Become a Weapon [EN REPRISE & RÉÉCRITURE ]

Partie XVI

- Je suis pas intéressé pour le moment..
Répondis-je en remettant un peu d'ordre.
Cette dernière pouffe de rire avant de s'approcher.

- A cause de Crane ? Ce n'est que la partie visible de la souche de l'arbre mort.
Tu ne trouve pas bizarre que ton père n'ait pas trouvé Crane avec son incroyable technologie ?

... C'est vrai.. pourquoi je n'avais pas de nouvelles de lui ?

- Regarde.
Elle me montre un hologramme de mon ancien bâtiment et on pouvait apercevoir des gens dans mon ancien chez moi.

Une tête carbonisée y était accrochée. Et même mixée j'aurais reconnue cette tête entre mille.

Une chaleur incroyable monta de mes jambes jusqu'à mon cerveau faisant bouillir mon sang dans mes veines. J'étais tellement en colère ! Je n'avais jamais ressenti ça. J'avais envie de tout casser.
Il avait osé.. j'ai juré de faire payer Crane et ses complices.

Des larmes coulaient sans le vouloir et Talia me montrait d'autres photos avec d'autres parties du corps de ma mère accrochée un peu partout dans des endroits symboliques de Batman et de mes débuts en tant que Weapon.

J'avais envie de tuer.. tuer ce qui n'avaient pas étés capables de sauver ma mère..

De tuer tout les monstres qui pourrissent cette ville , tout les soi-disant super-Héros qui accouraient quand un chat était coincé dans un arbre mais ne m'aidait pas à coincer un criminel multi-récidiviste.

- Il a vu les choses en grand. Sa garde a été entraînée par Deathstroke et un Green lantern d'un autre multi-verse l'épaule.

Je la dévisage un peu dérouté.
- Un Green Lantern d'un autre verse ? Je vois pas ce que Crane a qui peut intéresser Hal Jordan. Et même pourquoi m'aider ? Et surtout pourquoi cette collaboration entre la givrée et toi ?

La vérité , c'est que j'avais épluché les dossiers des super-criminels avec le Bat-Ordinateur et que je n'avais vu aucune collaboration ou anecdotes les concernant.
Frost ricane et prends la parole.
- Ça ne te regarde en rien. On veut juste t'aider. Et ce qui les lie c'est le pouvoir de la peur. Je ne peux rien d'autre pour toi.

- Je suis pas débile. Vous venez me proposer de m'aider ? Gratuitement comme ça ?

Talia me détaille comme si elle jugeait nécessaire de m'avouer quelque chose.

Soudain une douche froide me prit. Je devais faire confiance à mon père. Ce n'était pas elles qui m'avaient soutenus quand ma mère est morte.

- Merci des informations mais je choisis de lui faire confiance..

Frost se met à rire , un son cristallin mais froid.
- Et qu'en pense ton deuxième toi ?

Ses mots me paralysent de haut en bas et une sorte de ricanement intérieur me prit.

- Et si tu le laissais sortir pour une fois ?

A l'entente de ses mots j'essaie impérativement et sans réfléchir d'ériger une barrière mentale avec ma maladie pour ne pas perdre le contrôle.

Calme toi Evan. Calme toi.. Respire..

- La ferme miss glaçon..
Je commençais à sentir mes poings se crisper seuls.

« Tu devrais te fier à elles si tu veut mon avis. »

Je reste interdit quelques instants. Je n'avais jamais entendu aussi clairement cette voix que maintenant et la panique commence à m'envahir.
Mon crâne tambourinait et je me sentais observé de partout.
- Sortez ! Dégagez dégagez !

Je les pousse sans ménagement hors de mon appartement et me laisse glisser , le dos contre ma porte. Mes médicaments.. ou sont-ils ? Je retourne l'appartement a leurs recherche mais me rends à l'évidence. Elles les avaient pris avant de partir.

Dans un excès de rage , je fracasse des vases et renverse des meubles tout en détruisant la vaisselle autour. J'étais devenu hystérique et à chaque choses cassée , j'entendais des ricanements et des chuchotements qui ne me semblaient pas très amicaux.

La serrure émet un bruit et Dick entre dans l'appartement en sifflotant.
- Eh Ev' t'as pas vu mon téléphone ? J'ai du le faire tomber dans ton canap.. Putain c'est quoi ce bordel ?!

Il m'attrape par le poignet et le serre.
- Calme toi !
Je me débats dans tout les sens en l'injuriant et il me semble même m'avoir entendu le traiter de chibre volant.

Voyant que ses paroles avaient peu d'effets , il tente de me coincer la tête entre son bras et son avant bras.
D'un coup de coude dans le ventre je me libère et lui balance tout ce qui passe sous mes mains dont un vase , un grille pain et mon grappin.
D'une agilité déconcertante, il esquive tout ce que je lui lance sauf mon grappin qu'il se prends en plein nez , laissant apercevoir du sang coulant de son nez.
- Bon ça suffit les conneries.

Il tords mon bras pour me ramener vers son torse et d'un coup de pied sur ma cheville , me fait tomber et sol et attrape un morceau de rideau déchiré et me ligote les poings avec.

Fou de rage je commence à me débattre dans tout les sens quand une vive douleur vient me traverser la joue me laissant sous le choc. Il venait de me gifler ?

Je le regarde les larmes aux yeux et pleure de tout ce que j'avais accumulé durant la mort de ma mère jusqu'à maintenant sur les genoux de Dick qui me caressait les cheveux pour me calmer en me chuchotant des mots réconfortants avant de m'endormir comme une masse une heure après.