T4 - Chapitre 12

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Les Winchesters sortirent leurs armes, aussitôt imité par les De Salles. Watson voulut se lever, mais Holmes le foudroya du regard jusqu'à ce qu'il se rassoit.

Quelque chose de lourd tomba contre la porte, qui s'ouvrit sur le coup.

Castiel s'effondra dans la pièce.

Il y eut un instant de flottement.

— CAS ! S'exclama Dean, partagé entre sa décision d'exterminer le vampire et l'instinct qui le poussait à se précipiter vers lui.

Castiel se redressa, la main pressée sur son bas ventre. Couvert de sang.

— Dean, Sam... balbutia-t-il.

Dean le dévisagea. Il ne l'avait pas revu depuis des années et des années. Mais il n'avait pas changé. Toujours les mêmes yeux bleus, toujours le même air de chien battu, et toujours ce foutu trench-coat beige.

Il se laissa tomber à genoux et posa sa main sur la joue du vampire.

— Ça va aller...

Castiel sourit doucement.

N'y tenant plus, Dean le saisit lui attrapa les épaules, l'attira à lui, et l'embrassa.

Le vampire ouvrit des yeux stupéfaits. Ses lèvres répondirent d'elles-mêmes au baiser, goûtant sans vergogne la chaleur du chasseur.

Il y eut un instant de flottement.

— Je ne veux AUCUN commentaire ! Lança Dean à l'assemblée en se séparant de Castiel, qui n'en revenait toujours pas.

Sam cacha son sourire derrière sa main.

— Lorsque vous aurez finis d'embrasser le blessé, intervint Watson, je pourrais peut-être l'examiner ?

— Mais faites, docteur, répondit Dean en se raclant la gorge.

— C'est bon, répondit Castiel, qui ne pouvait pas détourner son visage de celui de Dean. Ce n'est que superficiel, et mon métabolisme vampirique est déjà en train de réparer ça. Il y a plus grave, et plus urgent. Moriarty va passer à l'attaque. Si nous le laissons faire, le monde tel que nous le connaissons aujourd'hui n'existera bientôt plus.

— Il faut reconnaître, répondit Holmes, que dans cette histoire, nous n'avons pas été des plus efficaces. Qu'à cela ne tienne ! Nous avons perdu une bataille, pas la guerre ! À nous de remporter la prochaine manche...

Watson sourit. Holmes était tout à fait redevenu lui-même.

Moriarty n'avait qu'à bien se tenir.

Sherlock Holmes & John Watson - Les Vampires de LondresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant