I Need U #VKOOK {TOME 2}

Chapitre 28

Je le regarde et commence à paniquer. Ça ne peut pas être lui, pourquoi il faut toujours qu'il revienne ! Je sens ma gorge devenir sèche et je ne sais plus quoi lui dire, aucun son n'arrive à passer. Je le vois toujours énervé, les poings serrés mais si il savait la vérité... Je sens alors des larmes couler, cela faisait longtemps qu'elles n'avaient pas réapparues et j'étais beaucoup mieux sans elles. Jungkook se détendit face à ma misérable personne et pose ses mains sur mes épaules ce qui me fait légèrement sursauter.

- Tae qu'est-ce que tu as ? Dit-il d'un ton qui se voulait doux.

- Est-ce qu'il t-t'as fais du m-mal ?

- Non pas plus que ça, tu m'expliques ? Tu deviens vraiment pâle je m'inquiète. Taehyung ?

Je me sens vaciller le temps de quelques secondes puis plus rien, juste une chaleur indéfinissable qui m'entoure.

Je cours, toujours plus vite sans arriver à le semer. J'ai l'impression de suffoquer pendant que lui se rapproche de moi avec son sourire sadique. Je hurle, il va bientôt m'attraper, je ne veux pas le revoir, aidez-moi je vous en supplie.

J'ouvre les yeux et me redresse à une vitesse fulgurante. J'essaie de calmer ma respiration et regarde autour de moi ne sachant pas ce qui venait de se passer. Mais où je suis... Soudain je vois une personne, à moitié allongée sur le lit dans lequel je me trouve.

- Jungkook !?

Il se réveille en sursaut et me saute littéralement dessus pour voir comment je vais.

- Tu as mal en quelque part, tu te sens comment ? Me demanda-t-il au bord de la crise d'angoisse.

- Ne t'inquiètes pas je ne vais pas encore mourir.

- Mais c'est sérieux tu t'es évanouis devant moi tu trouves ça drôle ? J'aurais pas dû te crier dessus...

- En effet... Mais si ça peut te rassurer c'est pas à cause de ça que j'ai fais un malaise.

- Par contre tu me dois des explications.

- Je ne dois rien du tout, on est pas en couple je te signale, dis-je froidement, encore vexé de son comportement.

- Oui mais... Il soupire. Ok ne me dis rien ça me regarde pas après tout, reste dans ton malaise intérieur et surtout n'en parle à personne t'as raison. Ca fait des jours entiers que je fais des efforts pour que tu comprennes que tu n'as rien à craindre, que tu peux me faire confiance mais toi tu restes bloqué, tu veux rien dire et ça m'attriste parce que c'est pas à moi que tu fais du mal, c'est à toi et tu veux pas le comprendre. Si tu me dis rien je ne peux pas t'aider et donc pas te soigner, continue à rester têtu je t'en prie, mais c'est sans moi. Appelle-moi quand tu seras prêt et dépêche-toi parce que, que tu veuilles le croire ou non, ça me rend malheureux tout ça.

Je le vois me tourner le dos et partir je ne sais où. Je viens de me prendre une grosse claque dans la gueule, elle avait l'effet d'une tornade celle-là, je vais m'en souvenir très longtemps. Je me remets en boucle sans cesse tout ce qu'il vient de me dire, ça fait beaucoup d'informations à encaisser d'un coup. Là j'avoue que je suis encore sonné par ses mots blessants mais pas que, il a raison dans un sens il faut que j'arrête de mettre ça sur la faute des autres. Je suis celui qui ne veut rien dire, je trouve toujours des excuses bidon mais j'ai juste peur que ça me fasse encore plus mal et que les gens me regardent différemment, j'ai peur de décevoir. Et là encore je viens de le vexer, comme si j'avais besoin qu'il me fasse la gueule... Je me lève lentement et vais le voir dans le salon. Il est assit et regarde son portable, cherchant quelque chose. Je comprends alors qu'il veut appeler quelqu'un alors je m'approche alors qu'il rapproche son téléphone de son oreille.