Chapitre 2 - Intégrité

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« — Tu vois... Tu lui as encore causé des problèmes...

— Désolé... Mais à chaque fois elle dit que c'est sa faute, même si ce n'est pas le cas ! Je... Je ne peux même pas l'arrêter.

— Un jour, il faut que tu aies le courage d'avouer aux adultes que ces bêtises c'est toi qui les créer Fuyuko... Kilari ne sera pas toujours là pour te couvrir ! »

***

Depuis son arrivée, elle n'avait prononcé que son nom. Bien trop méfiante et effrayée pour pouvoir révéler d'autres informations, non pas qu'elle se souvenait de tant d'informations. Peu de personnes arrivaient à l'approcher sans qu'elle ne panique surtout pendant que le blanc immaculé de la chambre la rendait tout aussi nerveuse.

Les médecins ne pouvaient rien relever d'extraordinaire sur sa situation, une enfant naufragée, dont l'expérience de mort imminente la rendit amnésique.

Au travers des semaines, son anxiété sociale se transforma en tant que douce timidité, se sentant en sécurité autours des médecins qui ne cherchait que son bien, des visages familiers qui prenait de ses nouvelles sans malice. Kilari devenait plus facile à approcher et à communiquer avec, elle engageait parfois de longue conversation de sa petite voix, et le personnel comprit rapidement à quel point elle était curieuse et avide de découvrir ce qu'elle avait oublié. Lors de son séjour à l'hôpital, en attente de directives, les docteurs remarquèrent un système immunitaire développé, au-dessus de la moyenne humaine. Plusieurs hypothèses naquirent des analyses de sang, la plus évidente était simplement qu'il s'était fortifié pour pouvoir la maintenir en vie après de nombreux incidents.

Elle profitait de ses occasionnels sorties pour escalader des arbres et observer le ciel. Elle se passionnait particulièrement pour la voute céleste, et elle fut déplacée dans une autre chambre, où elle pouvait observer l'immensité céleste sans se blesser.

Après ses longues semaines d'examens, d'interrogations et de découverte elle fut accueillie dans une famille, un couple cherchant heureux d'accueillir cette enfant. Elle put se réfugier dans un foyer aimant et ordinaire, et ce fut le plus important pour les adultes.

Au cours des jours suivant elle fut réintégrer à la société citadine, il lui arrivait d'apprécier le contact à la société. De monter sur les bordures avec des petits sauts. Monter sur les toits grâce aux fenêtres, elle semblait aisément accomplir cette tâche.

Lors d'une de ses balades au parc, tentant de se familiariser à ce monde, Kilari perçut au loin Riku accompagné de deux autres enfants. Perplexe, elle s'approcha inconsciemment et se figea une fois à proximité. Elle n'avait aucuns sujets de conversations, cela faisait un certain moment qu'elle lui avait parlé.

« — Bonjour, Kilari.

— Kilari ? Kilari ! C'est donc elle, la fille t'arrêtes pas de parler ? S'interrogea un garçon aux cheveux bruns et hérissé. »

Kilari resta figer sur place, timide elle se mit à nerveusement jouer avec ses mains. L'amicalité du brun la rendait nerveuse, et ce fut une autre enfant avec eux qui le calma avec un sourire. Elle s'approcha alors avec une expression agréable.

« — Je m'appelle Kairi, c'est un plaisir de te rencontrer ! Et lui, c'est Sora, il n'est pas méchant t'en fais pas. Présenta-t-elle d'une douce voix.

— Il est juste un peu idiot. Ajouta Riku.

— Hey ! C'est pas vrai ! »

Kilari sourit, détail étouffé par les complaintes de Sora. Elle sentit une douce texture se frotter à ses jambes. Elle baissa la tête pour voir cette boule de poils qu'était le petit chaton qui venait demander de l'attention.

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