Chapitre 24 : Lecture déconseillée au moins de 18 ans.

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Quand Carl me dit qu'ils sont là. Je n'ai qu'une envie c'est de le rejoindre. Mais je ne dois pas être collante, ils ont du vivre des choses plus horribles les unes que les autres. Alors je me reprends et descends calmement les escaliers. J'interroge Carl pour savoir où ils se dirigent. Il m'explique qu'ils se rendent à l'armurerie pour ranger les armes qu'ils ont récupérées là – bas. Je demande alors à Carl s'il peut s'occuper des filles pendant que je vais les voir. Il me répond d'un simple sourire.

Je marche calmement dans les rues d'Alexandria en direction de l'armurerie, de lui. Ils sont en train de décharger pendant qu'Olivia note scrupuleusement tout sur son carnet. Il ne m'a pas vu, il décharge des caisses avec Abraham. J'en profite pour le regarder. Je souris rien que parce qu'il est vivant, il s'en est sorti.

Comme s'il sentait mon regard pesé sur lui. Daryl repose la caisse qu'il s'apprêtait à prendre et me cherche du regard. Quand ses yeux croisent les miens, ils s'illuminent de cette étincelle particulière.

_ Luce, dit – il dans un souffle, avant de courir vers moi pour me serrer contre lui.

Quand son corps entre en contact avec le mien. C'est comme si je retrouvais l'air qui me manquait. J'aime cet homme plus que tout. Mes lèvres sont irrémédiablement attirées par les siennes.

_ Luce, tu veux bien ramener Daryl à la maison, je pense qu'il est crevé, me dit Rick avec un sourire entendu suivi d'un clin d'œil de la part d'Abraham.

_ OK, les garçons je vais le ramener et le border, répondis – je aux garçons en mêlant mes doigts à ceux de Daryl.

Je me retourne pour voir la tête de Daryl, j'ai un peu peur d'être allée trop loin avec ma blague mais il est en train de rire ce qui me rassure. Une preuve de plus qu'il accepte notre relation et retrouve le même comportement qu'à la cabane. On se tient la main sur le chemin du retour comme un vrai couple.

_ Ça va ? Tu veux en parler ? Demandais – je sur des œufs. J'étais inquiète de ce qu'il avait du faire pour notre survie. Je me doutais bien aussi qu'il ne voudrait pas parler mais je veux qu'il sache que je suis là pour lui.

_ Luce, dit – il en s'arrêtant et en me faisant face, j'ai pas envie d'en parler . . . c'est terminé . . . tout l'monde va bien et on s'ra tranquille de leur côté, . . . c'est tout ce qui compte.

Puis il me tire contre lui et me serre dans ses bras. Nous profitons de cette étreinte quelques secondes avant de repartir chez nous.

À la vue de son visage marqué par ce qui s'est passé, je comprends tout ce qu'il endure pour nous, pour nous protéger. Il ferait n'importe quoi quitte à mettre sa vie en danger. Une fois à la maison, nous montons rapidement voir Beth puis nous allons dans notre chambre. Cela me touche toujours que Daryl fasse un détour pour voir sa fille. C'est un bon père.

Une fois dans notre chambre, Daryl me dit qu'il va prendre une douche. Je lui dis que je descends lui préparer un sandwich. Quand je remonte l'eau coule toujours.

Je rentre doucement dans la salle de bain et me déshabille sans bruit. Il est de dos, la main appuyée contre le mur du fond de la douche. Il est là, l'eau coule sur lui. Je vois tous les muscles de son corps sculpté tendus. J'entre sans faire de bruit et pose ma main sur son dos, et caresse doucement ses cicatrices. Il se retourne en une fraction de seconde et colle contre la paroi de la douche violemment. Il m'embrasse avec une fougue que je ne lui connaissais pas mais que j'aime. Il est pressant dans ses baisers, ses caresses.

Quand je sens sa main dans mon dos, j'ai un mal de chien à me retenir de l'embrasser sauvagement. Je veux la posséder là tout de suite mais en même temps je veux profiter d'elle. Je l'embrasse durement et elle entrouvre ses lèvres et laisse ma langue chatouiller la sienne. Mon dieu, aucune femme ne m'a jamais fait ça avant. Rien qu'avec un baiser et ses mains dans mes cheveux, elle peut me rendre dingue.

Soudain, elle rompt ce baiser fougueux et me colle contre le font de la douche. Elle commence à embrasser mon torse. Une pluie de baiser tous plus sensuels les uns que les autres. Elle descend dangereusement vers mon membre déjà prêt à la pénétrer. Quand elle le prend entièrement dans sa bouche, je me mords la main pour éviter à mes gémissements d'informer tout le monde de ce que nous faisons. Au bout de quelques instants, ne tenant plus, je la redresse doucement et capture ses lèvres en la faisant pivoter. Maintenant c'est elle qui est contre cette paroi de douche.

Quand Daryl me redresse, je vois dans son regard qu'il est au bord de l'implosion. Tout en m'embrassant avec sensualité, une de ses mains descend sur mon sein qu'il agace à l'aide de son pouce pendant que son autre main descend avec une lenteur douloureuse vers mon intimité qui n'attend que lui. Quand enfin, ses doigts me pénètrent, je lâche un gémissement qui étire les lèvres de mon amant en un sourire carnassier. J'halète sous ses caresses de plus en plus audacieuses. Quand enfin la vague de plaisir déferle, Daryl me retient pour que je ne m'effondre pas sous la violence de l'orgasme.

Pour m'éviter de tomber, Daryl enroule mes jambes autour de sa taille. Il reprend ses baisers de plus bel et quand je prends son visage entre mes mains pour regarder ses yeux, il me pénètre d'un seul coup de rein. Je me mords la lèvre au sang pour ne pas hurler de plaisir. Ses coups de rein sont brutaux mais empreint de tendresse. Il me montre ce que je représente, ce que je suis pour lui. Quand il accélère le rythme sentant le point culminant arriver pour nous deux, je ne peux m'empêcher de lui dire que je l'aime plus que tout.

Quand elle tremble contre moi, j'enroule ses jambes autour de mon bassin et mets mes mains sous ses cuisses pour la soutenir. Quand elle est comme ça, je suis fou d'elle. Je suis fou d'elle tout simplement. Elle prend mon visage entre ses mains et ancre ses yeux aux miens. Je la tiens contre moi, avec ce regard, elle me dit combien elle m'aime. Pour toute réponse, je la possède, je la pénètre d'un coup de rein. Il n'y a que là à cet instant que je me sens complet. Quand je suis en elle, qu'elle vibre pour moi, à cause de moi. Mon dieu, je l'aime, . . . c'est la première fois de ma vie. Je l'aime, . . . je l'aime voilà ce que je me dis à chaque coup de rein . . . jusqu'à ce que le plaisir soit à son comble.

The Walking Dead Luce ReedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant