Will love be enough ? [ Oliver Giroud x Antoine Griezmann x Corentin Tolisso]

Chapitre 1

Corentin Tolisso

Assis sur le banc, je vois Didier s'énerver de plus en plus. Il ne trouve pas ça normal que le match s'éternise sous cette pluie ardente. Je passe une main dans ma nuque et Hugo me fixe, suspicieux.

Hugo : Tu as mal, Coco ?

Coco : Non. Ca va.

Il hausse un sourcil, mais décide de me faire confiance. Le pire, c'est que je n'ai vraiment pas mal. Quand le coup de sifflet final retentit, Didier soupire de soulagement, tout comme Hugo. Je ne sais pas si c'est parce qu'on a pas pris de but ou si c'est parce qu'il pourra enfin appeler Lucas, mais il a l'air heureux que le match prenne fin. Peu à peu, on quitte l'étendue d'herbe. Dans les vestiaires, je retire la veste qu'on m'a demandé de mettre quand je suis sorti du terrain. Olivier et Antoine arrivent, le plus petit sur le dos du londonien. Ils rient ensemble et je ressens une pointe de jalousie. Je sais que je ne devrais pas, mais c'est plus fort que moi. Hugo tapote mon épaule alors que notre numéro 7 saute du dos du numéro 9 avant de l'embrasser.

Blaise : OK ! C'était un match, les gars. On a gagné, on peut être fier, mais y en a qu'on n'a pas assez vu, ce soir ! Corentin, Kylian, Oli : vos matchs ont été parfait. il se tourne vers moi Ca va, ta nuque ?

Coco : Mais t'es pire que Hugo, en fait ! Je vais bien, les gars ! Vraiment.

Blaise : Je demande juste parce que les deux idiots avec lesquels tu sors n'ont pas l'air de s'intéresser à toi !

Olivier : Détends-toi, Matuidi ! Antoine me félicitait de mon ...

Blaise : Il t'a déjà félicité à la mi-temps.

Olivier : Pas pour le match, pauvre tâche ! La relation qu'il y a entre Anto, Coco et moi, ça ne regarde que nous !

Blaise : Donc je dois laisser Corentin souffrir ?

Antoine s'approche et pose ses lèvres sur les miennes alors que les deux idiots continuent de s'engueuler.

Blaise : Il fait tout ce qu'il peut pour que vous l'impliquiez au maximum et vous vous en foutez ! Pendant tout le match, il a évité les contacts physiques qui auraient pu donner lieu à des putains de crises de jalousies, mais vous ne lui en auriez pas fait ?

Antoine : Le huit sait déjà ce que je pense de lui, j'ai été le voir à la mi-temps. Ca l'apprendra à tenter de faire de l'antijeu sur l'un de mes petits amis. Blaise... Corentin va bien, OK ? Il sait qu'on l'aime et c'est tout ce qui compte.

Blaise : Dans les couples à trois, y en a toujours un qui est moins heureux que les deux autres. Y a qu'à voir Benzema, Bale et Ramsay.

Corentin : Ca n'a rien à voir ! Ramsay est à Londres et les deux autres jouent ensemble en club ! Nous, on est tous les trois séparés !

Blaise : Je t'évite une possible crise de jalousie et c'est comme ça que tu me remercies ?

Corentin : Je me débrouillais très bien seul ! J'étais un peu sonné, mais j'allais pas laissé un blanc et vert me peloter pour autant.

Oli : Pas comme s'il en aurait eu l'occasion, en même temps. Je lui aurais refais le portrait.

Blaise : J'en reviens pas ! C'est lui qui t'a monté contre moi, Coco ?

Corentin : Il a pas eu besoin ! C'est quoi ton problème ? T'es jaloux de notre couple ?

Blaise : Jaloux de toi et Antoine parce que vous sortez avec Giroud ? Sûrement pas !

Hernandez : Alors fous leur la paix !

Blaise : Toi, ramènes pas ta gueule ! Personne peut te piffrer, bordel !

Un coup de sifflet retentit et on se tourne vers la provenance. Hugo a l'objet entre les lèvres. Il le retire et se met au centre de la pièce.

Hugo : Blaise, t'as rien à dire à Hernandez. Tu n'es pas celui qui est concerné alors tu te calmes ! Et tu es capitaine, merde ! T'es censé supporté tes coéquipiers, pas les enfoncer ! Tu as sur-réagit quand un irlandais a voulu prendre des nouvelles de Corentin, tu sur-réagis maintenant : c'est quoi ton problème ? Si t'es jaloux, dis-le de suite !

Blaise : Je ne suis pas jaloux du fait qu'ils sortent avec Giroud !

Hugo : Non, mais du fait que leur couple à trois fonctionne mieux que ton mariage, visiblement, si. Laisses-les vivre leur vie, OK ?

Antoine Griezmann

Je remercie Hugo du regard et passe une main dans la nuque de Corentin qui tente de fuir le contact, grognant de douleur. Olivier s'accroupit face à lui et fronce les sourcils alors que Blaise sort, claquant la porte. Peu à peu, les gars finissent de se changer et sortent aussi. L'un des médecins de l'équipe me lance un poche de glace et je la plaque contre la nuque du plus jeune de nous trois.

Oli : imitant Coco Non mais je vais bien, hein ! Faut arrêter de s'inquiéter. reprenant sa voix normale Satané idiot ! On en a déjà parlé, tous les trois : si l'un de nous a un problème, il en parle aux autres.

Corentin : Je... Je suis... je suis jaloux de vous.

Antoine : Comment ça, Amor ?

Corentin : Vous semblez tellement proche, je...

Oli : J'espère que les gars ont prévu les bouchons d'oreilles, parce qu'on va te prouver que tu es important pour nous. Peut-être même plus que le deuxième.

Je lui frappe le haut de la tête et il me fait un fuck, faisant rire le togolais. Au moins, il aura retrouvé le sourire.