You're the only one. [Minewt]

Chapitre 11: Incompréhensions

PDV Minho

Je n'arrive pas a y croire, tout est trop embrouillé dans ma tête. J'ai essayé de dormir -en vain. A chaque fois que je ferme les yeux, je revois la bouche de Gally sur celle de Newt. Je me dégoute mais je ne peut juste pa penser à autre chose qu'à cela. J'ai agis stupidement c'est vrai, j'ai embrassé Alby par pure jalousie, pour blesser Newt comme il m'a blessé. Et, en me retournant et le voyant aussi désemparé, j'ai crut, j'ai espéré que ce soit par jalousie, parce qu'il tient à moi. Mais qu'il embrasse Gally...Ça m'a fait l'effet d'une douche froide. Je...je ne sais pas vraiment ce que je ressentais, un mélange de profonde colère  et de tristesse. Deux sentiments opposés et pourtant, pas vraiment si différents; la colère amène souvent la tristesse et inversement. Et Alby, lui...Quand je l'ai vu si en colère contre Newt au point d'en perdre toute raison, de chercher à ce point la violence, j'ai compris qu'il faisait ca par amour. Pour Gally. Mais je ne crois pas qu'il sache avant cela qu'il aimait le bâtisseur. J'avais remarqué qu'il se comportait bizarrement, pas comme d'habitude, marmonnait souvent seul. Je l'ai surpris plusieurs fois à regarder Gally longuement d'un air hébété mais je ne pensais pas qu'il...qu'il en était amoureux, je le pensais juste vaguement préoccupé par quelques problèmes liés au Bloc. Je repense à ce qu'Alby m'a dit il y a quelques minutes:  "C'est l'amour, tocard, c'est l'amour qui nous as rendus comme ça". J'essaye de m'imaginer une vie sans mon amour pour Newt mais...je n'y arrive pas, je n'arrive pas à voir du bonheur, ou même un semblant d'amour sans lui.

Je gémis doucement de tristesse. La douleur que je ressens est tellement pire que la simple douleur physique, j'ai l'impression que Newt c'est insinué tout doucement dans mon cœur et soudain, c'est retiré. Et cela me laisse un trou béant, impossible à refermer, ni même à combler ne serais-ce qu'un tout petit peu. Il s'est passé tellement de choses, en une seule matinée...Alby vient de partir pour faire visiter le Bloc au nouveau. Il l'avait fait attendre beaucoup plus longtemps que prévu et l'autre avait dut rester avec le petit Chuckie. Je me sens...incroyablement seul. Avant, quand je considérais Newt comme un simple ami, tout était si simple: J'avais des amis, une famille sur qui compter. Maintenant je n'ai plus rien et ma famille s'est dispersée, dessoudée me laissant seulement avec Alby et mon amour non-réciproque pour mon blond. Il faut que je bouge que je me lève que je fasse...quelque chose. J'en ai marre d'être amorphe. Je me redresse donc et gémis sous mes membres endoloris.

Je me prépare tranquillement pour partir courir quand, soudain, j'entends une sirène. Attends...une sirène?! Je suis ébahis. Ce n'est pas possible! Au cun nouveau n'est jamais arrivé au Bloc dans même mois qu'un autre...et encore moins à un seul jour d'intervalle! Ce n'est pas possible, c'est surement une erreur...non? Mais, étrangement depuis que le bleu était arrivé, je savais que quelque chose se préparait. Je ne savais pas quoi et je ne sais toujours pas mais, à chaque fois que je regarde le nouveau, j'ai cette impression de déjà-vu, comme si je le connaissais. Mais c'est impossible, comment pourrais-je le connaitre? Malgré cela, j'ai ce sentiment en moi, indéfectible. Je me dépêche de courir jusqu'à la Boite parce que, malgré mon incompréhension, je suis extrêmement curieux de savoir ce qui se trouve dans cet ascenseur. Peut-être qu'ils se sont trompé en envoyant le nouveau tocard et envoient quelqu'un pour le ramener et un autre pour le remplacer? Je n'en sais foutrement rien et j'en ai marre, complètement marre de me poser des questions en ce moment. Je n'en peut plus de tout ces problèmes et je sais, je sais que ce qui va sortir de cette Boite va nous en poser, encore plus que maintenant.

Je trottine encore tranquillement jusqu'à atteindre le grand cercles des Blocards déjà rassemblés autour de l'ascenseur. Je remarque le bleu en compagnie de Chuck qui est apparemment devenu son ami. Je vois Gally qui les regarde d'un œil noir, surtout le nouveau. Je ne sais pas pourquoi mais il le déteste, c'est évident. Serait-il jaloux-comme je le suis- de l'attention qu'il porte a Newt? Puis, comme si le temps c'était arrêté, Newt et Alby fendent la foule. Le chef et son lieutenant. Mais, malgré le fait qu'ils viennent ensemble, je sens une certaine froideur entre eux, surement dut à ce qui s'est passé tout à l'heure. Je me sens tout d'un coup plein de tristesse, en entendant les cliquetis et les grincements de la Boite qui remonte.  Cela me rappelle mes propres premiers instants au Bloc, quand je me suis réveillé entouré de ténèbres dans ce qui semblait être une vielle cage d'ascenseur. J'avais tellement peur ce jour là, j'étais terrifié par ce qui allait m'arriver. Newt et Alby se postent de part et d'autre des grandes portes de métal gris. Ils se penchent en même temps et tirent tout deux sur des poignées en arceaux et, soudain, les portes s'ouvrent en dégageant un immense nuage de poussière autour d'elles. Un silence terrible plane sur le Bloc, comme si quelque chose d'effroyable allait arriver. Newt se penche au dessus de l'immense ouverture et s'écrit alors: