Laeticia - Mon ange gardien

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A Y D E N

10h58

- Bon matin mon amour, me chuchote Laila en me déposant un baiser sur ma bouche avant de s'installer à mes côtés sur notre lit. Le petit déj est prêt.

Ça me fait plaisir de la revoir en petite tenue, ça fait assez longtemps que je ne l'avais pas vu ainsi.

- Il est quelle heure ? Lui demandais-je en m'étirant.

- Presque onze heures bébé, me répond t'elle en m'embrassant une nouvelle fois.

- Merde ! Criais-je en me redressant subitement. Je suis en retard.

Je quitte le lit et enfile le premier tshirt et pantalon que je trouve dans ma garde-robe.

- Où pars tu ? Me demande t'elle en se redressant à son tour.

- J'dois régler un truc.

- Régler un truc ? Tu te fou encore de moi ?! Hein !?!

Sa voix devient agressive, son regard se fronce et son visage vire au rouge. Je redoute toujours ce genre de moments.

- Laila, jten pris arrête! Ne me les casse pas, répondis-je calmement en prenant les clés de ma voiture.

- Tu sais, hier, après avoir fait l'amour, tu t'es endormi directement. T'a prononcé le prénom « Laeticia » plusieurs fois durant ton rêve, me dit t'elle d'une voix tremblante.

J'me retourne vers elle, choqué et étonné.
J'ai bel et bien rêvé de Laeticia.

- Continue de me détruire à petit feu Ayden, continue. Tu n'est qu'un pauvre con, un vrai enfoiré. Ne vient pas me faire la morale, ce soir, lorsque j'irai danser jusqu'au matin en boite.

Elle s'avance vers moi et s'arrête à quelques millimètres de mon visage.

Mes deux mains forment tranquillement un poings, je ressent mes veines regorgées de sang se gonffler au niveau de mon cou.

- ...Alors ne vient pas me faire la morale par la suite si j'accepte de coucher avec l'un de tes potes, de toute les façons, tu sera dans les bras de cette pauvre gamine malade entrain de mourir.

Conasse, me dis-je dans ma tête furieusement. J'me retiens de lui donner la pire claque qu'elle n'aurait jamais reçue. Je tremble de rage face à ces vielles paroles dégeulasses.

Calme toi Ayden, calme toi.

Puis une petite voix dans ma tête me dit que tout est de ma faute.

- J'me casse, lui dis-je avant de claquer la porte derrière moi.

C'est de ma faute, tout est de ma propre faute.