Chapitre 6 : Douleur libératrice

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Démona à bout de souffle, ses grands yeux rouges épuisés, n'arrivant presque plus à les maintenir ouvert, elle avait arrachée les menottes.

« -Tu es vraiment impressionnante. »

Redressée, elle étira ses bras et ses jambes douloureux. Les chaines déchirées, fondues au niveau des attaches des poignets, pleines d'électricité, jeter sur le sol.

« -Alors ? »

Libérée, Démona ne parlait pourtant pas. Son expression faciale était torturée mais toujours neutre, vide. Elle n'avait pas l'air elle-même, comme si elle était en transe. Elle ne bougeait plus. Démona restait droite, regardant l'obscurité droit devant elle.

« -On va reprendre. »

Alagé replaça ses huit mains, Démona ne bougea pas. Elles étaient debout l'une face à l'autre. Alagé sourit.

« -Ma pauvre, personne ne te cherche. »

L'expression stoïque de Démona changea, elle avait un grand sourire, elle venait de retrouver ses esprits.

« -Je n'ai... pas... besoin qu'on me retrouve... »

Les chaines qui se trouvaient derrière Alagé se soulevaient. Les poignets en sang de Démona semblaient cicatriser. Démona attrapa Alagé par le coup, les chaines s'enroulèrent autour des bras d' Alagé. Les chaines tiraient les membres vers l'arrière la faisant hurler.

« -Je suis aussi très douée... avec le magnétisme...

-Arrête ! »

Alagé étouffait. A une main, Démona lui broyait la trachée. Au finale, elle lâcha Alagé qui flottait, portée par les chaines. Démona regardait ses poignets et ses mains. Alagé pouvant à nouveau respirer :

« -Tu vas me faire quoi ?

-J'ai pas le pouvoir de briser ton esprit... je me contenterais donc de ton corps... »

Les mains de Démona se remplir d'une lumière électrique, des éclaires partaient pour heurter le sol.

« -Tu n'as pas intérêt ! »

Démona n'eu aucune réaction, elle colla l'une des sphères contre la poitrine d'Alagé. La boule entra dans son torse, elle commença à convulser, ses yeux éclatèrent et dans un horrible cris d'agonie elle rendit son dernier souffle. Les yeux de Démona devenaient blanc, elle se laissa tomber en arrière, elle atterrit dans l'herbe.

Antigone se disputait avec Angéla pendant que Drake parlait calmement avec Veina, sous le charme du beau jeune homme. Veina ne voulait rien dire à Drake mais quant il posa sa main sur le genou de la jeune femme, d'à peu près le même âge que lui, qu'elle rougit avec un énorme sourire béat.

« -C'est... c'est bon, je vais tout te dire !

-Veina non !

-C'est notre soeur Antigone !

-Arrêtez Angéla ! Vous passez votre temps à critiquer Démona, ce n'est pas votre soeur, c'est une cible sur laquelle vous vous acharnez !

-C'est faux ! J'aime ma soeur !

-Avant sa disparition vous vous êtes disputées ! C'est la seul chose que vous savez faire : l'insulter et la critiquer ! Vous ne savez que lui criez dessus !

-Je... je sais que c'est difficile à croire mais...

-Y'a pas de « mais », continuer à chercher votre colosse, nous on cherche notre chef et surtout notre amie. »

Le téléphone d'Antigone sonna.

« -Quoi ! » dit-elle très énervée d'être dérangée.

« -Eh ben, je t'ai manquée vue l'accueille...

-Dé...dé-dé-dé-dé... dé... » les yeux d'Antigone lui sortaient presque de la tête.

« -Démona... merci, je connais mon nom. J'ai besoin que tu vienne me chercher.

-T'es où ? Tu étais où ? Tu vas bien ? Qu'est-ce qui c'est passé ? Je suis si heureuse que tu sois...

-Calme-toi, tout va bien, viens me chercher, je suis... je sais pas où...

-T'inquiète on peut te... tu sais quoi. Bouge pas. »

Démona raccrocha. Elle était toujours allongée dans l'herbe, elle essaya de se relever. Elle roula sur le côté, elle reposait sur ses genoux et ses avant bras. Alors qu'elle voulait se lever complètement, une violente douleur à la tête lui fit perdre l'équilibre. Elle était paralysé sur son flanc gauche , les mains protégeant son visage et sa tête.

MalédictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant