Laeticia - Mon ange gardien

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Je voudrai lui écrire pleins de choses remplies d'espoir mais je suis vide de désespoir.

L A E T I C I A

Une forte lumière blanche m'aveugle puis soudainement, une forte douleur me frappe à la tête.
Je me rend compte quelques secondes plus tard que j'ai à peine la force de redresser la tête. Je suis connectée de partout, par des petits puis des gros fils ici et là.

Où suis-je?

- J'ai fait le con, Amin, c'est moi qui mérite de mourir mon frère, c'est moi, pas toi. Pardonne-moi Laeticia, pardonne-moi pour ce que j'ai fais, pardonne l'imbécile que je suis...

J'entend soudainement la voix d'un homme qui pleure et qui demande pardon. Je ne comprend pas son état, ni ce qu'il peut bien faire ici à côté de moi.

Je dépose alors ma main tremblante sur sa tête, je veux qu'il la relève. qu'est-ce qu'un inconnu peut bien faire ici?

Il se redresse alors très doucement en prenant le temps d'essuyer ses larmes avec la manche de son pull blanc pour ensuite me fixer de ses petits yeux marrons.

Ses lèvres trembles et elles sont sèches, terriblement sèches.

Je remarque qu'il est complètement boulversé.
Il me fait carrément peur, je ne comprend absolument rien de cette situation.

Aïe j'ai mal à la tête.

- Sa-salut, me dit le jeune mec en passant une main dans ses cheveux. Totalement perdu.

- Allo, répondis-je faiblement.

- J'mattendai pas à ce que tu te reveilles aussi rapidement, j'vais mbarrer.

Il se redresse de la chaise subitement complètement désorienté.

Je n'arrive pas à comprendre l'état actuel, la situation, le contexte où je suis en ce moment même. Je commence à paniquer.

- Attend, s'il te plait. Lui demandais-je poliement.

Il s'arrête un instant, fais volte face et se retourne vers moi en attendant que je lui dise quelque chose.

- Pourquoi suis-je ici ?

- Fais comme si tu ne m'a jamais vu, ciao.

Puis il quitte la chambre en claquant la porte derrière lui me laissant seule ici sans aucune réponse.

J'hallucine, qu'est ce qui se passe ? Où est maman ? Papa ? Mes deux petits frères ?

Mon Dieu, réveille-moi de cet enfer.

Malgré la douleur qui me brule à chaque petit mouvement, je rive tranquillement mon regard vers la gauche où un gigantesque bouquet de roses blanches y est déposé.