LOVERS |h.s|

13.

« 'Oh merci, Kayla, tu es la meilleure des mamans qu'un chat puisse avoir!' » Je grogne et oui, je parle à Kiwi à qui je viens de servir un bol de croquette comme petit déjeuner. « Ouais t'as raison, je suis la meilleure. » Je caresse la tête du minou mais celui-ci me tourne le dos pour manger en toute tranquillité : « C'était cool de te parler. À plus. » Je marmonne avant de plonger dans le canapé.

Il est 8 heures et j'ai eu l'immense joie de me faire réveiller par Kiwi qui n'a pas trouvé mieux que de poser son charmant derrière sur ma figure parce qu'il avait faim. Il m'est maintenant impossible de dormir du coup je vais faire ce que je sais faire de mieux : glander jusqu'à ce que Lauren, Zayn, Harry ou un humain du genre pointe le bout de son cul chez moi. Ou alors, peut-être que je vais vivre cette journée recluse, toute seule.

Quoiqu'il en soit, je suis tellement absorbée dans mes pensées que je n'entends pas la porte d'entrée s'ouvrir mais par contre, je sens quelque chose de très lourd s'étaler sur mon petit corps : Harry.

« Putain, Harry! Sors de là! » Je m'écris mais ne prends pas la peine de bouger, il est trop lourd et je ne vais pas prendre le risque de me fatiguer pour ce vieux cul.

« Salut, chaton. » Il chantonne avant d'embrasser ma nuque ce qui me chatouille. Non pas que je déteste ça, mais j'ai actuellement la tête enfoncée dans mon oreiller et je risque de mourir par manque d'air. Je dis ça, je dis rien. « Comment tu vas? » Il demande avant d'enfin, se dégager et de s'asseoir à mes cotés.

« Bien. Pourquoi tu n'es pas au travail? » Je demande à mon tour après m'être assise.

« Moi aussi je vais très bien, si ça t'intéresse. » Il me sourit. « J'ai pris ma journée pour toi. » Il avoue. « Et même celle de vendredi. »

« Pour moi? Pourquoi? » Je fronce les sourcils.

« Je vais t'emmener chez tes parents. Et tu vas leur parler, comme une adulte. Et accepter ce qu'ils vont te dire. » Il annonce.

« Ah non! » Je rétorque. « Tu préfères pas que je te fasse une pipe et qu'on reste ici? » Je propose.

« Non. »

« Harry Styles vient de me refuser une pipe. » Je dis de façon dramatique. « Tu as trop changé, je dois te quitter. » Je renifle.

« Ferme-la et va te préparer. » Il exige. « Kayla, s'il te plaît. »

« Ok, vieux cul. » Je grogne en me levant et Harry me suit.

« Et pour info : je ne refuse pas la pipe, je la reporte à plus tard. » Il m'informe et me donne une claque sur les fesses avant de disparaître dans ma chambre alors que je me dirige vers la salle de bain.

Pas assez de temps plus tard, je me retrouve dans la voiture de Harry pendant qu celui-ci nous conduit jusqu'à chez mes parents.

« Lola et toi êtes meilleurs amis, maintenant? » Je demande parce que j'ai bien retenu cette information hier soir et elle résonne encore dans ma tête à l'heure actuelle.

« Kay', » Il commence mais je l'arrête.

« Je pensais que nous étions les meilleurs amis. » Je lui avoue.

« Tu es ma petite-amie, maintenant. » Il souligne. 

« Oui, mais je croyais que nous étions et que nous pouvions être les deux à la fois. » Je sais pas moi, je pensais que nous pouvions être ensemble et que nous pouvions restés meilleurs amis mais aussi que Harry arrête de me traiter comme telle. Oh Seigneur, moi-même je ne me comprends pas, je suis beaucoup trop compliquée.

« Kay', on ne peut pas tout être, et tu me l'as fait très bien comprendre. » Harry me résonne et merde, il a raison. Il se gare devant chez moi et me sourit comme signe d'encouragement.

« Je ne veux et ne peux pas avoir un autre meilleur ami que toi, Harry. » Je lui avoue et il pose sa main sur ma joue.

« Tu es toujours ma meilleure amie, chaton. » Il répète.

« Vraiment? » Je lui souris.

« Oui et c'est pour ça que j'essaie d'agir plus comme ton copain et moins comme ce vieux cul d'ami. » Il argumente.

« Tu restes un vieux cul. » Je rétorque et il me fait une grimace. « Et n'oublie pas, nous essayons de faire ce que les amoureux font. »

« Nous faisons bien mieux, moi je pense. » Il murmure avant de m'embrasser.

« Je t'aime plus plus plus. » Oui, toujours pas de 'je t'aime' mais laissez-moi le temps de comprendre ce que je ressens pour lui, merci.

« Maintenant, tu vas sortir ton joli cul d'ici et aller voir tes parents. » Il annonce avant de poser un baiser sur mes lèvres puis sur mon nez.

« Là, je t'aime moins moins moins. » Je soupire.

« Ne te mens pas à toi-même. » Il me fait un clin d'œil avant de m'embrasser à nouveau : « Bonne chance, chaton. »