Partie 57 - Lothariel

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Hey :D Voici le chapitre du jour ! J'espère qu'il vous plaira !

LAZARE

Partie 57 - Lothariel

Son annonce fut suivie d'un brouhaha dans la foule, à voix basse. Personne ne savait qui il était. Beaucoup tournèrent vite les talons pour retourner à leurs occupations et le groupe se dissipa rapidement. Seuls les gardes restèrent près du cheval et se proposèrent pour l'accompagner au palais. L'elfe remonta sur la jument, avec l'aide des soldats et les suivit au pas.

Jaggadevi respirait bruyamment, mal à l'aise dans cette ville qu'elle ne connaissait pas. Elle n'apprécia pas non plus d'être laissée aux écuries aux portes de la ville. Les gardes l'aidèrent à monter dans un traîneau tiré par une dizaine de loups domestiques. Lazare fut ravi de pouvoir enfin reposer son moignon qui en avait fortement besoin. Il se laissa traîner dans la citadelle avec un grand sourire et savoura des yeux chaque endroit familier que son regard croisait.

Les routes propres, éclairées de lampions, n'étaient pas pleines. Beaucoup d'elfes travaillaient encore, le soleil brillait haut dans le ciel. Des enfants observaient le traîneau avec curiosité, aux fenêtre des arbres qui leur servaient d'habitations. Lazare ne se faisait pas d'idée, cependant. C'était le traîneau royal qu'ils venaient voir, pas eux.

Le convoi se rapprocha bientôt du gigantesque capitole : un chêne boosté par la magie, de plusieurs centaines de mètres de haut. Il abritait une véritable fourmilière, sur plusieurs étages aux rôles très précis : gouvernement, laboratoire, grandes écoles... Toutes les grandes instances étaient réunies ici. On fit descendre l'elfe à l'entrée.

Les gardes lui expliquèrent que le Haut Conseil le recevrait dans quelques heures. On le guida dans une pièce à part, dans l'immense hôpital qui couvrait le rez de chaussée de l'arbre. Des serviteurs lui apportèrent une bassine pour se laver, ainsi que des vêtements propres. Ils le laissèrent ensuite en leur demandant de l'appeler quand il aurait terminé, pour changer ses bandages.

Dès que la porte se referma, un immense sourire éclaira le visage amaigri et sale de Lazare : il avait réussi, il était rentré à la maison.

Lazare | Histoire courte TyrnformenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant