrement.

_ . . .

_ Quand on l'a retrouvé, il était anéanti. Certes il était triste d'avoir perdue Beth et quand elle est . . . enfin, on a compris qu'il n'y avait pas que cela . . . il s'est renfermé, il s'est éloigné, . . . tu lui a terriblement manqué . . . Et je voudrais te remercier cela me touche énormément pour le prénom de ta petite.

_ Tu sais, Daryl m'a beaucoup parlé d'elle, je trouvais que c'était une bonne idée, et ce prénom lui va bien, dis – je avec un sourire.

_ Je peux la prendre ?, finit – elle par me demander timidement.

_ Bien sûr avec plaisir, et . . . il lui faut une marraine si tu es d'accord bien sûr, et puis je dois parler à Daryl, finis – je par dire en quittant le bureau.

Je le cherche du regard dans le hall mais il n'y est pas. Un grand rouquin s'approche de moi, il me semble que c'est Abraham.

_ Alors c'est toi, la mère du mioche de Daryl, se marre – t – il.

_ Très drôle effectivement, ravie de voir que cela t'amuse, dis – je un peu énervée que ma situation l'amuse.

_ Oh, désolé, je ne me suis pas présenté, . . . Abraham, pour vous servir, gente demoiselle, me dit – il en réalisant une révérence, ce qui finit par me faire sourire.

_ Et bien preux chevalier, seriez vous où est Daryl, répondis – je en rentrant dans son jeu.

_ Il est parti faire tes sacs et ceux de la petite, pendant que Rick, Jésus et Grégory négocient un accord pour les vivres. . . Oh fait, joli prénom, termine – t – il avec un clin d'œil.

Je le gratifie d'un sourire et me dirige vers la porte afin de rejoindre mon bungalow, le ventre noué. Quand j'ouvre la porte, il y a deux valises sur le lit, et Daryl range tout ce qui nous concerne dedans. Il ne me remarque pas tout de suite et mon cœur fait encore un bon à la vue de l'homme que j'aime et qui m'a tant manqué. Je me décide enfin à avoir la fameuse conversation.

_ Daryl, qu'est – ce que tu fais au juste ? Demandais – je doucement.

_ Tes sacs, dit – il en baissant la tête sans me regarder, tu . . . enfin vous rentrez avec nous, termine – t – il en plantant ses yeux dans les miens.

_ Et si je ne veux pas, dis – je pour voir sa réaction. Je ne veux pas le suivre s'il n'accepte pas Beth, je préfère rester ici avec Jésus.

_ . . .

_ Daryl, je ne savais pas que j'étais enceinte quand on était à la cabane. Je n'en avais pas la moindre idée. Quand j'ai compris, j'ai été la première surprise, crois – moi, expliquais – je avec calme, . . . l'arrivée de Beth m'a fait un choc, . . . mais elle est là . . . maintenant, elle te ressemble tant . . .finis – je en baissant les yeux.

_ . . .

Daryl ne réagit toujours pas ce qui me laisse dans un désarroi le plus total . . . je ne sais plus quoi faire, je ne sais pas si je dois m'avancer vers lui ou pas, . . . j'aimerais tant un signe de sa part . . . tout ne peut s'arrêter comme ça . . . pas là . . . pas maintenant . . . pas après s'être retrouvé après presque un an de séparation . . .

_ Je t'en supplie Daryl, . . . parle moi . . . s'il te plaît, dis – je en pleurant à chaudes larmes, la peur au ventre que tout s'arrête là . . . maintenant . . .