70 jours. 1680 heures. Très exactement 100 800 minutes que Hermione Granger se devait de supporter Blaise Zabini. Oui oui elle avait compté et, croyez le ou non, ce n'était pas par pur plaisir.
Cela faisait 70 jours que le Serpentard avait fait part à notre Gryffondore de son plan génial -selon lui. Hermione devait bien s'avouer, qu'en effet, elle avait trouvé assez bonne la stratégie que Zabini avait élaborée. Le livre dans lequel se trouvait la potion semblait tout droit sorti d'un grenier tellement il était poussiéreux et usé, c'est à ce moment là qu'Hermione commença à avoir des doutes quant à la véracité des propos du Serpentard. Puis elle avait lu les indications et avait revu son jugement : Blaise Zabini n'était qu'un idiot.
D'après le livre, la potion avait pour but de montrer un des futurs possibles aux personnes qui la boiraient, en se focalisant sur les deux personnes en question. Jusque là, cela concordait avec ce que Blaise lui avait dit, le seul problème -qui était tout de même de taille- était le nombre d'ingrédients nécessaires et surtout le temps de préparation de la potion.
70 ingrédients dont la plupart était quasiment en voie de disparition et autant de jours de repos.
Devant le sourire insouciant de Blaise Zabini -qui avait malencontreusement oublié de lui parler de ce détail -, Hermione Granger avait bien faillit lui envoyer le livre à la figure et lui dire de se débrouiller tout seul mais elle s'était contenté d'envoyer un regard noir au Serpentard, pensant au bien fondé de la cause.
Avait alors commencé un périple de tous les dangers pour se procurer les différents ingrédients de la potion. C'était Blaise qui avait proposé une excursion dans le bureau de Rogue, ce qui était en soi une bonne idée. Si on occultait le fait que c'était le bureau de Rogue. Cependant après de nombreuses disputes silencieuses, Hermione avait bien dû avouer qu'ils n'avaient pas vraiment le choix.
Blaise Zabini sourit en regardant son poignet droit où de minuscules lettres noires étaient gravées sur sa peau foncée, presque invisibles -mais Hermione n'avait pas réussi à les faire complètement disparaître. Le Serpentard ne s'en formalisait pas, il aimait bien avoir le souvenir de leur escapade dans la chair.
Ils avaient eu de la chance ce jour là et même si le système anti-vol de Rogue était assez impressionnant, il avait réussi à s'en tirer avec seulement ces quelques lettres. Voleur. Bon c'est vrai qu'au début, elles recouvraient l'intégralité de son corps et il avait fallut tous les talents de la Gryffondore pour les réduire sur son poignet, quasiment invisibles à l'œil nu. C'est qu'elle est douée mine de rien.
- Zabini tu m'écoutes ou tu rêvasses là ?!
La voix féminine tira Blaise de ses pensées et il releva ses yeux charbonneux vers son interlocutrice.
- Excuse-moi, je pensais au placard, lui répondit-il tout sourire.
- Au plac ...
Les joues de la Gryffondore s'empourprèrent violemment et elle détourna les yeux.
- Zabini bon sang, concentre-toi !
Hermione Granger entendit, derrière elle, le rire moqueur du Serpentard et elle maudit ces stupides rougeurs qui la ramenaient 70 jours plus tôt.
En sortant du bureau du professeur Rogue avec un certain Serpentard couvert de lettres rougeoyantes, ils s'étaient retrouvé nez-à-nez avec Miss Teigne suivit de près par Rusard. Les deux élèves avaient alors dû fuir et avaient trouvé refuge dans une sorte de placard, tout juste assez grand pour les accueillir tous les deux. C'est ainsi que Blaise Zabini et Hermione Granger s'étaient retrouvés collés l'un à l'autre priant de toutes leurs forces pour que personnes ne les trouve là. Personne ne les avait trouvé et Hermione avait fait juré au Serpentard de ne jamais en reparler. Ce qu'il ne respectait absolument pas, s'amusant de la couleur rouge que prenaient, à chaque fois, les joues de la Gryffondore.
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Personne n'est mauvais.
FanficElle rigole avec ses amis et s'amuse à le faire enrager. Il se moque des autres et adore quand elle s'énerve. Ils ne supportent pas pourtant il la tirera des ténèbres et elle le fera entrer dans la lumière. Après tout, personne n'est mauvais.