Chapter eight.

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Week-end tant attendu ! Tu savais que je t’aimais ? Je crois même que je suis amoureuse de toi. Oui c’est ça, je suis folle de toi. Je vais enfin pouvoir passer mon temps à dormir, manger, lire, manger, manger et manger. Y a pas pire que moi matière bouffe, je mange tout le temps et j’ai tout le temps faim. Je peux me permettre d’engloutir n’importe quoi, n’importe quand et à tout bout de champs car je ne grossis pas. Je fais de l’exercice, certes, mais mon organisme a été créé dans le but de ne jamais prendre un kilo. Vous en rêvez toute de ce corps, hein ? Du genre, la taille de guêpe, ventre plat, jambes longues et tout le blabla. Vous souffrez pour n’avoir ne serait-ce qu’un semblant de minceur ? Et bien moi, j’ai LE corps de rêve mais je m’en moque et je ne l’exhibe pas correctement, à sa juste valeur. J’aurais pu être obèse que ça ne m’aurait pas gêné. Quelle perte de temps, n’est-ce pas ? Accorder un corps de déesse à quelqu’un qui ne le met même pas en valeur et qui n’en prends pas soin ! Vous en crevez de jalousie, il n’y a qu’à voir les éclairs que lancent vos yeux en faisant la navette entre moi & votre fiancé qui a de la bave aux coins des lèvres. Je vois tout, je sens tout, j’entends tout et je remarque tout. Comment suis-je arrivé à me rendre compte du potentiel que vendait mon corps ? Et bien tout a commencer ce matin.

Flash-back :

J’étais roulée en boule comme un chat. J’étais dans un sommeil profond, proche du coma. Rien n’aurait pu me réveiller et rien ne devait me réveiller. Week-end, pas de boulot, de teuf, de rendez-vous ou n’importe quoi d’autres. Alors expliquez-moi pourquoi tout d’un coup, je ne sens plus la douceur des draps sous mon corps et une douleur fulgurante traversant mon dos et ma tête. J’ouvris difficilement un œil mais le refermais immédiatement, la lumière était bien trop forte, j’avais d’ailleurs l’impression d’être un vampire, rrh ! Oh mon Dieu, même de bon matin alors que je suis à moitié dans les vapes je raconte n’importe quoi. Je suis un cas désespéré.

-  Mais elle est grave celle là, entendis-je au loin alors que je me rendormais.

-  Je t’avais prévenue, grogna Leyth si je ne me trompe pas.

-  Attends, je la balance par terre & elle se rendort. Elle est pire qu’un animal qui hiberne !

C’était Josh ? Mais qu’est-ce qu’ils foutaient dans ma chambre ? Attendez, il a bien dit qu’il m’avait balancé par terre ? Maintenant que je me concentrais un peu, c’est vrai que c’était avec le sol que mon corps était en collision. Ce qui expliquait la douleur qui lacérait mes membres. Je vais le tuer.

-  Jlsbdisspzoaoebqiqusndo, marmonais-je.

-  Je crois qu’elle essaie de s’exprimer, s’exclama Josh très sérieux tandis que Leyth pouffait.

-  Josh, si je t’attrape tu ne reverras plus le jour se lever, articulais-je sans ouvrir pour autant les yeux. Mon ton était cependant très menaçant.

-  Bouhouhou, j’ai peur ! Pleurnicha-il.

-  Tu devrais vieux. Elle faisait du karaté & de la boxe… Et elle fait mal.

-  Je suis un homme moi au moins, je n’ai pas peur d’une fille, se moqua-il.

-  Je t’aurais prévenu, faut pas venir te plaindre après.

Je déteste les machos plus que tout. Vous le saviez ?

-  Hello darling, dis-je en souriant après avoir ouvert les yeux.

-  Bien dormis ? Se moqua Josh.

- Merveilleusement bien. Jusqu’à ce que tu arrives. Au fait, je ne m’en excuserais pas, ajoutais-je en fixant distraitement le ciel par ma fenêtre qui était parfaitement dégagé.

I'll save you.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant