Chapitre 35, PDV de Dean.

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Ce matin en me réveillant au côté d'Elena, je me sens vraiment heureux. J'aimerais pouvoir lui dire : Vient on s'en va, on laisse tomber tout ça, et on prend la fuite, rien que toi et moi. Mais je sais qu'elle a sa famille, ses amies, et il y a Sam et Castiel, je ne suis pas prêt à me retrouver loin de mes frères.

Elena : Salut beau mec !

Dean : Salut belle demoiselle !

Elena : J'ai très envie d'un câlin du matin, ça te tente ?

Dean : Tu me proposes un réveil crapuleux ? Je suis toujours d'accord pour ça. Mais j'ai entendu ton frère dans la salle de bains, alors on fait ça en silence hein.

Quarante-cinq minutes plus tard, Elena saute dans la douche. Le temps qu'elle s'habille j'y vais à mon tour. Nous descendons prendre le petit-déjeuner. Sam est déjà parti, il voulait aller parler avec Stefan, avant de retrouver Katherine, et de se rendre chez le shérif, pour voir s'il y a du nouveau.

Elena s'absente une bonne demi-heure, afin d'aller voir Bonnie et Caroline, pour leur expliquer qu'elle ne sera pas là les prochaines quarante-huit heures. Elle revient et nous partons en voiture avec Castiel. En arrivant au bunker, Castiel nous dit qu'il doit s'absenter. Il a reçu un appel des anges, qui lui demande de remonter au paradis pour un moment.

Elena fouille un peu partout afin de trouver quoi que ce soit en rapport avec le nom de Mikaelson, ou bien sur la famille originelle. Je la regarde chercher, je suis vraiment fou d'elle. Elle lit depuis quinze bonnes minutes, elle est totalement concentrée. Je m'approche d'elle et place mes mains, sur ses hanches. Je sens qu'elle se contracte de surprise.

Elena : Ce n'est pas sur moi que tu devrais poser tes mains, mais sur les livres.

Elle éclate de rire. À chaque fois qu'elle rigole je suis de plus en plus amoureux. À chaque éclat de rire, je sombre un peu plus au fond d'elle. Je sens bien que je ne supporterai plus jamais, d'être séparé d'elle. Ce n'est plus de l'amour à ce stade-là, c'est de la dépendance. Je suis accro. Qui aurait pu croire qu'un truc pareil pouvait m'arriver à moi ? Dean Winchester coureur de jupons, mec qui ne s'attache jamais, qui n'avais jamais vraiment été amoureux... Comment cette fille a-t-elle pu réussir à me rendre aussi fou d'elle ? Qu'est-ce qu'elle a de plus que les autres ?

Dean : Je dois te parler d'un truc important. Tu veux bien poser ton livre un instant ?

Elena : Bien sûr ! Qu'est-ce qu'il y a Dean ?

Dean : Je ne sais pas trop comment te dire ça. Je t'aime Elena, sincèrement. Plus je te vois, plus je me rends compte que je suis accro à toi. Quand tout ça sera fini, je voudrais si tu es d'accord, arrêter la chasse, et construire un avenir avec toi.

Elena : Tu es sérieux ?

Dean : Oh oui, je n'ai jamais été aussi sérieux que ça. J'ai besoin de me poser maintenant, j'ai envie de faire ma vie avec toi.

Elena : Mais j'ai douze ans de moins que toi. Et si jamais dans quelque temps, tu te rends compte que je ne suis pas celle qu'il te faut. Si tu finis par me voir comme une gamine, qui ne te convient plus ? Si tu t'aperçois que finalement tu ne voulais pas arrêter la chasse ?

Dean : Je sais que ça n'arrivera pas. Et tu n'es pas une gamine. Tu n'as peut-être que dix-huit ans, mais tu es la femme la plus mature que je n'ai jamais vue. Tu es magnifique, forte, indépendante. Je suis vraiment fou de toi, j'ai envie de finir mes jours avec toi. Je me vois avec toi, dans une maison, avec des enfants qui courent dans notre jardin, et pourquoi pas un chien qui jouerai avec les petits. Je veux que tu deviennes ma femme Elena !

une chasse pas comme les autres (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant