- Mais ce n’est pas vrai ! Qu’est-ce que vous fichez encore devant la télé ? Nous gronda Abby.
- Y a bob l’éponge ! Lui souris-je.
- C’est l’épisode de la préhistoire ! Renchérit Josh.
- Mon préféré !
- Bobard, Patard & Carlu !
- Mais ce n’est pas vrai ! Au lieu d’aller vous préparer vous me regardez Bob l’éponge ! LEVEZ VOUS ! Hurla-elle.
- Mais c’est cool. J’ai qu’à enfiler mon pantalon, ma chemise, une cravate et mes chaussures. J’te fais ça en 5 minutes, se moqua Josh en s’empiffrant de chips.
- Et moi je dois mettre ma robe & les appareils de torture. Pas de quoi en faire un drame, râlais-je en prenant une gorgée de coca.
- MAIS CA NE VA PAS ? Tu comptes te rendre au gala avec les cheveux ébouriffés et dans cet état ?
- Il a quoi mon état ?
- Regarde-toi dans un miroir et tu comprendras.
- Mais je ne suis pas toi, à passer mon temps devant une glace ! M’offusquais-je.
- Moi au moins, je suis prête !
C’était vrai. Elle portait une somptueuse robe rouge qui laissait une de ses épaules complètement dénudée tandis que l’autre était voilée jusqu’au coude. La robe en elle-même était assez courte je dirais, elle lui arrivait à mi-cuisse et les hauts talons noirs qu’elle portait ne faisait que la raccourcir . Elle avait accompagnée sa tenue d’une pochette noire, un trait d’eyeliner et d’un rouge à lèvre rouge comme un bouton de rose. Ses cheveux étaient retenus en une sorte de chignon décoiffé assez étrange d’où s’en échappaient quelques mèches, elle était, je dois l’avouer, resplendissante. Puis, je me lançais un coup d’œil et j’eus une folle envie de me moquer de moi-même. J’étais allongée de tout mon long sur le canapé et mes jambes reposaient sur celles de Josh avec qui j’avais passé l’après-midi. Etonnés ? Je reste un poil sociable wesh. Nous avions passé l’après-midi à regarder dessin animé sur dessin animé en nous empiffrant de chips et bonbon en tout genre. Il s’avérait être une bonne compagnie quand il le voulait bien ! C’est pour ça que les contours de mes lèvres étaient barbouillés de chocolat, que ma langue était bleue et mon tee-shirt parcouru de miettes. Même le bas de mon jogging était dégueulasse, faute à la bataille de sucre que nous avions faites moi et l’autre abruti. Nos cheveux étaient complètement ébouriffés et pleins de chantilly. En bref, nous étions dans un état lamentable.
- LEVEZ-VOUS PRENDRE UNE DOUCHE & VOUS HABILLER ! S’écria Abby.
Nous prîmes peur, c’est pour cela que nous nous levâmes parfaitement synchro et que nous nous échappâmes à l’étage en courant et en criant comme de parfait gamin. J’entendis Abby pousser un long soupira, ce qui m’arracha un sourire satisfait. Je fonçais sous la douche, l’eau chaude coula le long de ma peau satinée. Le regard dans le vide, l’eau coulant à flot sur mon corps, l’esprit complètement ailleurs, je n’entendis pas Abby cogner avec sa douceur naturelle contre la porte de ma salle de bain. Elle a faillit défoncer ce pauvre bout de bois et je ne m’en suis pas rendue compte. Je devrais sincèrement penser à me faire soigner.
- EMILY MERDE ! MAGNES-TOI DE SORTIR DE CETTE SALLE DE BAIN ! ON N’A PAS TOUTE LA VIE DEVANT NOUS !
Je repris rapidement mes esprit et éteignis le jet d’eau qui commençait à refroidir.
- Ce n’est pas trop tôt, l’entendis-je râler de l’autre côté de la porte.
Je ricanais en douce avant d’enrouler une serviette autour de mes cheveux et une autre autour de mon corps. En me dirigeant vers le lavabo, je vis un flacon de crème inconnu à mes yeux. Je le pris et lisais la notice : « Crème hydratante au cacao ». Cacao … Je pourrais en baver ! Je relevais délicatement le couvercle et humais le doux parfum que le flacon dégageait : Exquis ! Moi qui n’avais pas l’habitude de me mettre trois tonne de crème en tout genre par jour et bien cette fois-ci, vous pouvez me croire, je m’en suis donnée à cœur joie ! Quel délice que de se sentir embaumé le chocolat ! Je pourrais me croquer ._. J’essaie ? Je rigooooole ! C’est bon ! Pas la peine de me lancer ces regards blasés ! Je sortis (ENFIN) de la salle de bain et je me reçue les foudres d’Abby. Elle m’engueula bien comme il faut, me dit de me dépêcher d’enfiler mes vêtements pour qu’elle me coiffe et me maquille rapidement et elle s’en alla. Youpi. Je suis foutue. Je déteste l’atelier coiffure/maquillage autant que le shopping, bouhouhouhou. Sympa de compatir hein. Elle avait préalablement préparé mes vêtement sur mont lit, ma pochette et mes appareils de torture. J’espère que vous avez compris que je parle de mes talons ! Encore là, il ne faisait que 7 centimètres, ouioui, j’ai mesuré. Roh c’est bon, je ne voulais pas passer la soirée à souffrir. J’enfilais rapidement mes vêtements et entreprit de sécher rapidement mes cheveux quand je vis la porte s’ouvrir en coup de vent. Abby.

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I'll save you.
Roman d'amourIl lui a réapprit à vivre, elle lui a réapprit à aimer. « Sache que je suis désolé de ne pas avoir été à la hauteur pour te protéger toujours et à jamais, je t’aime Emily. » Les larmes brouillaient ma vue, ma respiration était saccadée. C’était à mo...