Boum.Boum.Boum.
J’avais l’impression d’avoir un tambour inséré dans ma tête. Je crois qu’il était branché à de puissants haut-parleurs aussi, étrange. J’ouvris difficilement les yeux et tentais, tant bien que mal, de les accommodés à la lumière qui me les agressaient. Un rayon de soleil me chatouillait le nez, je finis par m’étirer comme un chat, eut une crampe au pied droit et me levais. Mes pieds frôlèrent le parquet froid, j’eu une soudaine envie de m’allonger de tout mon long sur le sol dans l’espoir de me rafraîchir, non, je ne suis pas nette de bon matin. Je jetais un coup d’œil sur le réveil posé sur ma table de nuit, 06 :37. Je commençais à 11heures, il me restait énormément de temps, je pourrais même me préparer un petit déjeuner digne de ce nom ! Youpi ! Je réussis à trouver des forces cachées au plus profond de moi pour me propulser du lit vers la salle de bain dans laquelle j’avalais 3 comprimés de paracétamol et me douchais avec de l’eau glacée. Ce qui réussit à bien m’éveiller et à me remettre les idées en place, l’eau me caressait la peau & décontractait chacun de mes muscles. Je finis par sortir une demi-heure plus tard, j’enfilais de nouveaux sous-vêtements. Oh excusez-moi ! De la lingerie finement travaillée ! Je me demande comment les gens font pour porter ça sans en avoir honte. Pour moi, le concept des sous-vêtements est de cacher les parties intimes et non de les mettre en valeur pour aguicher tout le monde avec ce bout de tissus qui ne te couvre pas du tout. M’enfin, j’ajoutais un énorme tee-shirt à l’effigie de Metallica qui me retombait à ras les fesses. De toute façon, Leyth sera certainement encore endormit quand je remonterais pour me préparer & puis, il fait chaud non de Dieu ! Je descendis l’escalier en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller l’ogre qui dormait dans la chambre juste face à la mienne. Arrivée dans la cuisine, j’allumais la radio et galérais un bon moment avant de trouver une bonne station de musique. Il diffusait un air de jazz, je sortis les ingrédients des placards et frigo dans l’intention de faire des pancakes. J’adore cuisiner, c’était un peu genre, ma passion secrète. Et sans vouloir me vanter, je n’ai jamais loupé ou grillé aucun de mes gâteaux ou plats. Ça me relaxe, j’adore ça. J’étais entrain de battre les œufs avec le sucre quand une musique assez enjouée passa. Je dansais tout en serrant le bol dans me bras et en continuant de mélanger la pâte jusqu’à obtenir une couleur homogène.
- Keep on trackin' with me ! Everybody sawin' to the beat !
Keep on trackin' with me ! Can't stand still gotta move your feet !
Keep on trackin' with me ! Everybody swingin' in the heat !
Keep on trackin' with me,
Gotta keep up to join this party.
Je me dandinais au rythme de la musique tandis que je cuisais les pancakes à présent. Je dressais la table peu après et je me rendis compte qu’il n’y avait pas de sirop s’érable. Misère ! Je fouillais tout les placards et aperçue finalement le flacon tout en haut de l’étagère. Je me mis sur la pointe des pieds pour l’attraper alors imaginez la vue qu’on a de derrière sur ma petite culotte en dentelle noire vu que le tee-shirt se relevait énormément.
- Qu’elle merveilleuse vision de bon matin ! Entendis-je dans mon dos.
Je retenais un cri et me retournais rapidement pour faire à Leyth, adossé nonchalamment au cadre de la porte, les bras croisé sur son torse et sans oublier le sourire pervers/malsain/moqueur/amusé qui s’étirait sur ses lèvres. Je tirais sur les pans du tee-shirt en ayant l’espoir qu’il ne devienne élastique et qu’il s’abaisse jusqu’au sol, mes joues étaient en feu.
- Gros pervers, ne te gène surtout pas pour mater ! Crachais-je en allant m’asseoir.
- J’ai le droit de mater quand même ! Déjà qu’il y a l’abstinence ! Laisse moi me rincer les yeux, rit-il moqueur en s’asseyant face à moi après s’être servi une tasse de café fumante.
![](https://img.wattpad.com/cover/1525881-288-k822580.jpg)
VOUS LISEZ
I'll save you.
RomanceIl lui a réapprit à vivre, elle lui a réapprit à aimer. « Sache que je suis désolé de ne pas avoir été à la hauteur pour te protéger toujours et à jamais, je t’aime Emily. » Les larmes brouillaient ma vue, ma respiration était saccadée. C’était à mo...