Malédiction

Chapitre 26 : Une fin provoquée

Démona créait de plus en plus d'éclaires rouges sans le vouloir. Elle ne dormait plus, elle disait ne pas être fatiguée. Elle qui ne mangeait déjà pas beaucoup, elle ne mangeait plus du tout. Elle ne buvait presque pas, là, elle ne buvait plus. Elle n'en ressentait pas le besoin. Antigone essayait d'occuper Démona, pour lui changer les idées et lui faire faire autre chose que son entrainement.

« -Antigone... laisse moi faire ce que je veux.

-Non. Apprend moi à dessiner !

-T'as jamais voulue...

-Y'a que les abrutie qui ne change pas d'avis ! »

Les autres allaient dans le même sens qu'Antigone.

« -Si tu n'as pas envie, je peux te donner des cours de chant !

-Et moi de danse !

-Non je veux ni danser ni chanter... merci de proposer Lana et Veina.

-Tu veux pas lire ?

-Oui ! Je suis aller à la librairie et j'ai pris tout pleins de livres sans savoir si ils sont bien, tu peux me donner ton avis dessus ?

-Non j'ai pas envie... j'aimerais aller m'entrainer.

-Viens on va faire la fête ! Péter une bonne bouteille et ne plus se souvenir de ce qui c'est passer le lendemain !

-Non Magellan, ça iras...

-Et si on...

-Stop ! Arrêtez tous ! Vous allez me rendre folle ! C'est gentil d'essayer de me changer les idées mais je veux être... »

Démona créa tellement d'éclaires en hurlant stop, elle partie sans terminer sa phrase, elle voulait un peu de tranquillité. Elle alla dans la forêt pour être tranquille. Elle c'était installer dans une clairière de la réserve naturelle, le même que celui où le colosse était apparue. Elle entendit quelqu'un l'appeler, elle ne répondit pas, elle avait reconnue cette voix féminine.

« -Ah, tu es là ! »

Angéla arrivait du chemin, seul. Elle s'assit à côté de Démona.

« -Désolé mais je ne suis pas de bonne compagnie en se moment.

-Tu n'es jamais de bonne compagnie quand c'est moi. Mais c'est pas grave, je comprend.

-Comment tu m'as trouvé ?

-Antigone m'as donné ta position. Elle c'est dit que tu te défoulerais sur moi.

-C'est pour te faire frapper que tu es venue ?

-Je m'attendait plutôt à me faire tuer mais si ça peut te faire du bien, vas-y te gène pas.

-T'es vraiment bizarre...

-C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour te parler. A ce qui parait c'est encore pire...

-Pour les autres oui, pour moi c'est mieux.

-Tu n'as plus mal ?

-Non... ça fait pas mal de perdre le contrôle, au contraire.

-Tu veux vraiment devenir le monstre que tout le monde voit en toi ?

-Plus je vieillis, plus je me dis que c'est vrai.

-Non, tu n'es pas un monstre. Faut pas croire ce que je dis à la télé en parlant de toi. C'est maman et papa qui m'ont appris ça... je le pense pas vraiment.

-J'en ai rien à foutre de ce que tu dis. Tu veux m'aider ?

-Oui bien-sûr !

-Quand le colosse est apparue tu m'as demander si je voulais sauver l'humanité.