l'eternel incompris

déception #28

Âmes sensibles s'abstenir. Ce texte peut présenter du contenu choquant.

Hey !
Salut, tu me fais penser à quelqu'un que je connais !
On ne se serait pas déjà croisé ?
Blonde, habillée en noir, comme toujours.
Bien sûr que je la connais !
Cette femme qui, en une fraction de secondes, à changer ma vie.
Ce regard que je reconnaîtrais entre milles.
Ce sourire qui fait tourner toutes les tête mais qui a fait chavirer mon coeur.
Nous sommes le vingt-quatre juillet à la gare du Havre, je passais par là et je l'ai seulement croisé et toute ma vie avec elle à défilé devant mes yeux.
Cette vie que je semblais avoir oublié m'est revenue en mémoire.
Attend, tous ces bons moments, comment j'ai pu les oublier ?
Elle passe sa main dans ses cheveux...
J'avais oublié ce que ça me faisait.
Je souris d'un air béat. Mais qu'est ce que je fais ?
Il faudrait que je lui propose quelque chose comme aller boire un verre, mais elle ne boit pas.
Une glace ! Elle accepte. Mon coeur s'emballe mais je le garde pour moi.
Elle me dit qu'elle attend quelqu'un. Un ami sans doute...
En parlant de lui, le voila. Je lui dit bonjour et il me dévisage.
Mais il veut quoi lui ?!
C'est à ce moment là que le pire des scenario se produisit devant mes yeux.
Il la prend par la taille et l'embrasse...

Ma vie vient de se briser en milliard de morceaux différents.
Je sens la flamme s'éteindre.
Elle me demande si tout va bien.
Je lui répond que oui tout en sortant une cigarette.
Je l'allume et laisse la fumée emplir mes poumons.
Je ne peux assister à ça plus longtemps.
Mes pensées dérivent et je vois leurs ébats sexuels.
Mes pensées s'empourprent d'un rouge sang.
La colère prend le dessus. Comment j'ai pu être aussi naïf ?
Comment j'ai pu me laisser berner par mes propres sentiments ?
Ma vie ne vaut plus rien sans elle...Mon visage s'assombrit.
"Je dois y aller"
Je rebrousse chemin et repense à tout ça. Ma colère ne désemplit pas.
J'arrive chez moi, ferme la porte et pris d'un accès de colère ma main vient s'écraser sur le mur blanc.
J'attrape la chaise qui traverse la pièce et éclate le miroir de famille.
La vaisselle vient détruire la télévision qui tombe sur la table basse en verre qui se brise net.
Je tombe à terre et pleure...
Je n'ai plus rien à faire ici.
Je monte à l'étage, entre dans le bureau, j'ouvre mon tiroir et voit mon pistolet.
J'engage le chargeur et tire la culasse en arrière.
Je porte le canon à ma tempe et vient caresser la détente.

Mes yeux se ferment...

j'appuie fermement sur la détente tout en criant de toute mes forces,
Le coup part.
une douille vide viens toucher le sol.

Mon corps sans vie s'écrase à terre, ma tête percute le parquet.
Le sang inonde la pièce petit à petit et le noir complet assombrit ma vision.
c'est la fin.
le fin de tout.
ma fin...
...
.