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Moi - Nairobi?
Nairobi - Oui bichette.
Moi - J'ai peur de rater.
Nairobi - Rater quoi?
Moi - De mal faire quelque chose, et, que vous m'en voudriez pendant longtemps.
Nairobi - T'es incroyable pour ton âge enfin.
Moi - Dis pas n'importe quoi.
Nairobi - En tout cas, si ça peut te rassurer, tu resteras avec Río.
Moi - Et Budapest?
Nairobi - Il sera sur les gardes. Si quelqu'un tente d'entrer ou sortir.
Moi - Et, avec Río, on va faire quoi?
Nairobi - Vous allez prendre Alison Parker et la faire parler. Lui faire dire que tout va bien, que les otages sont en sécurité et que si la police tente d'approcher, les otages auront pour mission de ne rien dire sur le braquage, car ils ne sont en aucun cas obligés. Ça sera cool.
Moi - J'me sens prête.
Nairobi - Te sens pas trop fraiche la gazelle.
Moi - Jme sens comme je veux.

Je me dirige vers les otages.
Moi - Alisson Parker, debout.
Río - Tu vas venir avec nous.
Alisson - Pourquoi?
Moi - Tu vas suivre ce qu'on te dit sinon c'est une balle dans la tête. C'est simple, tu vas dire que tout se passe bien et que vous êtes bien nourris et que si vous sortirez, rien ne sortira de votre bouche, car vous n'avez aucune obligation de parler.
J'appelle le Professeur.
Moi - Allô, appelle la police, on est prêts, tu me passes mon oreillette sur haut parleur et c'est bon.
Professeur - Faites bien votre travail. Alisson Parker?
Alisson - Oui, c'est moi.
Professeur - Peut être adieu.
Il appelle la police puis nous la recevons.
Je place le flingue sur la tête d'Alisson et la fixe dans ses yeux de petite lycéenne apeurée.
Raquel - Oui, ici la police de Madrid, qui est a l'appareil?
Alisson - Alisson Parker.
Raquel - Très bien Alisson, tu vas être libérée dans peu de temps.
Alisson - Ne faites pas ça.
Raquel - Pourquoi? en chuchotant Commencez a faire sortir les troupes.
Alisson - sèchement Rentrez tout de suite. Il y a trois mitrailleuses qui vous attendent.
Raquel - Vous êtes complice du braquage maintenant Alisson?
Alisson - N'essayez pas de changer de sujet, aucun otage sera libéré, nous sommes très bien ici. Si vous voulez bien arrêter de nous menacer avec ça.
Raquel - Ah, je vois bien Andres de Fonollosa avec le flingue sur votre tempe, et son oreillette posée juste à côté.
Alisson - Je ne vous dirai rien, vous n'êtes rien. Merci d'arrêter de nous déranger et laissez nous trava-  j'appuyai plus sur sa tempe tranquilles.
Le Professeur raccrocha pour nous puis Río et Helsinki lâchèrent Alisson.
Moi - Restez à la garde, un peu, on ne sait jamais, si ils étaient un peu têtus. Les otages, allez retourner travailler.
Otage - On est épuisés.
Stockholm - Faudrait peut être les laisser se reposer un peu.
Moi - Ouais, ceux qui travaillent au sous sol, on va leur laisser un peu de repos. Vas y Denver.
Berlin - Non non non ils vont rester en bas à travailler.
Moi - en replaçant mon oreillette C'est pas toi qui dirige.
Berlin - Mais c'est moi le plus sage, le plus vieux.
Moi - Sage? en me retournant vers lui Sage? T'es sûr? Un mec touché par une maladie dégénérative?!
Berlin - en levant son flingue vers moi N'essaye pas de parler de ça.
Moi - Mais je parle de ce que je veux.
Budapest - N'essaye pas de lui faire peur. C'est pas avec la violence qu'on résout les problèmes. T'en est conscient de ça?
J'étais heureuse, jamais on ne m'avait défendue.
Berlin - Ooh, il défend son amoureuse, c'est mignon.
Moi - Bah oui, parce que ne compte pas sur Ariadna pour te défendre hein.
Tokyo - C'est qui cette Ariadna?
Moi - avant que Berlin ne dise quelque chose Une otage, il viole l'otage.
Stockholm - Elle... elle ne t'aime pas, Berlin.
Berlin - Mais moi, je l'aime, et elle m'aime c'est sur, ça se voit. C'est vous qui n'y connaissez rien en amour. Et c'est surtout pas une gamine de 16 ans qui sort avec un mec depuis 3h qui va m'apprendre ce que c'est.
Budapest et moi on se regarde. C'est vrai. On y connaissait rien en amour. Mais qu'il dise ça à nous, ça ne nous plait pas.
Moi - Crois moi, que, j'ai pas besoin d'une expérience en amour pour savoir que tu violes quelqu'un. Monsieur j'ai une maladie dégénérative mais jveux pas qu'on en parle. Nairobi - Les gars, les gars.
Berlin et moi - QUOI?
Nairobi - VOS MASQUES! LA POLICE ARRIVE!!
Moi - en mettant mon masque et en me dirigeant vers Río Río, j'ai peur putain. Jfais quoi si jme prend une balle?
Río - On le verra, et surtout, tu hurles.
Moi - Ça marche.
Professeur - dans l'oreillette Jte met en direct relation avec la police, y'a un transformateur de voix, ne t'inquiète pas.
Moi - D'accord.
Raquel - Vous ne nous avez pas fait peur.
Moi - Je peux savoir combien y'a t-il d'hommes?
Raquel - 10.
Moi - Hum, hum. Techniquement, ces 10 policiers sont prêts à mourir? Parce que c'est ce qui va vite leur arriver. Vous voulez qu'ils fassent quoi après? Qu'ils rentrent comme ça et puis qu'il nous arrêtent? Ils seront tués bien avant. 10 policiers pour des otages. Vous allez les avoir dans quelques jours. On dirait un gosse devant le sapin de Noël. C'est simple, nous sommes les adultes qui contredisent tout. Vous êtes les enfants impatients. Et les otages? Les cadeaux. "Non, attends encore 1h avant de les ouvrir". Et les enfants tentent de les ouvrir, mais ils y sont empêchés. Et quand c'est vraiment l'heure d'ouvrir les cadeaux, ils sont heureux. Et, des fois, il y'a de vraiment chouettes cadeaux : les otages qui vont vous apporter beaucoup et puis les moins bien : ceux qui sont restés dans le silence. Allez y maintenant, vous les aurez vos cadeaux les enfants. Soyez patients.
Et là, je vois les policiers qui se rétractent. Le Professeur leur à raccroché.
Professeur - J'aurais pas fait mieux. Philosophe accomplie : Canberra.
Moi - Bon, allez, refermez les portes. Alisson, sois plus convaincante la prochaine fois.
La dernière image que les policiers voient, c'est moi et Budapest main dans la main.
Une fois que les portes sont fermées, j'enlève mon masque et souris, satisfaite.
Tokyo - Tu nous en refera plus des trucs comme ça. C'est efficace!
Moi - T'inquiète pas. je lui fait un clin d'oeil.
Budapest - T'as quoi de prévu, maintenant, tout de suite?
Moi - Rien de bien particulier, en riant Pourquoi?
Budapest - Pour rien.
Moi - Ah si, faut juste que j'aille au toilettes.
Budapest - en riant à son tour Romantisme et classe, voici Canberra dans toute sa splendeur.
Moi - Parce que c'est plus humain de chier?
Budapest - AH! En plus tu chies! Génial.
Moi - Viens, c'est la bas les toilettes.
Nous marchons tranquillement vers les fameux toilettes romantiques.
Moi - Tu vas pas venir avec moi dans les toilettes non plus?
Budapest - J'allais te demander... Mais non.
Moi - Et c'est moi que tu traites de dégueulasse?
Je referme la porte des toilettes à clés. Je tire la chasse d'eau, déverrouille la clé. Je n'ai même pas le temps de respirer que Budapest me prend contre lui et m'embrasse.
Moi - quand on se décolle Ça te soule pas d'être amoureux de moi?
Budapest - C'est quoi cette question?
Moi - Jsuis banale non?
Budapest - Elle se dit banale mais arrive à comparer des otages aux cadeaux de Noël.
Moi - Alors je suis trop bizarre.
Budapest - Ça serait chiant d'être en couple avec quelqu'un de banal, crois moi.
Moi - Heureusement, vive l'étrangité.
Budapest - Vive l'étrangité. nous nous sourions
Je le regarde longtemps.
Enfin..
Nous nous regardons longtemps.
Je ne peux plus détacher mon regard du sien. Je le prend par le cou, enroule mes jambes autour des siennes pendant qu'il me porte contre le mur, et me serre la taille.
Nos lèvres ne s'étaient jamais décollées.
Je lui touche les bras, j'arrive à ses muscles. Tout compte fait, il est hyper musclé.
Je ne fais que sourire, me disant que jetais tombée sur la bonne personne.
Je ne sais pas quand est ce qu'on ira plus loin...
Je n'y accorde pas beaucoup d'importance.
Nos lèvres se séparent.
Je touche celles-ci.
Il me regarde.
Moi - T'es la plus belle personne que j'ai vue.
Budapest - Je pensais pas qu'une personne comme toi pouvait exister.
Moi - Je suis unique.
Budapest - Et tu es à moi.
Moi - Tu veux que je partes avec qui? C'est toi que j'veux.
Budapest - T'es sûre que t-
Je l'embrasse.
Encore.
Encore.
Et Encore.

Ça va trop bien dans ma vie. Pour une fois, autant en profiter.

cuando voy en la casa de papelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant