Chapitre 1 : Inactif

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Un immense colosse vaporeux crachant une étrange fumer grise était devant un groupe d'humain composé de cinq femmes et d'une vingtaines d'hommes. Le géant flottait à quelque mètre au dessus du sol. L'une des femme bougeait les doigts de ses deux mains simultanément. Elle observait le colosse de ses yeux rouge perçant. La lumière qui émanait du gigantesque individus faisait paraitre sa peau blanche légèrement bleu. Elle détacha ses longs cheveux noirs, un homme vêtus d'un costume et de lunettes noirs avec une arme à feu à la main s'approcha.

« -Que devons nous faire madame ?

-Pardon ? Je ne suis pas votre chef ! Démerdez vous, c'est pas mon problème. »

L'homme prit son téléphone et le tendit à la femme. Une autre, un peu plus petite vêtue d'une combinaison noir s'approcha et le prit tout en retenant son amie de l'autre main.

« -Hallo ? Oh, oui bien sûr, je te la passe.

-Antigone... pourquoi tu me fais ça ? »

Antigone regarda son amie avec ses grands yeux gris qui contrastait avec sa merveilleuse peau d'un rose presque surréaliste.

« -Prend, s'il-te-plais. » dit-elle de sa douce et envoutante voix.

Elle lui tendit le téléphone tout en la tenant. Elle tourna une dernière fois ses sublimes yeux rouge vers le titan toujours immobile. Une autre femme de la même taille qu'Antigone arriva, elle avait des yeux bleu électrique et sa peau était légèrement brune, sa robe orange était un peu salie par de la terre.

« -Si il commence à agir, on sera dans la merde, surtout nous.

-Donne. »

Elle s'éloigna le plus possible de la foule tout en gardant un oeil sur le géant. Avant de parler dans le téléphone, elle lâcha un profond soupire avant de parler.

« -Tout ça c'est de ta faute.

-Comment ça, c'est de ma faute ? Tu cherche toujours la... non, ce n'est pas la question. Démona, le monde a besoin de toi... moi ta soeur, j'ai besoin de toi.

-Je n'ai pas envie d'aider la blondasse que tu es ! Voir cette chose tout détruire serait très amusant, encore plus e,n sachant que c'est toi qui a causé ta perte madame la première ministre !

-Je n'ai fais que transmettre les ordres de en haut ! Si la mort de million de personne ne te fais rien, pense à Antigone, à Karry, à tes amies, à toi.

-Moi ? Allons, la seul raison pour laquelle tu veux que je t'aide c'est pour te débarrasser de moi et de la chose que toi et ton président chérie avait fait libérer.

-Pourquoi me dis-tu cela ? Tu es ma petite soeur, je t'aime. Je ne veux pas qu'il t'arrive malheur.

-A d'autres Angéla. Je suis très bien placée pour savoir que ma grande soeur ne c'est jamais intéresser à moi.

-C'est pas le moment ! J'ai besoin que pour une fois dans ta vie tu fasse quelque chose de bien !

-C'est mal me connaitre... tu veux que je me mette au service de l'humanité ?

-Tu veux quoi en échange ?

-Rien.

-Démona ? C'est vraiment toi ?

-Je ne sauverais pas l'humanité parce que j'en ai rien à foutre ! Je m'en fout.

-Même de ta propre vie ?

-Même de ta propre vie ? » dit-elle d'une voix aigüe pour se moquer d'Angéla. Démona laissa aller son bras le long de son corps et continua de marcher dans l'herbe du parc. Elle s'assit sous un arbre. Elle entendait la voix d'Angéla qui l'appelait. Une fois installer elle reprit le portable rouge.

« -Tu vois, ton problème, c'est que tu pense que ma misérable existence m'importe et que je suis prête à tout pour la préserver.

-J'ai du mal à croire que tu n'as pas envie de vivre, petite soeur... »

Aucune réaction de Démona. Angéla hésita avant de poursuivre.

« -Ta vie ne t'importe pas parce que ton enfance a été horrible et la suite de ton existence n'a pas été mieux mais ça peut changer. Papa et maman regrette et aimeraient te connaitre... moi aussi j'aimerais voir ma soeur autrement que comme un monstre... »

Angéla s'avait que Démona était toujours là car elle entendait sa discrète respiration.

« -Si tu nous aidais à neutraliser cette chose, tu pourrais te refaire une réputation. Devenir une héros. »

Le souffle de Démona devenait irrégulier, comme si elle était perturbée.

« -Ma gentil petite soeur... celle qui essayait de me réconforter quant je pleurais alors qu'elle avait beaucoup plus de raison de pleurer... répond moi, elle est encore là ? Parce que si elle était encore là, elle serait déjà au centre d'opération pour m'aider... »

Un rire horrible glaça le sang d'Angéla, la voix de Démona était différente, plus enjoué avec une rage à peine masqué.

« -Parce que tu pense que j'étais honnête ? On me forçait à aller te réconforter, pour que tu te défoule sur moi. En échange je me prenais quelque coup de fouet ou de matraque en moins... enfin c'est ce qu'on me promettait... toi et Drake vous avez eu la belle vie pendant que moi je me faisait massacrer toujours un peu plus. Vous me voyez comme un monstre ? Ca tombe bien, j'en suis un ! Et je suis un monstre très clairvoyant, je sais que tu arrive sur place.

-Je suis juste devant, attend moi. »

Démona raccrocha. Elle posa le téléphone sur le sol. Sa tête partie en arrière, quant elle toucha l'arbre, elle posa son bras pour cacher ses yeux.

« -Alors ?

-Quoi ?

-Tu vas nous aider ? »

Démona rit comme elle n'avait jamais rit de sa vie.

« -Qu'est-ce que vous avez tous ? Me parler... me poser des questions... me trouver un coeur alors qu'il n'y en a pas... vous êtes drôle.

-Démona, regarde moi.

-Ne me touche pas ! Laisse moi me lever Veina. »

Démona se leva et lança le téléphone. Veina le rattrapa au vol. Démona s'éloigna.

« -Bonne chance belle rousse.

-Mais on a besoin de toi !

-Désoler mais c'est pas ton jeans gris ou ton tee-shirt moulant rose qui vont me convaincre. Même tes yeux vert émeraude ne marche pas sur moi. »

Alors que Démona marchait sur la piste qui menait vers la ville. Elle avait l'air pensive. L'ombre de l'immense créature humanoïde couvrait le chemin et une grande partie du parc nationale. alors qu'elle avançait, Angéla et deux garde du corps arrivaient dans l'autre sens.

« -Tu es toujours là ! »

Angéla sauta sur sa soeur pour la serrer dans ses bras. Les traits fin et effacés de Démona se déformèrent légèrement. Son visage eu une discrète expression de dégout. Elle resta immobile et crispée.

« -Lâche... moi... »

Angéla recula. Elle remit le blouson en cuir noir et le colle de chemise noir de Démona en place.

« -Désoler, je sais que c'est... enfin, tu es restée c'est l'essentiel ! »

Démona sourit, elle contourna le petit groupe.

« -C'est pas une bonne idée plus d'armes. »

Angéla leva les yeux au ciel. Démona était derrière les garde du corps, au centre du chemin, elle continuait d'avançait joyeusement, comme si ça ne l'inquiétait pas.

« -Ramenez la ici de force. »

MalédictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant