J'étais devant tous les otages. Ils étaient debout.
Río - A genoux! TOUS!
Les otages s'exécutent sauf un, Arturo.
Moi - en chuchotant C'est Arturo le ptit rebelle?
Río - Gagné. Allez, c'est facile, fais comme t'es arrivée.
J'avais peur, très peur, c'est ce qui dépendait de moi, comment ils allaient me voir, si ils allaient avoir peur de moi.
Arturo - C'est qui elle?
Moi - Bonjour à tous, Canberra, 16 ans. Pas ici pour déconner. en m'approchant d'Arturo A mon avis mec, tu ferais mieux de fermer ta gueule et de t'asseoir si tu veux éviter les problèmes.
Arturo - Tu crois qu'une gamine de 16 ans va me faire peur?
Moi - Tu crois que un connard qui cherche à se rebeller alors qu'il foire comme une merde tous ses plans pour s'évader va me faire peur? je sors mon flingue et lui met sur la tempe DONC, JE VAIS PAS PASSER PAR 4 CHEMINS, TU T'ASSOIES.
Arturo - C'est un factice.
Moi - je tire en l'air sous tous les cris des otages et replace vivement le flingue sur sa tête T'ES SUR QUE C'EST UN FACTICE? VAS-Y PARLE.
Arturo - Je- je... je vais m- m'asseoir.
Moi - Donc, je disais, avant que Arturo m'interrompe, que je m'appelais Canberra et que j'avais 16 ans.
??? - du haut des escaliers Et moi c'est Budapest et j'en ai 17. Le Professeur nous a recruté par urgence.
Il enleva son masque.
Il avait de magnifiques cheveux bruns et des yeux marrons. Il était assez grand et pas mal musclé. Il m'avait souri d'un si beau sourire. Je lui ai immédiatement rendu.
Je n'arrêtait pas de le regarder, je le voyais de loin. J'étais tombée amoureuse, je crois.
Budapest.
Quelle belle ville.
Il descendit les escaliers et je continuait à le contempler.
Río me donna un coup de coude.
Moi - en essayant de me reconcentrer Oui, donc... SI JE VOIS UNE PERSONNE QUI ESSAYE DE TRANSGRESSER LES RÈGLES, VOUS AVEZ À FAIRE GAFFE À VOTRE VIE.
Budapest - On est pas là pour DECONNER. Donc, merci de pas faire les cons, je vise Arturo mais aussi Alison et sa prof. Vous trois, moi et Canberra, on vous aura à l'œil. Vous inquiétez pas.
Helsinki - LA FETE EST TERMINÉE. C'est l'heure du repas.
Les otages se dirigent vers l'autre pièce tandis que je reste avec Río et Budapest.
Río - Bon, je vous laisse faire connaissance. il me fait un clin d'œil puis part embrasser tokyo à pleine bouche
Moi - Ils sont vraiment mignons.
Budapest - en me regardant malicieusement Ouais, trop.
Un blanc se fait, j'en profite pour partir et m'entraîner à tirer au sous sol.
Budapest - Tu vas où?
Moi - Jvais m'entraîner à tirer.
Budapest - Je viens avec toi.
Moi - Pourquoi?
Budapest - Tu sais pas tirer, t'était morte de peur quand t'as tiré en l'air. en faisant un sourire charmeur Allez, jviens avec toi.
Moi - Si tu veux.
Nous nous dirigeons vers le sous sol, il fallait que je garde mon sang froid. Ok, il était beau mais c'est bon, faut pas que je craque.
Tout bien réfléchi, c'était déjà fait.
Il prend une craie qui trainait par terre et dessine une croix sur les rouleaux, il l'entoure de plusieurs cercles, puis se dirige vers moi.
Budapest - Vas y, vise la croix.
Moi - Avec lequel?
Budapest - Commence avec le flingue.
Moi - en tirant T'as déjà tiré toi?
Budapest - Oui, depuis un bout de temps.
Moi - Avec quoi?
Budapest - Je préfère la mitrailleuse, mais le flingue c'est cool aussi.
Moi - je tire en plein milieu de la cible Ooohh! T'as déjà tiré avec une mitrailleuse!?
Budapest - Ouais! C'est grave impressionnant.
Moi - Tu parles!
J'effectue quelques tirs. Nous parlons beaucoup et nous rigolions aussi. Río arriva. Río - Ah, bah là t'es normale.
Je le regarda de travers, gênée, puis remonta vers les couloirs avec Budapest, qui restait toujours avec moi.
Budapest - Tu me plais, Canberra.
Moi - J'ai jamais plu à personne.
Budapest - T'as déjà été en couple?
Moi - Vous êtes les premières personnes extérieures que je vois. Bon, appart en primaire et maternelle, mais appart ça, je n'ai jamais eu d'amis.
Budapest - Et le collège?
Moi - Papa me faisait cours. Et toi, pourquoi t'es là?
Budapest - Le Professeur m'a récupéré parce que il trouvait que j'avais « quelque chose en plus ».
Moi - T'as quelque chose en plus Budapest.
Budapest - Quoi?
Moi - Je sais pas, je t'aime bien. Mais, prends pas la confiance non plus.
Nous rentrons dans les toilettes, il ferme la porte derrière moi.
Moi - Y'a quelqu'un?
??? - des pleurs Oui... Ariadna.
Moi - Ariadna, reste avec les autres. Qu'est-ce qu'il s'est passé encore?
Ariadna - Berlin, il me cherche.
Moi - Alors lui il va m'entendre.
J'ouvre grand la porte et charge mon flingue et me dirige vers les bureau. Budapest est à mes trousses. Moi qui avait envie de pisser, ça attendra.
J'y trouve Berlin, en train de compter son argent.
Moi - Ariadna ne t'aime pas. Tu vas le comprendre quand? Tu la violes? T'en est conscient de ça!? Ho! Non, je crois pas. Alors, si elle se plaint encore de toi, ca va pas le faire. je le menace dangereusement avec mon flingue En plus, ça réduit les effectifs, moins d'argent.
Berlin - Toi, t'es bien une Nairobi. Et la, le ptit Budapest. Vous êtes un couple tellement mignon, tu crois, que ça, ce n'est pas nuire à la première règle?
Budapest - Une règle que toute la population a à ne pas transgresser, c'est bien violer, alors, tes règles tu te les garde maintenant.
Le Professeur me parle dans l'oreillette. Je sors avec Budapest en claquant la porte et en me tenant prête à avertir tout le monde.
Professeur - Canberra, tu m'entends?
Moi - Oui.
Professeur - Budapest est bien ici?
Moi - Oui, y'a une urgence?
Professeur - Des otages tentent de sortir par les canalisations du coffre 2.
Moi - PUTAIN ILS SE SONT PAS FAIT ENTENDRE CES CONS!!? HO, TOUT LE MONDE, AU COFFRE 2. BUDAPEST, RESTE AVEC MOI. en hurlant RIIIIIIO! DES OTAGES VEULENT SE TIRER.
Professeur - Dépêchez vous!!
Tokyo - A quel niveau?
Moi - COFFRE 2!
Nous courrons super vite, nous arrivons enfin au coffre.
Moi - Professeur, combien d'otages?
Professeur - 6.
Nous ouvrons le coffre. Ils étaient en train de passer dans la réserve.
Moi - VOUS SORTEZ TOUS, MAINTENANT. DÉPÊCHEZ VOUS.
Arturo - Pourquoi on le ferait?
Tokyo - Parce que vous allez perdre votre vie bêtement. On va vous tirer dessus et hop, adieu.
Moi - Arturo, ça fait même pas 2 heures qu'on se connaît que j'ai déjà envie de te tuer.
Río - Et nous!? Quatre putain de jours.
Denver et Budapest rigolèrent.
Moi - Bon, bande de trou du cul, vous allez sortir. Sachant que vous allez y passer. Hein Arturo!? JE TE RAPPELLE QUE T'AS TUÉ OSLO...
Arturo - Vous êtes juste des braqueurs. Des fils de pute.
Denver - VIENS AVEC MOI TOI. CANBERRA ET BUDAPEST, ON VA LUI FAIRE SA FÊTE.
Budapest et moi - OOOH OUI!
Je tira Arturo par les cheveux et le poussa devant moi.
Arturo - Je peux juste passer aux toilettes.
Denver - Tu pisseras la porte ouverte. Les deux, c'était assez éprouvant comme ça, reposez vous.
Moi - On va dans le grand bureau? Y'a un distributeur! J'ai la dalle.
Budapest - Ok, go.
Nous marchons en silence, sous le bruit des chaussures, des fermetures éclair qui tapent sur la combinaison, et les recharges dans les armes. Je rentre dans un bureau vide puis casse le distributeur.
Moi - Tu veux quoi?
Budapest - Toi.
Moi - en rigolant Sérieusement mec! Tu veux quoi? Des chips?
Budapest - Va pour les chips.
Je sors les paquets du distributeur et le jette sur Budapest et il le rattrape habilement.
Moi - Pourquoi tu me veux moi? Ça fait deux heures qu'on se connaît.
Budapest - J'ai flashé.
Moi - A la base ça devait être juste un braquage. Et vla que je tombe amoureuse.
Me rendant compte que je viens de dire indirectement que je l'aimais, je me retourne vers la machine pour me servir de l'eau, juste ne plus le voir.
Budapest - Bah voila, c'était pas dur de me le dire.
Moi - Olala...
Je me rassoie alors qu'il s'approche de moi.
Il m'embrasse longtemps et doucement.
Je ne fais que approfondir le baiser.
On est dans un braquage.
Et je tombe amoureuse d'un braqueur.
La vie est belle, Liza.La vie est courte, surtout. Ah Liza, t'es bien la fille de ton père, une optimiste pessimiste.
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cuando voy en la casa de papel
Fanfictionils sont en détresse, une seule personne pourra les aider, attention à elle... ATTENTION, FICTION FAITE À PARTIR DE LA PREMIÈRE ET DEUXIÈME PARTIE, À LA MAISON DE LA MONNAIE bonne lecture :) #3 > lacasadepapel 05.08.18 #2 > lacasadepapel 06.08.18 #3...