The Walking Dead Luce Reed

Chapitre 41

J'arrive facilement à sortir du bungalow et de la Colline. Je me rappelle où se trouve toutes les cachettes secrètes de la communauté pour sortir sans être vue. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens en paix avec moi – même, je dois passer au dessus de ce qui s'est passé pour avancer. Accepter les fautes que j'ai commise et qui ont blessé ou tué les personnes que j'aime le plus au monde. J'étais heureuse que Daryl, s'en sorte et que Beth soit au sein d'une famille aimante. Elle ne m'avait pas vue depuis plusieurs mois. Cela sera plus facile pour elle de m'oublier mais moi, je ne l'oublierai pas.

J'avance dans la forêt, je faisais comme cela avant de le rencontrer. Après Negan et avant Daryl, j'avais vécu seule si longtemps et je m'en sortais plutôt pas mal à vrai dire. Grâce au père de ma fille, je savais maintenant suivre une piste et chasser. Mais je savais aussi effacer mes empreinte et ne pas en laisser. Ce que je faisais bien attention de faire depuis que j'avais quitté la Colline. Le fait de tuer des rôdeurs me permettait d'évacuer la douleur et la peine que j'avais en moi.

Au bout de quelques jours, j'ai un vrai coup de chance en tombant sur une petite cabane entourée d'une clôture. Elle était vide, je me suis donc installée pour quelques temps tout au moins.

La lumière vive de la journée m'oblige à ouvrir les yeux. Putain qu'est – ce que j'ai mal sur le côté droit. Cette douleur ravive mes souvenirs. L'attaque du Sanctuaire, Negan mais surtout Luce. Ce connard m'avait poignardé quand je lui étais venu en aide. J'essaie de me lever mais j'ai des tubes de partout et même dans ma blessure.

_ Putain , y a quelqu'un ici, où j'me débranche moi – même ? Hurlais – je au beau milieu de l'infirmerie.

_ On se calme l'archer, me dit le vieux Carson, Emmet je crois, je vais voir si on peut tout enlever, continue – t – il calmement.

_ Où est ma femme, dis – je simplement.

_ Je vais demander à Jésus de venir vous voir, poursuit – il mal à l'aise.

_ Putain, elle est simple ma question, où . . . est . . . MA . . . FEMME ?

Le médecin sort à toute vitesse pendant que je me relève et court chercher Jésus. Il revient deux minutes plus tard avec mon ami.

_ Putain Jésus qu'est qu'y a ? Parle Bordel ? Vociférais -je. On n'avait pas vécu tout cela pour être séparé, elle était vivante. J'en était sûr.

_ Daryl, calme toi, je vais tout t'expliquer, me dit mon ami en s'installant à côté de moi.

Jésus m'explique tout, la bagarre. Les coups de Luce a reçu par Negan et l'issue fatale pour notre fils. Je verse quelques larmes pour la perte de mon fils mais je veux savoir où est sa mère. Il m'explique à quel point, Luce se sentait responsable de la perte du bébé et qu'elle ne se pardonnait pas d'avoir céder à Negan au Sanctuaire. Il m'explique aussi qu'elle a laissé une lettre qu'il me tend. Je la regarderai plus tard.

_ Combien de temps ? Demandais – je simplement

_ Une semaine, répondit Jésus en baissant les yeux.

_ Doc, je peux sortir quand ?

_ Et bien, je vais retirer le drain et les perfusions, je dirai quarante – huit heures.

_ Bien, je pars à sa recherche demain, dis – je simplement.

_ Je viens avec toi, commence Jésus.

_ Non, tu prépares ce dont je vais avoir besoin pour plusieurs jours d'excursion. Il faut que l'on se parle seul à seul, histoires de couple, tu comprends ?

_ OK, je vais préparer ce dont tu va avoir besoin.

Je vois le doc lui filer des médocs à mettre dans le sac et des trucs pour faire les soins. Je n'arrête pas de penser à elle. Quand elle m'avait vu son visage et ses yeux, mon dieu, ses magnifiques yeux s'étaient éclairés. Elle irradiait et tout ça c'était à cause de moi. J'étais triste pour le bébé mais ce n'était pas sa faute. Jésus m'a expliqué dans quel état elle était quand elle m'avait cru mort. Elle m'aime c'est la seule chose dont je sois sûr et qui compte. Elle m'aime comme je l'aime. Je comprenais mieux que personne pourquoi elle était partie. J'aurais fait comme elle à une époque.

Mais plus maintenant, je veux me battre pour les gens que j'aime et je vais lui montrer que sa place et avec moi et notre fille. Et pas seule au milieu de cette forêt.

Cela fait trois jours que j'ai quitté la Colline. Elle m'a bien écouté, j'ai un mal de chien à suivre ses traces. Elle aurait presque réussie à me perdre mais je suis plutôt doué dans mon genre. Y a pas trop de rôdeurs dans le coin, je pense que la rivière en bas en bloque pas mal. Le coin est sympa en fait. Au bout d'un moment la chance me sourit ce matin. J'aperçois au loin une petite cabane avec une clôture. Je m'avance doucement. D'ici, on dirait qu'elle est inhabitée. En entrant, j'ai le souffle coupé. Elle est là devant moi, les yeux grand ouvert.

Quand la porte s'ouvre, je me maudis d'avoir oublier la barricade. Mais quand je me retourne, Daryl est là devant moi, plus magnifique que jamais. Comme à chaque fois, j'ai l'impression que mon cœur s'emballe, mais ce n'est pas une impression. Mon rythme cardiaque s'emballe toujours quand il est là.

_ Tu m'as cherchée, la lettre était pourtant claire, dis – je simplement. Je ne voulais pas lui laisser le temps de me dire qu'il m'aime sinon je ne répondrais plus de rien.

_ Non, je chassais et je voulais faire une pause, me répondit – il simplement. Puis il se retourne pour partir. Sa réponse me coupe l'herbe sous le pieds. Mais je n'ai pas envie qu'il parte si vite maintenant que je le vois.

_ Si tu veux juste te reposer, tu peux dormir un peu, la cabane est grande . . . Tu peux prendre la chambre . . . Je dois remplir la cuve avec l'eau de la rivière plus bas, alors . . . fais comme tu veux, finis – je car je commençais à rougir.

_ OK, j'vais m'pieuter, tu m'réveilles quand tu rentres.

_ D'accord.

C'est idiot mais dans un sens je suis contente de le voir. Il est en bonne santé me dis – je en me rendant à la rivière. Il est toujours aussi craquant. Ça m'énerve mais le fait qu'il fasse comme s'il n'y avait rien eu entre nous ou comme s'il acceptait ce que je lui demandais, me faisait mal. Je comprends rien à mes émotions, limite je suis déçue qu'il ne m'ait pas sauté dessus. Je refuse de l'admettre mais il me manque terriblement. Sa présence m'oblige à voir en face la réalité. Je l'aime et il me manque. Mais comment pourrait – il me pardonner alors que je n'y arrive pas.

Putain, elle est encore plus belle. Ses cheveux encadrent son doux visage. Je fais appel à tout mon self control pour ne pas lui sauter dessus. Il va falloir la jouer serrer mais elle rentrera avec moi. C'est ma femme et elle le restera. J'ai bien vu qu'elle voulait pas que je parte. Elle commençait même à rougir. J'ai jamais aimé comme elle avant. Il faut qu'elle comprenne que toutes ces conneries c'est derrière nous.