Chapitre 10 : Révélation

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Démona respirait difficilement. Elle était couchée dans son lit, sous sa couette. Elle n'était pas endormie mais elle ne bougeait pas, pour essayer de s'endormir. Angéla entra dans la chambre au mur bordeaux et noirs. Le mobilier était argenté et les draps, les rideaux noirs et gris avec des motifs de dragon chinois dorée et rouge. Toute les étagères étaient couvert de livres et de matérielle de...

« -Dessin ? »

Sur les murs, il y avait quelques cadres avec des dessins signées D avec des cornes, des ailes et une que de diable.

« -Tu dessine ? »

Démona s'assis d'un bond sur son lit.

« -Tu sors !

-Mais pourquoi ?

-Ne te mêle pas de mes affaires !

-Pardon, je trouve juste ça étrange que sur cette commode tu as une épée et que, sur ton bureau tu as des pinceaux et du matérielles de dessins. »

Angéla regarda autour d'elle.

« -Et sur ton chevalet tu as ses étranges choses. »

Démona tira Angéla sur son lit et la fit s'assoir.

« -Ne touche pas à mes affaires.

-C'est juste que je trouve ta déco aussi belle qu'étonnante.

-Mêle toi de tes affaires. Sinon tu dégage.

-Si je pars, je reviens. Tu n'es pas dans ton état normal, je m'inquiète pour toi et comme tu es ma petite soeur, je vais prendre soin de toi.

-Tu te fout de ma gueule ?

-Non. Drake va aussi rester ici parce qu'il n'a pas encore récupéré.

-For-mi-dable ! »

Elle se recoucha sur le flanc.

« -Tu te sens comment ?

-Tout le monde me demande ça...

-Tu répond pas.

-Parce qu'il y'a rien à dire.

-Tu te sens normalement ?

-Déprimée... sans plus.

-Tu vois quoi pendant tes crises ?

-Tout... même ce dont je ne me souvenais pas.

-Ton esprit a supprimée des moments trop douloureux pour préserver tout équilibre psychique.

-Ta psychologie à deux balles, tu peut la garder. Personnellement je trouve ça normal d'avoir oublié les quinze jours qui on suivit ma naissance.

-C'est vrai que tu connais pas ta date de naissance.

-Je m'en fout. J'aurais juste préférée qu'on me laisse à l'intérieur en pleine hiver...

-Et moi ?

-Secouer et m'avoir pris pour un ballon de foot, je dois en oublier plein mais bon, tu n'avais que trois ans et pas de cadeaux de noël à cause de moi.

-C'est eux qui me l'ont dit.

-Je sais.

-J'avais que trois ans et ils m'avaient dit que j'avais bien fait, qu'avec toi , c'était pas grave si je te faisait mal.

-Je sais.

-Tu pleurais pas, jamais... comme si ça ne te faisait rien. Tu ne mangeait rien, tu bougeait pas et t'as peau était toujours si froide... comme si tu étais pas...

MalédictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant