Chapter four.

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Je venais de finir de ranger la chambre avec Leyth, on l’avait fait en silence, chacun plongé dans ses pensées ou marmonnant les paroles des chansons diffusées depuis le portable de Leyth. Il avait une excellente playliste ! Presque la même que la mienne ! Il y avait Queen, les Beatles, Soad, My chemical romance, Nickelback, Evanescence, Metallica, que du rock donc que du bonheur. Je m’étais même surprise à le scruter en cachette derrière les mèches qui retombaient sur mon visage, il paraissait absorbé et au loin. Il remuait régulièrement sa tête au rythme de la musique qui passait, il souriait ou alors esquissait un pas de danse. En me voyant le regarder en douce, il a ricané et je suis retourné à mon rangement, furieuse de mettre faite attraper. La chambre était de taille moyenne, contenant un lit deux places, une armoire, une coiffeuse et une petite commode. Elle avait certainement du appartenir à une fille dans le passé, le papier peint et les draps sur lesquels courraient des branches de glycine entrelaçaient ne pouvaient que le prouvé, ou alors les produits de beauté et parfums trônant sur la coiffeuse en bois blanc. Tout était fait de bois blanc, la chambre dégageait de la sérénité, ce qu’il me fallait en ce moment. Je retenais les questions qui me brûlaient la langue concernant l’ancien propriétaire de cette chambre en sachant que je m’aventurerais dans son passé et qu’il aurait le droit de faire de même de mon côté si il daignait me répondre. Je n’avais aucune envie pour l’instant de parler de mes problèmes et encore moins d’y penser.

-  Emily, éo, reviens sur terre ! Dit Leyth en agitant une main devant mon visage en espérant me sortir de ma rêverie.

-  Oui ? Désolé, je rêvassais, soupirais-je en agitant ma tête.

-  Bah, on a finit de ranger donc là on va sortir faire du « shopping » ! Dit-il en mimant des guillemets avec ses doits.

-  Que quoi ? M’étranglais-je en ouvrant grand les yeux.

-  Je ne vais pas passer ma vie à te refiler mes fringues, non ? S’exaspéra-t-il en levant les yeux au ciel devant ma bêtise.

-  Ah oui, okay, heu, on y va ?

On se dirigea à pied vers le centre-ville qui se trouvait être immense. Il me fit visiter le centre commercial et me traîna de force dans toutes les boutiques. Je suis une fille, okay, mais je déteste faire du « shopping ». Sa carte bancaire a du chauffer car il achetait tout ce que j’essayais et sachez que c’est lui qui m’a apporté tout les vêtements que j’ai essayé, je n’ai rien choisis. Donc si vous me voyez un jour me balader en vile, dites vous que c’est un mec qui m’a habillé. Mais c’est seulement parce que ce qu’il m’apporte est convenable que je le laisse faire, je n’ai pas non plus envie de sortir habillée comme un sac à patate ! Il me reste un peu de dignité ! Je grognais à chaque fois qu’il me poussait à rentrer dans un magasin ou qu’il me ramenait de nouveau vêtement à essayer alors que je tentais de me débarrasser de la tonne qui encombrait déjà la cabine d’essayage minuscule. C’est comme ça que les bras chargés de sacs nous nous étions arrêté dans un café pour manger un peu, bah quoi, ça me donne faim les magasins.

-  Je prendrais une salade & un steak, dis-je en lançant un rapide coup d’œil au menu.

-  Pareil, ajoutez nous deux cocas s’il vous plait, dit Leyth en lançant un sourire charmeur à la serveuse qui rougit.

Je rigolais en douce dans ma barbe, il arqua un sourcil interrogateur, je lui fis signe que ce n’était rien.

-  Alors parle-moi un peu de toi Emily.

-  Que veux-tu s’avoir ?

I'll save you.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant