Une semaine plus tard, Zanders avait reprit les soins de Démona tôt le matin, comme d'habitude. Démona avait l'air détendue, tout comme Zanders, ils parlaient de chose et d'autre comme d'habitude. Au bout de deux heures Zanders s'arrêta.
« -Cauchemar ?
-Non.
-Bien dormis ?
-Très bien et toi ?
-Moi ? Euh... oui mais on parle pas de moi là ! Tu... tu as encore des cernes !
-Ca ? Je les ai toujours eu, et depuis mes vingts ans, c'est à cause du jeu vidéo.
-Toujours aussi branché ?
-Avec moi l'ambiance est toujours électrique !
-Je peux te dire que tu vas mieux, et même beaucoup mieux.
-Alors je suis comme neuve ?
-Et même plus encore.
-Grace à toi.
-Antigone ma libérée.
-Je lui doit beaucoup... ne lui dit jamais !
-Promis... bien, j'ai fait ce que je devais...
-Tu ne vas pas partir alors que tu n'as pas de logement, pas de travail, pas d'argent et tu ne sais même pas cuisiner. Reste ici, tu peux vivre ici, nourrie, logé, blanchie et un travail bien payé et pas trop dangereux.
-Je peux savoir ce que c'est ?
-Lieutenant, tu aurais le même « grade » que Karma, Magellan et Veina, d'après la presse.
-Et Lana ?
-C'est mon bras gauche.
-Et Antigone ?
-Mon bras droit. Ecoute je te propose ça parce que tu serais le seul homme aussi haut dans mon « organisation criminelle ».
-Tu n'aime vraiment pas les journalistes... y'a de quoi, je te l'accorde. Je veux bien travailler pour toi.
-Pas pour moi, avec moi, je te l'ai déjà dit, tout ceux qui sont dans mon « gang » sont mes associés pas mes « larbins ».
-Je comprend pourquoi tu as pulvérisée le journaliste de l'autre jour.
-C'était ma première sortie depuis je sais plus combien de temps et il me la gâche !
-Tu as eu raison. Il faut faire quoi pour officialiser ?
-Tu sais faire des noeuds de cravates ?
-Oui.
-Alors va voir quelqu'un et dit leur que tu es le nouveau « lieutenant ». Ils te montreront où en trouver, tu as qu'à la porter pendant deux ou trois jours et tout le monde le sauras.
-C'est si simple ?
-Heureusement ! Je n'ai pas envie de casser les pieds à tout le monde avec de la paperasse !
-Bon, alors j'y vais. Encore une chose, au moindre problème, dit le moi...
-Si je refais une crise ou un truc dans le genre tu veux dire ?
-Oui, bien sûr ! Si c'est physique vaut mieux demander à Karma, je ne sais soigner que les esprits pas... enfin tu m'as compris.
-Oui, je sais. Détend toi et va te faire beau, je veux que mon numéro cinq soit impeccable !
-Cinq ?
-Magellan et Veina sont au même niveau, elles sont à peu près de la même force et elles sont toutes les deux très efficaces et utiles... je sais pas ce que je ferais sans ces cinq là.
-Je suis fière d'être le sixième !
-Et le premier homme. »
Il sortie de la pièce, Démona prit la bouteille d'eau qui était près de son lit. Elle la vida avant qu'Antigone n'arrive.
« -Alors c'est vrai tu l'as engager ?
-Ca te dérange ? J'aurais dû vous consulter patronne ?
-Non, non, au contraire, il est génial pour un vieux de plusieurs siècle ! Je l'adore, vraiment.
-Laisse moi deviner, si je ne l'avais pas fait, tu l'aurais fait ?
-Dans le mille ! Il est un vrai atout surtout depuis qu'on peut ce remettre au travail. Titan n'est plus un danger, tu vas mieux...
-Tu veux me proposer une petite banque ? Comme au bon vieux temps ?
-Tu lis en moi comme dans un livre ouvert... alors ?
-Pas aujourd'hui, je veux d'abord m'entrainer un peu avant, voir si je ne suis pas trop rouillée.
-Ouh... je vais pouvoir te mettre ta raclée alors ?
-Dans tes rêves, peut-être, dans la vrai vie, je te massacre !
-C'est ce qu'on va voir ! »
Les deux femmes se mirent à rires. Démona se leva et fit un mouvement de tête pour dire à Antigone de sortir. Antigone leva les yeux au ciel et quitta la chambre, Démona s'habilla et alla la rejoindre, elle était dans la cuisine avec Magellan et Lana. Antigone leur racontait la bonne nouvelle.
« -Ben quoi c'est pas un secret, si ?
-Non, tu fais ce que tu veux. »
Antigone expliqua qu'elle voulait aller s'entrainer avec Démona et Veina les emmena. Une fois dans la salle, Veina les laissa seul.
« -Je vous laisse, j'ai un rendez-vous amoureux !
-Avec qui ?
-Un beau blond aux yeux bleues...
-Beurk... » dirent Démona et Antigone en même temps.
« -C'est pas votre genre, mais c'est carrément le miens !
-Tu as raison, si tu aime te faire baver dessus par un albinos aux yeux globuleux, tu peux.
-Tu es majeur et vaccinée, tu fais ce que tu veux.
-C'est bon j'ai compris, je vous laisse... casse pieds.
-Je t'aime aussi !
-Moi je t'adore ! »
Une fois seul, Antigone s'approcha du trou que Démona avait fait dans le mur.
« -Tu te souviens de ça ?
-Oui, comment oublier.
-Dit toi que la crise où tu as déclenché un orage était quinze millions de fois plus forte que celle où tu as défoncer le mur. »
Démona lui lança un regard froid comme elle ne lui en avait jamais lancée, Antigone répondit par une grimace.
« -Quoi ?
-Pourquoi t'as tellement envie que je devienne plus forte ?
-Parce que j'ai envie de faire une banque sans risquer de me faire pulvériser !
-Pas de soucie, j'ai de nouveau le contrôle ! Et si tu ne me crois pas, demande aux journalistes de l'autres jours.
-Imagine que tu veux mettre un tout petit voltage ou ampèrage et qu'au lieux de ça tu foudroie !
-Je maitrise, t'inquiète. Et de toute façon je vais m'entrainer.
-C'est pour ça qu'on est la.
-Commençons dans ce cas ! Je n'ai pas envie que notre nouvelle recrut me trouve faible...
-Moi aussi j'ai besoin d'entrainement alors... »
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Malédiction
Fantastique"La fin du monde approche, après une suite d'évènements inconnus, un monstre géant est apparue dans le parc nationale. Mais heureusement, une unité spécial s'en occupe. On vient de m'informer que la première ministre est sur les lieux. D'après nos s...