Will love be enough ? [ Oliver Giroud x Antoine Griezmann x Corentin Tolisso]

10. Ben, tu casses les couilles, la vérité !

Corentin Tolisso

1er Juin

Tout se passait très bien. A merveille, même. Après leur entraînement, les titulaires ont pus rentrer leur cul chez eux. Jusqu'à ce moment de merde où Lucas et Ben Mendy ont commencé à faire le con. Je vous jure, je leur ai dit que je ne le sentais pas. Et ça n'a pas loupé. Ben vient de glisser et de tomber au sol, son bras faisant un bruit ignoble.

Adil : Mec, dis-moi que tu n'as pas mal et que tu vas te relever, Coco va nous faire une syncope, sinon.

Il relève la tête et on voit qu'il se retient de pleurer.

Coco : Ben, tu casses les couilles, la vérité !

Ben : C'est Lucas qu'a commencé !

Coco : Niques ta grand-mère la pute, Lucas ! Tu fais chier, sans blague !

Hugo : Pourquoi t'hurles, comme ça ?

Lucas : J'suis désolé, Coco ! J'pensais pas qu'il se pèterait un bras pendant une bataille d'eau, moi !

Antoine : Oh c'est pas vrai ! Tu déconnes, Luc ?

Lucas : J'serais titulaire, de toute...

Olivier : Justement, pauvre tâche ! Ils seront ensemble sur le banc, espèce d'idiot !

J'ai envie de frapper Lucas et de pleurer en même temps. Je sais pas pourquoi le monde s'acharne contre moi, comme ça. Je me blesse, Ben se blesse forçant Polomat à venir en nationale. C'est quoi la prochaine étape ? Je perds Oli et Anto ? 

Hugo : By the way, Coco : t'oublieras pas de mettre 66 euros dans ton pot !

Oli : Comment tu t'es fait nique !

Hugo : Et toi 22.

Anto : T'es vraiment idiot, des fois.

Didier : Il se passe quoi pour que Corentin hurle ? Je vous entends de... Ben, c'est quoi ton bras, là ?

Ben : C'est à cause de Lucas, coach !

Lucas : J'ai lancé une bataille d'eau, il a glissé, il s'est pété le bras, Polomat doit revenir.

Didier : Corentin...

Coco : J'vais lui casser la gueule seulement s'il me dit quelque chose de méchant, c'est promis.

Hugo : Ca fera, si je ne m'abuse, 88 euros, Cor.

Je roule des yeux. Il nous casse sérieusement les couilles avec ses 22 euros par insulte, lui.

Hugo : Si tu voulais payer 110 euros, fallait me le dire, Corentin.

Corentin : T'as cru j'étais le fils d'Emmanuel Macron, toi ? T'es dingue, mec ! J'me promène pas avec 110 balles partout !

Hugo : J'm'en fous, tu te démerde, ducon !

Lucas : imitant Hugo Ca fera, si je ne m'abuse, 66 euros, Hugo.

Le capitaine se tourne vers son petit ami qui se dirige déjà vers le château, souriant en coin. Il va prendre tellement cher après le match pour avoir oser se foutre de la tronche de Hugo, j'ai même pas envie d'être à sa place. Je ricane alors que j'entre avec Oli et Antoine. Je sais qu'ils savent pourquoi j'ai cette réaction.

Adil : Eh, quelqu'un à vu Kimkim ?

Coco : Skype avec Drax, j'crois.

Adil : Oh... Ok. Merci, mec.

Je fronce les sourcils. Ce mec, j'vous jure il est bizarre depuis deux jours. Pamela elle est hyper distante de lui, en plus. En même temps, s'il pouvant s'en débarrasser, ça serait cool. Ça pue le vieux quand elle et Didier sont dans les pièces avec nous. La porte s'ouvre derrière moi et je me tourne pour voir Enzo Zidane et son père dans l'entrée. Là, ça pue encore plus, non ?

Didier : Ah, Zizou, te voilà ! Enzo, tu peux aller poser tes affaires dans la 3ème chambre à gauche.

Anto : C'est pas celle d'Adri ?

Didier : Pour des raisons qui lui sont propre, il part. Ziz, mon bureau ?

Zidane : Vaut mieux vu ce dont on va parler.

Didier : Juste sur ta droite, dans le couloir.

Je fronce les sourcils alors que j'allais entrer dans la salle de repos. Didier est parti voir Ben Mendy, je crois alors que Zidane ouvre et se tourne vers nous. Antoine explose de rire.

Coco : Il a dû oublier qu'il m'avait filé son bureau à cause de ma blessure. Quatrième porte à droite au deuxième étage. Pas simple avec les béquilles.

Zidane : Je te le concède. Comment tu tiens le coups ?

Coco : Ces deux abrutis me bourrent d'anti-douleur dès que je grimace, mais sinon, ça va. J'essaye de gérer au mieux, même si j'aurai aimé jouer la coupe du monde. Malheureusement, un fils de pute en a...

Hugo : Je t'entends, Corentin. Mais vu que, pour une fois, je suis d'accord, tu as le droit de garder ta thune.

Zidane fronce les sourcils alors que Polomat passe la porte. Plus rapide, tu meurs.

Polomat : T'es encore dans le coin, toi ?

Coco : H, niques Lucas bien profond, ce soir, s'il te plaît. Parce que je vais finir par le tuer, je te jure.

Didier revient, entraînant Zizou avec lui et, étrangement, j'ai envie que ça soit un changement de coach qui se prépare.